Vous aimez les langues ? Vous aimez jouer avec les mots, rigoler, refaire le monde ? Délires de linguiste est fait pour vous ! Bienvenus sur le blog de Jean O'Creisren !
Cet été, j’ai marché de Burgos à Saint-Jacques-de-Compostelle. Pendant trois semaines, j’ai cheminé tous les jours, depuis les plaines infernales de Castille jusqu’aux montagnes pluvieuses de Galice. En sortant de Carrión de los Condes (province de Palencia), j’ai rencontré une personne incroyable.
Ce jour-là correspondait à l’une des étapes les plus difficiles du Camino. En effet, entre Carrión et le village suivant, il n’y a rien, sauf des champs de céréales parsemés de rares arbres et le soleil qui cogne dur, pendant 17 kilomètres.
Parmi mes nombreux défauts, je suis entre autres dépendant à la caféine. Et comme j’étais sorti très tôt de Carrión, aucun bar n’était ouvert. Le seul petit-déjeuner que j’avais pu prendre était un sac de cacahuètes, que m’avait gentiment donné Jérôme, un autre pèlerin français.
Après avoir marché environ 8 kilomètres, nous nous sommes assis sur une aire de repos. J’étais épuisé et je savais pourquoi : j’étais en manque. J’ai alors dit à mon compagnon de route qu’il pouvait poursuivre son chemin s’il le souhaitait, car j’allais me coucher sur l’herbe pour dormir.
Sur cette aire, un Espagnol se promenait à vélo. Il nous a salués. J’en ai profité pour lui demander s’il y avait un bar à proximité. Il m’a répondu que non, mais m’a dit qu’il était hospitalier. Il m’a donc proposé de l’attendre, le temps qu’il fasse un aller-retour sur Carrión de los Condes afin de m’apporter du café. Fernando Santos Urbaneja travaille à Cordoue. Néanmoins, pendant l’été, il revient dans sa Castille natale pour veiller sur les pèlerins. Quand il était petit, le chemin de Compostelle n’était pas aussi bien balisé et les auberges étaient plus rares. Sa mère lui enseignait que le pèlerin est un être sacré. Sur le paysage tout plat de la Meseta, il voyait arriver de loin ces voyageurs et allait à leur rencontre pour les conduire vers le logis familial. Aujourd’hui, sa mère est très âgée et il a repris le flambeau.
Il est revenu me voir au bout d’une heure. Jérôme était déjà parti. Un pèlerin italien nommé Luca s’était arrêté et nous discutions ensemble. Fernando m’apporta du café, mais aussi beaucoup de biscuits et une clé USB. En effet, en parallèle de ses études de droit, il suivait des cours de chant et de guitare au conservatoire de Valladolid. L’appareil, que j’ai lu dès mon retour en France, regorge de trésors sur le chemin de Compostelle : des liens vers des vidéos de concerts, des partitions et autres trouvailles… Eh oui, mon bienfaiteur n’est pas seulement procureur, mais aussi troubadour ! Il compose, joue et chante de belles chansons sur le Camino et sur d’autres thématiques.
Pour moi, sa plus belle chanson est la Bénédiction des pèlerins. Écoutez-la ; ça vaut vraiment le coup ! Il s’agit d’un sujet religieux, mais tout le monde peut apprécier le son relaxant de la voix d’or du chanteur.
Outre son rôle de troubadour et son métier, Fernando est écrivain. Pour plus d’informations à ce sujet, vous pouvez regarder cette vidéo :
Enfin, je vous propose d’assister au spectacle suivant, où vous pourrez vous délecter de sons, de mots et d’images magnifiques sur le Chemin de Compostelle :
Qu’est-ce que la liberté ? Cette question a été posée par de nombreux philosophes. De Descartes à Sartre, en passant par la philosophie des Lumières, ce sont surtout des penseurs modernes qui ont tenté de la définir.
En France, la devise de notre république est « Liberté – égalité – fraternité ». Nous, citoyens de la patrie des droits de l’homme, comment comprenons-nous ces concepts ?
3. Droit reconnu par la loi dans certains domaines, état de ce qui n’est pas soumis au pouvoir politique, qui ne fait pas l’objet de pressions : La liberté de la presse.
4. Situation de quelqu’un qui se détermine en dehors de toute pression extérieure ou de tout préjugé : Avoir sa liberté de pensée.
9. Situation psychologique de quelqu’un qui ne se sent pas contraint, gêné dans sa relation avec quelqu’un d’autre : S’expliquer en toute liberté avec quelqu’un.
Synonyme : franchise
10. Manière d’agir de quelqu’un qui ne s’encombre pas de scrupules : Être blâmé pour la liberté de sa conduite.
Comme le montre cette définition, la liberté est un concept très large. Selon les philosophes, les approches sont diverses. Dans cet article, je vous propose de réfléchir à la notion de liberté sans vous donner de réponses toutes faites. Je vais vous proposer quelques citations suivies de questions ouvertes. Vous pourrez y répondre (ou non) en toute liberté, suivant les idées que la lecture de ces textes feront accoucher en vous.
Je vous précise juste que ces citations sont majoritairement extraites de la Bible. Sentez-vous libre de réaliser ou non cet exercice. Sentez-vous libre de répondre aux questions posées comme vous l’entendez. 😊 Si vous ne souhaitez pas vous pencher sur ce point de vue chrétien, mais voulez en savoir plus sur la notion de liberté en philosophie, je vous invite à consulter ce lien.
Qu’est-ce que la liberté ?
« Situation psychologique de quelqu’un qui ne se sent pas contraint, gêné dans sa relation avec quelqu’un d’autre » (l’un des sens donnés par le Larousse)
Pistes de réflexion :
Suis-je libre de mener ma vie comme je l’entends ? Suis-je soumis à des pressions extérieures ?
Si oui, ces pressions sont-elles bonnes pour moi ou m’empêchent-elles d’être heureux (heureuse) ?
Mes relations avec telle ou telle personne sont-elles saines ? M’édifient-elles dans la liberté ou m’emprisonnent-elles ?
Jésus disait à ceux des Juifs qui croyaient en lui : « Si vous demeurez fidèles à ma parole, vous êtes vraiment mes disciples ; alors vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libres. » Ils lui répliquèrent : « Nous sommes la descendance d’Abraham, et nous n’avons jamais été les esclaves de personne. Comment peux-tu dire : “Vous deviendrez libres” ? » Jésus leur répondit : « Amen, amen, je vous le dis : qui commet le péché est esclave du péché. L’esclave ne demeure pas pour toujours dans la maison ; le fils, lui, y demeure pour toujours. Si donc le Fils vous rend libres, réellement vous serez libres.
Pistes de réflexion :
Si je demeure fidèle à la parole de Dieu, je suis Son fils (ou Sa fille) et je suis libre. Dans quelle mesure suis-je fidèle à cette parole ? Qu’y a-t-il de beau dans ma vie ? Qu’est-ce qui fait que je suis libre ? Qu’est-ce qui fait que je me sens comme un fils ou une fille de Dieu ?
Nous sommes tous à la fois aimés de Dieu et sous l’emprise du péché. De quel(s) péché(s) suis-je esclave ?
En m’appuyant sur la parole de Dieu, sur des conseils qu’on m’a donnés et/ou sur le bon sens, que puis-je faire pour sortir de l’esclavage de mon péché ?
« Or, le Seigneur, c’est l’Esprit, et là où l’Esprit du Seigneur est présent, là est la liberté. »
Pistes de réflexion :
Est-ce que j’arrive à reconnaître la voix de l’Esprit Saint ? Si oui, est-ce que je me laisse guider par Lui ? Ai-je au contraire tendance à résister ? Pourquoi ? Ai-je conscience que, si Dieu m’appelle à quelque chose, c’est parce qu’Il m’aime et parce qu’Il sait que ce chemin me rendra libre et heureux (heureuse) ?
En ce temps-là, Jésus appela les Douze ; alors il commença à les envoyer en mission deux par deux. Il leur donnait autorité sur les esprits impurs, et il leur prescrivit de ne rien prendre pour la route, mais seulement un bâton ; pas de pain, pas de sac, pas de pièces de monnaie dans leur ceinture. « Mettez des sandales, ne prenez pas de tunique de rechange. » Il leur disait encore : « Quand vous avez trouvé l’hospitalité dans une maison, restez-y jusqu’à votre départ. Si, dans une localité, on refuse de vous accueillir et de vous écouter, partez et secouez la poussière de vos pieds : ce sera pour eux un témoignage. » Ils partirent, et proclamèrent qu’il fallait se convertir. Ils expulsaient beaucoup de démons, faisaient des onctions d’huile à de nombreux malades, et les guérissaient.
Pistes de réflexion :
Suis-je assez libre pour oser parler de Jésus autour de moi ? Ai-je assez de lâcher-prise pour évangéliser sans craindre le jugement des autres ?
Si j’ose, est-ce que je m’y prends comme il faut ? Si je n’ose pas, qu’est-ce qui me freine ?
Comment fais-je pour aborder le sujet ? Ai-je pris le temps de me former à l’évangélisation ?
Cette proposition de méditation biblique sur la liberté est tirée du carnet de l’édition 2021 du pèlerinage sur les pas du bienheureux Noël Pinot. La constitution du corpus et la formulation des question ont été réalisées par Jean O’Creisren.
Qu’est-ce que la liberté ?
Vous aussi, vous aimez réfléchir sur des thèmes profonds ?
Este verano, caminé desde Burgos a Santiago de Compostela. Durante tres semanas, anduve todos los días, del infierno de la Meseta a la lluvia de las montañas gallegas.
Al salir de Carrión de los Condes (Palencia), encontré una persona estupenda. Aquel día hice una de las etapas más difíciles del Camino. En efecto, entre Carrión y el pueblo siguiente, no hay nada, excepto campos con escasos árboles y el sol que pega duro, durante 17 kilómetros.
Entre mis numerosos defectos, soy dependiente de la cafeína. Y como salí de Carrión temprano, ningún bar estaba abierto. Lo único que pude tomar como desayuno fue una bolsa de cacahuetes que me había dado Jérôme, otro peregrino y compatriota mío.
Caminamos unos 8 kilómetros y nos sentamos en un área de descanso. Me sentía harto y sabía que era por el mono. Le dije a mi compañero que no podía caminar más y que necesitaba echarme un rato en la hierba.
Por el área, un español estaba paseando con su bici. Nos saludó y yo le pregunté si había un bar cerca de allí. Me dijo que no, pero que él era hospitalero y que podía ir a Carrión para traerme café. Fernando Santos Urbaneja trabaja en Córdoba. No obstante, durante el verano, regresa a su Castilla natal para cuidar a los peregrinos, como hacía su madre cuando él era un niño.
Regresó al cabo de una hora. Jérôme ya se había ido. Luca, un peregrino italiano, se había parado y estaba hablando conmigo. Fernando me trajo café, pero también muchas galletas y una clave USB. En efecto, además de estudiar Derecho, también siguió lecciones de canto y de guitarra en el conservatorio. Así que hoy, además de su profesión, es trovador. Compone, toca y canta hermosas canciones sobre el Camino o sobre otros temas.
Para mí, su canción más preciosa es la Bendición del peregrino. Realmente, merece la pena escucharla. El tema es religioso, pero cada un@ puede apreciar el sonido calmante de la voz de oro del cantante:
Aujourd’hui est une date importante en Bretagne. En effet, nous fêtons la Sainte-Anne. Alors bonne fête à toutes les Anna, Annaïg, Naig et Anaëlle !
Le breton est un idiome passionnant. Il s’agit d’une langue celtique à l’orthographe bien singulière. Si certains mots ou expressions comme « Blaovezh mat ! »[1], « Nedelec laouen ! »[2] ou « Yec’hed mat ! »[3] ne font aucun doute, d’autres vocables semblent venir d’autres langues.
Voici quelques exemples :
Ac’h : si l’orthographe est bien bretonne, la phonétique fait penser à la réaction d’un Allemand surpris. En breton, ac’h ! signifie « beurk ! » Ça veut donc dire que vous êtes surpris par quelque chose de dégoûtant…
Amzer : ça sonne hébreu ou arabe, mais c’est bien du breton. Cela signifie « temps », aussi bien d’un point de vue temporel que météorologique.
Bara : on dirait de l’espagnol, mais ce terme est bien breton. Dans la langue de Cervantès, ce mot existe avec deux R. Barra signifie notamment « barre » (de chocolat, de métal ou autre), « comptoir de bar » (terme très utile en Espagne) \ou encore « baguette de pain ». Je ne sais pas si cela a un lien avec le dernier sens du mot castillan, mais bara signifie « pain » en breton. D’ailleurs, l’expression bara ha gwin (« du pain et du vin ») est peut-être à l’origine du verbe français « baragouiner ». En effet, d’après certaines sources, les Bretons demandaient ces denrées dans leur langue maternelle lorsqu’ils faisaient une halte dans une auberge française (plus d’informations à ce sujet sur ce lien).
Butun : de prime abord, ce mot semble arabe. D’ailleurs, بُطُن [buṭun] signifie « ventre » ou « abdomen » dans la langue du Ḍād. Mais là, rien à voir ! En breton, butun signifie « tabac ». Un conseil : évitez de manger du tabac, vous risqueriez d’avoir mal au ventre…
Deus : eh oui, cela signifie bel et bien « Dieu » en latin et en portugais. Mais ça veut aussi dire « viens ! » en breton. Et si Dieu vous disait : « Viens en Bretagne et apprend le breton ! »
Dirak : ce terme aux consonnances turques signifie « devant » en breton. Devant nos yeux, les langues celtiques sont menacées… En avant pour leur sauvegarde !
Hepken : on pourrait croire que c’est de l’allemand ou du néerlandais. En réalité, hepken est un mot breton qui signifie « seulement » ou « sans plus ».
Labour : ce terme est commun à plusieurs langues. En français, il s’agit d’un vocable agricole, joliment défini par le Larousse : « Retournement de la terre à l’aide de la bêche, de la houe, de l’araire ou de la charrue, pour l’ameublir, enfouir ce qu’elle porte en surface, et préparer ainsi son futur ensemencement. » Mais en anglais et en breton, labour signifie « travail ».
Lakaat : on dirait un mot finnois, n’est-ce pas ? Il n’en est rien : il s’agit du verbe « mettre » en breton.
On : en anglais, cela veut dire « sur ». Mais en breton, on se traduit par « je suis ». À l’heure où je rédige cet article, je suis en train de taper sur mon ordinateur. Et vous, où êtes-vous ? Pelec’h out ?[4]
Ostaleri : non, non, ce n’est pas du basque ! En breton, ostaleri signifie « bistrot ». Il y a certainement une étymologie commune avec le français « hôtel ». Pour bien appuyer sur les clichés, ce terme peut être d’une grande utilité si vous voyagez en Bretagne. 😉
Out : en anglais, cela signifie « dehors ». Mais en breton, out se traduit par « tu es ».
Penaos : non, non, ce n’est pas du grec ! En breton, penaos ? signifie « comment ? »
Prest : ce terme s’écrit pareil que le mot anglais signifiant « prêtre ». Mais en breton, ça se prononce [prêst] et ça veut dire « prêt ». Êtes-vous prêt à prêter votre prestige à un prêtre ?
Serret : ce terme semble catalan. Et effectivement, serret signifie « colline » dans cette langue. En revanche, en breton, on traduit ce mot par « fermé ». Notons la ressemblance avec l’espagnol« cerrado » (fermé) et le français « serrure ».
Ul loa : eh non, rien à voir avec un ukulélé ! S’il paraît tiré d’une langue polynésienne, ce groupe nominal signifie « une cuillère » en breton. On peut certes faire de la musique avec, mais c’est quand même moins joli !
Yaouank : non, non ! Ce mot ne vient ni du russe ni d’une quelconque langue amérindienne du Canada. C’est bel et bien du breton et ça signifie « jeune ». En revanche, l’orthographe du lexème signifiant « vieux » ne trahit pas son appartenance celtique : kozh.
Et voilà pour la leçon de linguistique d’aujourd’hui ! Cet article était plutôt sérieux. Si vous voulez rire un bon coup sur les clichés liés au peuple breton, je vous propose de regarder ce clip :
Cet article vous a plu ? Pourquoi ne pas vous mettre, vous aussi, au breton ? Je vous recommande une méthode bien faite et gratuite sur ce lien. Pour l’avoir testée, je peux vous assurer que la méthode ASSIMIL est encore plus efficace, mais elle est payante. Si cela vous intéresse, n’hésitez pas à consulter ce lien.
Do you know Duolingo? It is a method to learn a language online for free.
Using Duolingo in French, you can improve your English, your Spanish, your German and your Italian.
Then again, you can also learn Arabic, Gaelic, Esperanto, Welsh, and many other languages. However, for this you will have to put Duolingo in English.
For a few months on, I have been improving my Arabic thanks to Duolingo, so, I can assure you that this app is a good method to get better at languages, that it is very efficient for acquiring vocabulary. Nonetheless, the lexicon is what matters most when it comes to improving your knowledge of a language.
On the other hand, to make progress, you need to learn and have fun! Well, the sentences offered by Duolingo are sometimes very funny…
While working on my Arabic, here are some of the weirdest sentences I have found:
You do not like kebab but today, you want kebab, correct?
خالَتي غَريبة لٰكِن لا نَكْرَهُها
Hrâlatî rarrîba lâkin lâ nukrrahuhâ.
My maternal aunt is weird but we do not hate her.
أفَرِّش أسْنان كَلْبي كُلّ صَباح
‘Afarrrrish ‘asnân kalbî kull sabahh.
I brush by dog’s teeth every morning.
لِماذا لا تُفَرِّشون أسْنانَكُم؟
Limâza lâ tufarrrrishûn ‘asnânkum?
Why do you all not brush your teeth?
In Duolingo, some sentences are very weird…
Though Duolingo enables you to learn a language for free, it is not the perfect method. Indeed, some people tell me that the pace does not fit them and that they wish they could go faster in their learning. I, myself, have experienced this while learning Arabic. During the first two months, everything seemed very easy and I got bored.
Duolingo enables you to get better at languages, but what is the other side of the coin? Who is behind this app? Where does your data go?
In Eco-Translation, Michael Cronin notices that, while using Duolingo, you help translate the Web for free.
“Von Ahn wants to harness this collective computing power for translation by encouraging users to learn a second language through Duolingo. As learners progress, they will be invited to translate simple sentences at first before eventually being asked to translate sentences from live web pages. The harnessing of this collective translational power through advanced technology is Von Ahn’s answer to his initial question: ‘How can we get 100 million people translating the Web into every major language for free?’ (Von Ahn 2011)”
I don’t know if it is true. These words on Duolingo are only Von Ahn’s opinion and I have no evidence that he tells the truth. If he is right, when you reach an advanced level, Duolingo uses your data to destroy the jobs of professional translators.
You got it: Duolingo is an interesting way to learn a language. Sometimes, it offers you weird sentences, which enables you to make progress while having fun. However, as a language teacher and as a translator, I have some doubts about Duolingo’s effectiveness and ethics. Will you use this method? If you do, how will you use it? It’s up to you!
I am not the only one that have noticed some weird sentences on Duolingo. Indeed, the Langfocus channel has published a video on YouTube about it:
L’Esprit Saint nous est donné ! Alléluia ! Oui, nous fêtons la Pentecôte, jour où nous sommes appelés à témoigner de l’amour du Christ jusqu’aux extrémités de la Terre.
Je ne sais pas pour vous, mais je suis un fan du Paraclet ! J’invoque le Saint-Esprit dès que j’ai une décision importante à prendre, quand je dois tenir avec quelqu’un une discussion profonde ou lui écrire un message qui requiert une extrême délicatesse… Si vous êtes croyant, je vous encourage à faire de même ! 😊
Avant d’entrer dans cette réflexion, je vous invite donc à prier l’Esprit Saint, par exemple par ce beau chant…
Le jour de la Pentecôte, l’Esprit Saint fut donné aux disciples du Christ sous forme de « langues qu’on aurait dites de feu » (Ac 2, 3). Image par Gerd Altmann de Pixabay.
La Bonne Nouvelle de la Résurrection s’adresse à tous les hommes de tous les peuples. À chacun, quelle que soit sa langue. Et justement, je compte aujourd’hui analyser avec vous le récit de la Pentecôte sous l’angle linguistique. Je ne sais pas si cela a déjà été fait, mais voici ce qu’un linguiste passionné peut dire sur le texte des Actes des Apôtres…
Après cette analyse scientifique, nous tenterons d’en tirer quelques conclusions théologiques.
Tout d’abord, qu’enseigne la Bible à ce sujet ? Voici le récit de la Pentecôte selon saint Luc :
Quand arriva le jour de la Pentecôte, au terme des cinquante jours, ils se trouvaient réunis tous ensemble. Soudain un bruit survint du ciel comme un violent coup de vent : la maison où ils étaient assis en fut remplie tout entière. Alors leur apparurent des langues qu’on aurait dites de feu, qui se partageaient, et il s’en posa une sur chacun d’eux. Tous furent remplis d’Esprit Saint : ils se mirent à parler en d’autres langues, et chacun s’exprimait selon le don de l’Esprit. Or, il y avait, résidant à Jérusalem, des Juifs religieux, venant de toutes les nations sous le ciel. Lorsque ceux-ci entendirent la voix qui retentissait, ils se rassemblèrent en foule. Ils étaient en pleine confusion parce que chacun d’eux entendait dans son propre dialecte ceux qui parlaient. Dans la stupéfaction et l’émerveillement, ils disaient : « Ces gens qui parlent ne sont-ils pas tous Galiléens ? Comment se fait-il que chacun de nous les entende dans son propre dialecte, sa langue maternelle ? Parthes, Mèdes et Élamites, habitants de la Mésopotamie, de la Judée et de la Cappadoce, de la province du Pont et de celle d’Asie, de la Phrygie et de la Pamphylie, de l’Égypte et des contrées de Libye proches de Cyrène, Romains de passage, Juifs de naissance et convertis, Crétois et Arabes, tous nous les entendons parler dans nos langues des merveilles de Dieu. » Ils étaient tous dans la stupéfaction et la perplexité, se disant l’un à l’autre : « Qu’est-ce que cela signifie ? » D’autres se moquaient et disaient : « Ils sont pleins de vin doux ! » Alors Pierre, debout avec les onze autres Apôtres, éleva la voix et leur fit cette déclaration : « Vous, Juifs, et vous tous qui résidez à Jérusalem, sachez bien ceci, prêtez l’oreille à mes paroles. Non, ces gens-là ne sont pas ivres comme vous le supposez, car c’est seulement la troisième heure du jour (…). Il s’agit de Jésus le Nazaréen, homme que Dieu a accrédité auprès de vous en accomplissant par lui des miracles, des prodiges et des signes au milieu de vous, comme vous le savez vous-mêmes. Cet homme, livré selon le dessein bien arrêté et la prescience de Dieu, vous l’avez supprimé en le clouant sur le bois par la main des impies. Mais Dieu l’a ressuscité en le délivrant des douleurs de la mort, car il n’était pas possible qu’elle le retienne en son pouvoir (…). »
Source : Lc 2, 1-15 ; 22-24 (texte copié sur le site de l’AELF).
Le jour de la Pentecôte, chacun entend les apôtres prêcher dans sa langue maternelle. Mais quelles langues parlaient les peuples cités dans ce passage ?
« Parthes, Mèdes et Élamites »
Les Parthes, les Mèdes et les Élamites venaient d’Iran. L’Empire parthe était le grand rival de l’Empire romain. Comme les Perses, les Parthes et les Mèdes parlaient des langues indo-iraniennes. Ce groupe linguistique se rattache à la famille indo-européenne. Il inclut aujourd’hui le persan (ou farsi), le kurde (qui est peut-être le lointain descendant de langue mède) et certaines langues indiennes (comme l’hindi et l’ourdou).
En revanche, les Élamites parlaient un idiome qui n’a rien à voir avec les langues indo-européennes. L’élamite faisait peut-être partie des langues dravidiennes, dont les survivantes sont aujourd’hui parlées au sud de l’Inde. Selon certains linguistes, l’élamite serait donc un lointain cousin du tamoul. Mais ce rapprochement ne fait pas consensus au sein de la recherche en linguistique. D’autres spécialistes disent que celle langue ne se rattache à aucune famille connue. D’après eux, ce serait donc un isolat, comme le basque.
D’après certaines sources, la langue élamite se serait éteinte après la conquête d’Alexandre le Grand. Dans ce cas, aucun locuteur natif de cet idiome n’aurait pu entendre prêcher les apôtres dans sa langue maternelle. On peut donc supposer qu’ils parlaient une langue indo-iranienne, comme les Parthes, les Mèdes et d’autres habitants de l’Empire perse.
Pour plus d’informations sur la civilisation élamite, je vous invite à cliquer sur ce lien. Si vous souhaitez accéder aux recherches les plus récentes sur l’écriture élamite, cet article de vulgarisation peut vous intéresser.
Les « habitants de la Mésopotamie, de la Judée et de la Cappadoce… »
Les habitants de la Mésopotamie et de la Judée parlaient à cette époque des langues sémitiques, comme l’araméen.
En revanche, ceux de « laCappadoce, de la province du Pont et de celle d’Asie, de la Phrygie et de la Pamphylie » venaient tous d’Asie Mineure, soit l’actuelle partie asiatique de la Turquie. Au Ier et au IIe millénaire avant Jésus-Christ, les langues anatoliennes étaient une branche de la famille indo-européenne parlée dans la région. Elles étaient notamment pratiquées par les Hittites. Cette branche a aujourd’hui disparu. Je ne saurais pas vous dire s’il en restait des traces à l’époque où se déroule le récit de la Pentecôte. Elles ont dû perdre du terrain devant l’influence du grec dans la partie orientale de l’Empire romain. Comme cette histoire se déroule au début de notre ère (difficile d’annoncer la résurrection de Jésus avant sa naissance 😉), il est probable que les langues anatoliennes aient déjà disparu au moment de l’énonciation. Les Phrygiens parlaient une langue helléno-phrygienne, donc une langue indo-européenne apparentée au grec. Notons que le récit des Actes des Apôtres ne mentionne pas les Galates, autre peuple anatolien de l’époque. Ces derniers parlaient une langue celtique, donc également indo-européenne. C’est plus tard qu’ils ont été évangélisés par l’apôtre Paul. Pour en savoir plus sur les langues anatoliennes, vous pouvez cliquer sur ce lien.
« habitants (…) de l’Égypte et des contrées de Libye proches de Cyrène »
Ces locuteurs parlaient des langues chamito-sémitiques (ou afro-asiatiques). Ce groupe inclut aujourd’hui la branche berbère (certainement parlée par les habitants « des contrées de Libye proches de Cyrène »), la branche égyptienne (certainement la langue copte dans le texte de Luc), la branche sémitique (mentionnée ci-avant et ci-après), les langues tchadiques (parlées au Sahel) ainsi que les langues couchitiques et, selon certains linguistes, les langues omotiques, parlées dans la Corne de l’Afrique. Pour en savoir plus sur cette famille de langues, je vous invite à consulter cet article d’Universalis.
« Romains de passage, Juifs de naissance et convertis, Crétois et Arabes »
Les Romains parlaient bien évidemment latin. Cette langue qu’on ne présente pas est la mère des langues romanes, comme le français, l’espagnol, l’italien, le portugais, le roumain et quelques langues régionales et autres dialectes. Certains linguistes considèrent que les langues latines et celtiques font partie d’un même groupe, appelé « langues italo-celtiques ».
Les Juifs de Palestine parlaient araméen ou hébreu, deux langues sémitiques. La langue arabe se rattache également à cette branche de la famille afro-asiatique. Elle est donc très proche de l’hébreu ! On veut nous faire croire qu’Israéliens et Palestiniens ne pourront jamais s’entendre, mais ils parlent des langues sœurs !
Enfin, les Grecs et les Crétois parlaient grec ancien. Il s’agit d’une langue helléno-phrygienne, de la famille indo-européenne.
CONCLUSION
Après ce développement scientifique, nous allons tenter d’en tirer quelques conclusions théologiques. Pour ce faire, nous allons compléter cet exposé linguistique avec une lecture symbolique et spirituelle du texte de la Pentecôte.
Si l’on considère que tous les peuples cités dans les Actes des Apôtres parlaient une langue propre[1], cela nous fait trois familles linguistiques :
Langues indo-européennes
Langues chamito-sémitiques
Langues dravidiennes ou isolat.
Tout d’abord, ces familles de langues représentent aujourd’hui une imposante majorité des locuteurs qui composent l’humanité. On y retrouve une grande partie des idiomes les plus largement pratiqués : l’hindi, l’anglais, l’espagnol et le français font partie de la famille indo-européenne. L’arabe est une langue sémitique. En 1999, on estimait que le tamoul, langue dravidienne, était parlé par 74 millions de personnes, un nombre qui a certainement augmenté depuis.
D’autre part, le chiffre 3 est hautement symbolique d’un point de vue chrétien. Pouvons-nous y voir une manifestation de la Sainte Trinité[2], le jour où la troisième Personne se fait connaître ? Cette effusion de l’Esprit ne nous invite-t-elle pas à entrer dans l’amour infini qui L’unit au Père au Fils ? À la Pentecôte, le Paraclet révèle-t-Il le Dieu un et trine jusque dans cette classification linguistique ?
Et si nous divisons ces familles en groupes (ou en « branches »), apparaît le résultat suivant :
Langues dravidiennes ou isolat : 1 groupe (élamite)
Cela fait donc 8 groupes linguistiques différents. Or, selon Steve Desrosiers, le chiffre 8 symbolise entre autres l’universalité et l’infini. Pour plus de précisions à ce sujet, vous pouvez lire les pages 52 à 56 de son ouvrage disponible en libre accès Les nombres : symbolisme et propriétés. Mon analyse est donc que l’Esprit Saint appelle toute l’humanité à entendre la Bonne Nouvelle de la Résurrection du Christ. Et par cet événement cosmique, Dieu nous invite tous à la vie éternelle. 😊
Dans le récit de la tour de Babel, l’apparition des langues sert à diviser une humanité qui voulait s’élever sans Dieu. Le livre de la Genèse nous apprend en effet que l’homme ne peut « se faire un nom » s’il exclut son Créateur de ses rêves de grandeur. Pour plus d’informations sur l’interprétation chrétienne de ce passage biblique, vous pouvez lire ce bref article.
Considérée comme l’anti-Babel, la Pentecôte vient rassembler l’humanité malgré sa diversité linguistique. Saint Irénée de Lyon l’exprime très clairement dans ce passage :
« C’est l’Esprit, au dire de Luc, qui est descendu après l’Ascension du Seigneur sur les Apôtres à la Pentecôte, et qui a pouvoir sur tous les peuples pour les introduire à la vie et leur ouvrir la nouvelle Alliance. C’est pourquoi, s’unissant à toutes les langues, ils chantaient un hymne à Dieu. L’Esprit ramenait à l’unité toutes les races éloignées, et offrait au Père les prémices de tous les peuples. » (source : AELF)
Derrière ces 3 familles de langues qui couvrent une grande partie de l’humanité, la Terre entière (symbolisée par le chiffre 8) entend parler de Dieu dans sa langue maternelle.
À travers ces chiffres (3 et 8), le Dieu trinitaire manifeste qu’Il est le Dieu de tous les peuples. Par ailleurs, cette diversité linguistique indique que le Saint-Esprit nous appelle à annoncer Jésus à l’ensemble de l’humanité. Allons donc proclamer que Dieu est amour et qu’Il aime infiniment chaque être humain ! C’est là le message principal de la Pentecôte !
[1] Certes, cela n’est pas sûr historiquement parlant, mais le sens d’un texte biblique se situe parfois à un autre niveau. Dans l’hypothèse où l’élamite et les langues anatoliennes soient encore parlées à l’époque, les chiffres avancés sont exacts.
[2] Concernant la Trinité et le Saint-Esprit, sainte Hildegarde de Bingen a reçu des visions reconnues par l’Église catholique. Vous pourrez en lire une sur ce lien.
Avez-vous déjà essayé d’apprendre le breton ? Croyez-moi : cette langue celtique est passionnante ! Depuis environ un an, je m’y suis mis avec passion. J’accomplis ainsi un rêve qui me berce depuis l’adolescence…
Pour avoir étudié l’arabe, l’allemand et le polonais, je dirais que la langue bretonne n’est pas extrêmement difficile. Bon, c’est certes plus corsé que l’espagnol ou l’italien. Mais ça reste plus facile que les langues sémitiques ou slaves.
Aujourd’hui, nous fêtons la Saint-Yves. En plus d’être le saint patron des avocats. Yves revêt, avec sainte Anne, une importance particulière en Bretagne (plus d’infos sur ce lien).
Dans cet article, je ne vais pas vous dispenser un cours de breton. Je vous partage juste quelques trouvailles humoristiques sur cet idiome passionnant. Vous verrez à quel point nous parlons tous breton sans le savoir…
Amañ signifie « ici ». Ce terme breton se prononce exactement comme le français « amant ». Rien à voir avec amann, qui se prononce légèrement différemment et signifie « beurre ». Vous connaissez sans doute le kouign amann, le meilleur des desserts bretons, dont la saveur n’a d’égal que le taux de matière grasse…
— Chérie, il paraît que tu as un amant. C’est vrai ?
— Ici, dans cette pièce. Juste derrière ta marinière tâchée avec du beurre.
Brav [braw] signifie « beau » en breton. Rien à voir avec « brave » en français.
— Dis-donc Maïwenn, il est beau, ce mec, là-bas !
— Oui, c’est vrai. Mais il n’est pas très brave. L’autre jour, il hurlait en courant dans toute la crêperie parce qu’il avait vu un moucheron convoiter son verre de cidre…
D’ar est la particule utilisée en breton avant une date. On français, cela se traduirait par « le », comme dans l’expression : « le 21 février 1794 ». Rien à voir avec le dard d’un insecte, ou l’expression « avoir un dard dans le flanc », qui signifie « avoir fumé un joint ».
— À quand remonte la dernière fois que tu t’es mis un dard dans le flanc ?
— C’était le 21 juillet 2000, lors du concert des Cranberries au festival des Vieilles Charrues.
— Oulà, ça fait un bail !
— Eh oui, j’ai fait des bêtises dans ma jeunesse. Mais j’ai compris que le chanvre indien n’apporte rien de bon. Et on peut très bien être un vrai Breton sans boire et sans fumer !
Debriñ se prononce plus ou moins comme le mot français « débris ». Mais ce verbe breton se traduit par « manger ».
— Les débris que tu vois sont les restes d’une épave du XVIe siècle. Ça te dirait qu’on essaie de retrouver le reste du bateau pour voir s’il y a un fabuleux trésor ?
— Je m’en fiche complètement si ça ne se mange pas !
Echu veut dire « fini » en breton. Cela a sans doute un lien avec « échu » en français.
— Papa, que veut dire « à terme échu » ?
— As-tu fini de poser des questions idiotes, sale morveux ?
— Et toi, as-tu fini de m’insulter au lieu d’avouer tout simplement que tu n’en sais rien ?
E-pad : eh non ! Rien à voir avec les EPHAD ! Ce terme breton signifie « pendant ».
— J’étudie le breton pendant mon séjour en Basse-Bretagne. Mais je ne sais pas avec qui le parler.
— Tu peux aller visiter l’EPHAD qui est à côté de chez moi. Il y a plein de personnes âgées qui ne demandent qu’à parler breton, et même à parler tout court. Et elles seront ravies de se sentir utiles pour toi qui reprends le flambeau : grâce à elles, tu aideras à la langue bretonne à traverser les âges ! 😉
Evit n’a rien à voir avec le verbe « éviter ». Il s’agit de la traduction de la préposition « pour » en breton.
— S’il te plaît, évite de manger du jambon.
— Pourquoi ? Ma religion me le permet…
— Peut-être, mais je ne mange jamais de porc pour des raisons environnementales. En effet, la Bretagne est polluée par les nitrates occasionnés par cet élevage.
Karr-tan : traduit littéralement par « char de feu », ce mot composé est la façon dont le breton exprime le français « voiture ». Évidemment, cette orthographe ne vous dit rien. Mais la prononciation peut laisser croire qu’on dit « carton » avec un fort accent brésilien. Aujourd’hui, on dit tout simplement karr (avec une mutation consonantique devant l’article : ur c’harr).
— J’ai une voiture super écologique. Je l’ai achetée à 15 000 € sur Ar C’horn Mat et je vais l’essayer demain.
— Combien consomme-t-elle ?
— 12 litres aux cents.
— Hein ? Et en quoi c’est écologique ?
— Eh bien, elle est tout en carton : du volant aux pneus en passant par le moteur. Fabrication très peu polluante et 100 % recyclable.
— Mais ton char de feu va brûler dès que tu allumeras le contact. Tu n’as quand même pas mis 15 000 € dans cette m**** ? Montre-moi ton contrat, que je vois s’il y a une clause de rétractation !
— Je n’ai signé aucun contrat. Je gars qui m’a fait la proposition me paraissait honnête. J’ai versé les 15 000 € sur un compte domicilié aux îles Caïman et il m’a envoyé la marchandise. De toute façon, je ne peux plus joindre le vendeur. Je suis retourné sur Ar C’horn Mat pour lui poser une question, mais il avait supprimé son profil…
Korn : rien à voir avec les vaches, les rhinocéros, les tricératops et le dragon de l’Apocalypse ! En breton, korn signifie « coin ». Il y a certainement un lien avec l’anglais « corner ».
— Sais-tu ce qui rend fou un paysan breton ?
— Non.
— Tu le mets dans un pré rond et tu lui dis qu’il y a une corne dans un coin !
Al-laezh se prononce comme le français « à l’aise ». Pourtant, ça n’a rien à voir. En breton, cela signifie « le lait ».
— Tu as vu le lait qui se trouve sur la table ? Il y a au moins 3 litres. Chiche de le boire cul-sec ?
— À l’aise ! Quand il s’agit de boire, je suis toujours là ! Je ne suis pas breton pour rien !
Mignon n’est pas l’équivalent breton de l’anglais cute. Ce terme est la traduction du français « ami », quelle que soit l’apparence et l’attitude de ce dernier.
— Sois mignon et prépare-moi une galette saumon-jambon-chocolat-choux de Bruxelles, s’il te plait !
— Non.
— Et pourquoi donc ? N’es-tu pas mon ami ?
— C’est justement par amitié que je refuse. Ce que tu me demandes de faire est absolument dégueu. J’ai trop d’estime pour toi pour céder à tes pulsions gastro-maso.
Mont veut dire « aller » ou « partir » en breton.
— Que fais-tu pendant les vacances, Jakez ?
— Je pars à l’étranger !
— Où ça ? Au Pays de Galles ? En Irlande ? En Écosse ? À l’île de Man ? En…
— En Normandie ! Mais rassure-toi : je n’irai pas plus loin que le Mont Saint-Michel !
Na n’est pas une façon gamine de narguer autrui en breton ! En français, on le traduirait par « ni ».
« Tu veux le beurre et l’agent du beurre ? Eh bien tu n’auras ni l’un ni l’autre ! Na ! »
Neuze [nözé] signifie « alors » en breton. Phonétiquement, cela fait penser à « nausée ».
— Alors il y a des déchets de sardine et de crabe, du beurre rance, des miettes de kouign-amann, du gras de porc, des épluchures de légume, les étrons de mon chien Ar C’hi avec un peu de mazout d’Erika. Que du naturel ! Qu’en penses-tu ?
— J’en pense que ça me donne une de ces nausées ! Je me sens dans le même état qu’après douze verres de chouchen…
N’ouzon ket signifie « je ne sais pas » en breton. Sur le plan phonétique, ça ressemble au français : « nous f’sons une quête »
— Nous faisons une quête pour un groupe militant basé en Afrique qui soutient l’indépendance de la Bretagne.
— Es-tu sûr que mon argent ira bien à la cause séparatiste ?
— Ah, ça, je ne sais pas ! C’est un mec que j’ai rencontré sur Internet qui me l’a dit. Il avait l’air sympa, donc je lui fais confiance…
NB : « N’… ket » est une double négation, comme « ne… pas » en français. Or le français est la seule langue latine à utiliser ce procédé. Est-ce une influence celtique ? Cela viendrait-il du gaulois ?
Person signifie « curé » en breton et se prononce comme le français « personne ».
— Qui est cette personne là-bas ?
— C’est le père Le Kozh, le curé de notre paroisse. Ou plutôt le recteur, comme on dit dans le Morbihan.
— Comme son nom l’indique, il a l’air très âgé. La relève est-elle assurée ?
Pet : en breton, il ne s’agit ni de flatulences ni de drogue ! Pet ? est un mot interrogatif qui veut dire « combien ? »
— Combien de pets as-tu fumé avant de taguer un triskell sur la voiture de l’ambassadeur de France ?
— Aucun, pardi ! J’ai arrêté le cannabis depuis le dernier concert de Matmatah. En revanche, le chouchen, c’est une autre histoire…
Poatr [‘pot] signifie « gars » ou « garçon » en breton. Eh oui, ça se prononce pareil que « pote » en français. Peut-être même que le mot français est bel et bien d’origine bretonne. Ce serait à vérifier…
— Eh, gars ! Où est le Parlement de Bretagne, s’te plaît ?
— Monsieur, de quel droit m’appelez-vous « gars » et me tutoyez-vous ? Je ne suis pas votre pote, jarnicoton !
Ro ne se réfère pas à l’action de roter. En breton, il s’agit de l’impératif « donne » ???
Sellet signifie « regarder » en breton. Rien à voir avec « la sellette » en français !
— Regarde-moi ce procès inique ! Argan est sur la sellette juste à cause de ses idées séparatistes ?
— Il a quand même entarté le Président français avec un kouign amann et bombardé Matignon de harengs pourris. J’ai l’impression qu’il est davantage jugé pour ses actes que pour ses idées.
— Il y a quand même pire que ça. Étant donné qu’Argan est la traduction bretonne du prénom « Barthélémy », il aurait pu se sentir appelé à faire un massacre…
Stal signifie « magasin » en breton. En français, les stalles sont des pièces de mobilier en bois qui ornent le chœur de certaines églises.
— Tiens, il paraît qu’un nouveau magasin a ouvert. Il s’appelle « Ar stal nevez ». Sais-tu ce qu’ils y vendent ?
— Uniquement des stalles ! C’est un ébéniste qui a monté ça.
— Ça ne doit pas marcher fort ?
— Tu rigoles ? Quand la saison des pardons approche, toutes les églises du coin les appellent pour se faire un coup de neuf !
Tomm-tomm : en breton, tomm signifie « chaud » et tomm-tomm veut donc dire « très chaud ». Eh non : rien à voir avec les GPS !
« Gast ! Ce village en centre-Bretagne est complètement paumé ! Ce sera très chaud d’y aller au feeling. Je préfère utiliser mon GPS TomTom. »
Yen : eh non, rien à voir avec la monnaie japonaise ! En breton, yen signifie « froid ».
— Si la Bretagne devient indépendante, quelle monnaie adopter ? L’euro ? Le dinar breton ? Une monnaie nationale nommée « l’hermine » ?
— La finance est toujours un débat passionné ! En Bretagne, il fait froid. Cela me rappelle le caractère introverti des Japonais. Pourquoi ne pas adopter le yen ?
Cet article vous a plu ? Pourquoi ne pas vous mettre, vous aussi, au breton ? Je vous recommande une méthode bien faite et gratuite sur ce lien. Pour l’avoir testée, je peux vous assurer que la méthode ASSIMIL est encore plus efficace, mais elle est payante. Si cela vous intéresse, n’hésitez pas à consulter ce lien.
Si vous parlez déjà arabe, hébreu ou araméen, il vous sera facile d’apprendre le breton et toutes les langues celtiques. Plus d’explications sur ce lien (en français) et ce lien (en anglais).
Vous êtes breton ou bretonne et vous trouvez que mon article appuie trop sur certains clichés de mauvais goût ? Pour me faire pardonner, je vous propose une chanson qui met en valeur la beauté de cette langue celtique. 😊 Je vous préviens juste qu’il s’agit d’un chant nationaliste, en faveur de l’indépendance de la Bretagne. Les paroles sont traduites en anglais. Peut-être ne serez-vous pas d’accord avec tout, mais rien ne vous empêche de régaler vos oreilles au son d’« Ar chas doñv ‘yelo da ouez » :
Connaissez-vous Duolingo ? C’est une méthode qui permet d’apprendre une langue en ligne gratuitement.
À partir du français, vous pouvez vous perfectionner en anglais, en espagnol, en allemand et en italien.
Mais vous pouvez aussi apprendre l’arabe, le gaélique, l’espéranto, le gallois et plein d’autres langues. Cependant, il vous faudra passer par l’anglais.
Depuis quelques mois, je perfectionne mon arabe grâce à Duolingo. Je peux donc vous assurer que cette application est une bonne méthode pour s’améliorer sur le plan linguistique. Cela est très efficace pour acquérir du vocabulaire. Or le lexique est ce qu’il y a de plus important pour progresser dans une langue.
Mais pour s’améliorer, il faut apprendre en s’amusant ! Or les phrases proposées par Duolingo sont parfois très drôles…
En travaillant mon arabe, voici quelques phrases bizarres que j’ai trouvées :
Tu n’aimes pas les kébabs, mais aujourd’hui, tu veux un kébab. C’est bien ça ?
خالَتي غَريبة لٰكِن لا نَكْرَهُها
hrâlatî rarrîba lâkin lâ nukrrahuhâ.
Ma tante maternelle est bizarre, mais nous ne la haïssons pas.
أفَرِّش أسْنان كَلْبي كُلّ صَباح
‘Afarrrrish ‘asnân kalbî kull sabahh.
Je brosse les dents de mon chien tous les matins.
لِماذا لا تُفَرِّشون أسْنانَكُم؟
Limâza lâ tufarrrrishûn ‘asnânkum?
Pourquoi ne se brossent-ils pas les dents?
Si Duolingo vous permet d’apprendre une langue gratuitement, ce n’est pas la méthode parfaite. En effet, certaines personnes me disent que le rythme n’est pas adapté et qu’elles aimeraient avancer plus vite dans leur apprentissage. J’ai moi-même fait cette expérience en apprenant l’arabe. Pendant les deux premiers mois, je trouvais tout trop facile et je m’ennuyais.
Duolingo vous permet de vous améliorer en langues, mais quel est le revers de la médaille ? Qui est derrière cette application ? Où vont vos données ?
Dans Eco-Translation, Michael Cronin observe qu’en utilisant Duolingo, vous travaillez gratuitement pour la traduction du Web.
« Von Ahn veut exploiter ce pouvoir informatique collectif à des fins de traduction en encourageant les utilisateurs à apprendre une deuxième langue avec Duolingo. À mesure qu’ils progresseront, les élèves seront d’abord invités à traduire des phrases simples. Puis on leur demandera finalement de traduire des extraits de contenu web disponibles en ligne. L’exploitation de ce pouvoir collectif transnational à travers la haute technologie est la réponse de Von Ahn à sa question initiale : “Comment pouvons-nous faire en sorte que 100 millions de personnes traduisent gratuitement le Web vers chaque langue majeure ?” (Von Ahn 2011) »
Je ne sais pas si cela est vrai. Ces propos sur Duolingo n’engagent que Von Ahn et je n’ai pas la preuve que ce dernier dit vrai. S’il a raison, lorsque vous atteignez un niveau avancé, Duolingo utilise vos données pour détruire l’emploi des traducteurs professionnels.
Vous l’avez compris : Duolingo est une méthode intéressante pour apprendre une langue. Parfois, elle vous propose des phrases bizarres, ce qui vous permet de progresser en vous amusant. Mais en tant que professeur de langues et traducteur, j’ai quelques réserves quant à la pleine efficacité et quelques doutes quant à l’éthique de Duolingo. À vous de choisir si vous utilisez cette méthode, et comment vous l’utilisez…
Je ne suis pas le seul à avoir repéré des phrases bizarres sur Duolingo. En effet, la chaîne YouTube Langfocus a publié une vidéo en anglais à ce sujet :
Cet article sur Duolingo vous a plu ? Vous pouvez le relire en anglais sur ce lien.
Vous aussi, vous êtes passionné(e) du monde arabe ?
Ah, l’alcool… Sujet à la fois amusant et dramatique… En cette période qui n’est facile pour personne, l’humour peut tous nous faire du bien. Voici donc quelques chistes de borrachos traduits de l’espagnol. 😊
Néanmoins, peut-on rire de tout ? Les boutades que je vous propose portent sur un sujet sensible. J’ai bien conscience que cela n’est pas drôle pour les personnes qui souffrent d’alcoolisme et leur entourage. Aussi ai-je trié ce qui était publiable et ce qui ne l’était pas. Dans ma vie quotidienne, je côtoie un certain nombre de personnes très portées sur la bouteille. Et je sais qu’elles seraient les premières à rire de ces blagues.
Le but n’est pas de faire la promotion de l’abus d’alcool, mais de prendre les choses au second degré. Alors, bon divertissement et à la vôtre !
Il était une fois un type qui était tellement alcoolique, mais tellement alcoolique que tout le monde l’appelait « le génie ». En effet, chaque fois qu’on débouchait une bouteille, il apparaissait.
L’œil de lynx
Un homme en état d’ivresse s’arrête et regarde bouche bée deux types qui passent dans la rue. — Pourquoi nous regardez-vous comme ça ? Eh oui, nous sommes jumeaux ! — Tous les quatre ???
Quel est votre nom ?
Blessé lors d’une mauvaise chute, un homme en état d’ivresse vient d’être conduit aux urgences. L’infirmière lui nettoie la plaie de la tête avec une éponge imbibée d’eau. Une importante quantité coule sur le corps du patient. — Comment vous appelez-vous ? — Moi ? Comme vous voudrez… — Allez, dites-moi votre nom ! — Vous le savez certainement. N’êtes-vous pas en train de me baptiser ?
Promesse tenue ?
Un mec bourré envoie un message à sa femme : « Mon amour, j’arrive dans une demi-heure. Si je ne suis pas rentré, relis ce message ! »
Pour votre santé, attention à l’abus d’alcool
Un homme en état d’ivresse conduit en zigzag. Une patrouille de police l’arrête donc sur le bas-côté. Sortant de son véhicule, le policier lui dit qu’il va le soumettre à un contrôle d’alcoolémie. Le conducteur gris lui répond : — Je ne peux pas car je souffre d’asthme sévère. Cela peut provoquer un arrêt cardiaque. Le policier lui réplique donc : — Alors nous devrons vous faire une prise de sang. L’ivrogne lui rétorque : — Ce ne sera pas possible car je suis hémophile. Si une plaie est ouverte, je peux mourir d’une hémorragie. Agacé, le policier lui dit : — Alors vous devrez vous soumettre à une analyse d’urine. Le soulard lui répond : — Non, car je suis diabétique. Cela pourrait augmenter mon taux de sucre et me faire mourir. Le policier est maintenant rouge de colère. Hors de lui, il crie au conducteur : — Alors sortez du véhicule et marchez en ligne droite ! Nous allons tester votre équilibre ! À nouveau, le conducteur en état d’ivresse lui réplique : — Ça ne va pas être possible. — Et pourquoi donc ? — Eh bien parce que je suis bourré !!!
Blagues traduites de l’espagnol par Jean O’Creisren
L’exorciste
Deux hommes ivres marchent dans la rue. L’un dit à l’autre : — Je crois que je vais rentrer. Ma femme m’attend pour jouer à l’exorciste. — À l’exorciste ? Et comment on y joue ? — Eh bien, pendant qu’elle me prêche son sermon, je vomis.
La question qui tue
Un groupe de personnes saoules passe dans la rue et s’arrête devant un portail. Ils sonnent à la porte d’une maison et une voix leur répond : — Oui ? — Excusez-moi, est-ce bien ici qu’habite Juan Antonio Rodríguez ? — Oui. — Accepteriez-vous de descendre pour nous dire lequel d’entre nous c’est ?
As-tu trouvé Jésus ?
Un mec bourré voit un groupe de protestants baptistes debout dans une rivière qui pratique le rite du Baptême. Sans y réfléchir à deux fois, il entre dans l’eau en trébuchant, s’approche du prêcheur et reste à côté de lui. Alors celui-ci se retourne, voit le vieil ivrogne et lui demande : — Monsieur, êtes-vous prêt à trouver Jésus ? L’homme en état d’ivresse se retourne vers le prédicateur et lui répond : — Oui, je le suis. Le pasteur l’immerge alors dans l’eau, le laisse sortir et lui demande : — Avez-vous trouvé Jésus ? — Non, répond l’ivrogne. Le prêcheur l’immerge à nouveau un peu plus longtemps. Quand il le sort de l’eau, il lui demande : — Et maintenant, mon frère, as-tu trouvé Jésus ? — Non, répond encore l’homme en état d’ivresse. Agacé, le pasteur le saisit et lui met la tête sous l’eau pendant presque une minute. Énervé, il lui demande une fois de plus : — Pour l’amour du Ciel, as-tu enfin trouvé Jésus ? Le vieil ivrogne s’essuie les yeux et implore, à demi noyé : — Non, putain !!!… Mais… êtes-vous sûr que c’est ici qu’il est tombé ?
Encore un p’tit verre !
Un homme entre dans un bar et demande au serveur : — Sers-moi cinq verres de whisky ! Le serveur les lui sert et l’homme les boit. Puis il lui dit : — Maintenant, sers-moi quatre verres de whisky. Et au bout d’un moment : — Maintenant, tu me seeers trois veeerres de whisky ? Plus tard : — Tuuu me seeers deux auuutres veeerres de whisky ? Puis il lui dit : — Maintenant, seeers-moi un veeerre de whisky ! Et il fait remarquer au serveur : — T’as vu… que… ? Moins je bois, pluuus je suis bourré !
Prière d’un ivrogne
Deux hommes ivres se couchent dans un lit superposé. Celui qui est en haut commence à prier avant de dormir : — Avec Dieu je me couche, avec Dieu je me lève, en présence de la Vierge Marie et de l’Esprit Saint. Sur ce, il tombe du lit et l’homme ivre qui est allongé en bas lui dit : — T’as vu ? Voilà ce qui se passe quand tu dors avec autant de monde !
Dialogue de soûlards
Un type complètement rond rentre chez lui à 3h du matin. Il tourne lentement la clef dans la serrure, sans faire de bruit, pour ne pas réveiller sa femme. Mais cette dernière l’attend, assise dans un fauteuil du salon. Quand il ouvre la porte, elle allume la lumière. Remarquant qu’il a été découvert, l’ivrogne lui dit : Ivrogne : Quoi… ? Épouse : Quoi… quoi ? Ivrogne : Quoi… quoi, ou quoi ? Épouse : Quoi… quoi, ou quoi de quoi ? Ivrogne : Quoi… quoi, ou quoi de quoi, ou quoi ? Épouse : Quoi… quoi, ou quoi de quoi, ou quoi, pourquoi ? Ivrogne : Quoi… quoi, ou quoi de quoi, ou quoi, pourquoi, mais c’est que ? Épouse : C’est que… Où étais-tu ?!? Ivrogne : Ne… ne… ne change pas de conversation !
Rentre avant minuit
Un jeune marié va boire un coup avec ses amis. Il promet à sa femme qu’il sera de retour avant minuit. Mais, comme d’habitude, la fête se prolonge, le type se prend une cuite monumentale et rentre chez lui à trois heures du matin.
Juste au moment où il passe la porte, la pendule sonne trois coups. Craignant que son épouse ne se réveille, le jeune marié imite la sonnerie. « Dang », « dang »… dit-il à neuf reprises pour qu’elle croie qu’il est minuit.
« Cool ! Je m’en suis bien sorti. Je suis sûr qu’elle ne s’est rendu compte de rien », se dit-il juste avant de se coucher.
Le lendemain matin, sa femme lui demande à quelle heure il est rentré. Il lui répond : — À minuit, ma chérie. — D’accord. Dis, Pepe, je crois qu’on va devoir acheter une nouvelle pendule. — Comment ça, une nouvelle pendule ? — Si, si, je t’assure : celle-ci doit être cassée. Tu ne penses pas ? — Mais tu vois bien qu’elle indique parfaitement l’heure qu’il est ! — Et avec quelle perfection ! Cette nuit, elle a sonné 3 fois, elle a fait une pause, elle sonné 4 autres coups, elle s’est raclé la gorge pour s’éclaircir la voix, elle a sonné 3 fois de plus, elle a pété, elle a sonné les 2 derniers coups et elle a éclaté de rire.
Bon voyage !
Trois hommes en état d’ivresse arrivent à la gare. « TAM TAM TA-AM ! Voie 4, le train AVE numéro 1234 à destination de Séville va partir… » Le trio se met à courir. Le chef de gare en aide un à monter, puis en aide un autre. Quand arrive le tour du troisième, le train a déjà pris de la vitesse et il ne peut pas l’y faire entrer. — Je suis désolé, mais c’est trop tard ! — Eh bien eux, ils vont être encore plus désolés… Ils étaient juste venus m’accompagner jusqu’au quai pour me souhaiter un bon voyage !
L’alcool et la conduite
Il était une fois un homme ivre qui monta dans un bus où se tenait beaucoup de monde. S’arrêtant dans l’allée, il annonça : — Ceux qui sont à droite sont des couillons ! Ceux qui sont à gauche sont des idiots ! Ceux de derrière sont des imbéciles ! Ceux de devant sont des cons ! En entendant cela, le conducteur freina brutalement sous l’effet de la surprise. Tout le monde tomba par terre, y compris l’ivrogne. Très énervé, le chauffeur prit ce dernier par le col et lui demanda : — Allez, vas-y, maintenant ! Essaie donc de me dire qui sont les couillons, les idiots, les imbéciles et les cons ! Et le soûlard répondit : — Je ne sais pas ; ils sont tous mélangés !
Le sens du commerce
Un paysan arrive dans un bar avec une radio sous le bras. Il vient la mettre en vente. Près de là, plusieurs hommes sont attablés. Le voyant si humble, ils se mettent d’accord pour lui prendre la radio sans payer un centime. L’un d’entre eux dit aux autres : — Je vous assure qu’après quelques bières, ce péquenot finira par baisser le prix de sa radio à presque rien. Les hommes attablés invitent donc le paysan à s’assoir avec eux. Ils lui demandent : — Combien nous vends-tu ta radio ? — 30 euros, répond-il naïvement. — OK. On se prend quelques bières et on en discute après. Au bout d’un moment, chacun a déjà bu plusieurs demis. L’initiateur de l’arnaque interroge à nouveau sa victime : — Alors, combien la vends-tu ? — Bien, donne-moi 10 euros, répond le paysan. — Ça me semble plus raisonnable. Allez, on t’offre quelques bières de plus ! Après un long moment, il demande à nouveau au paysan : — Et maintenant, combien tu me la vends ? — Donne-moi 5 euros pour que je puisse rentrer à la maison. Espérant pouvoir récupérer la radio gratuitement, l’homme décide de payer une nouvelle tournée. Puis au bout d’un autre long moment, il insiste : — Et maintenant, paysan, combien me la vends-tu ? Ce à quoi le paysan répond : — Je vais te dire la vérité : je voulais vendre ma radio pour pouvoir boire de la bière. Mais comme je suis déjà bourré, j’ai décidé de ne plus la mettre en vente et de rentrer chez moi.
Hypersensibilité
Les personnes en état d’ivresse sont les êtres les plus sensibles au monde… En effet, elles sont les seules capables de ressentir le mouvement de la Terre qui tourne.
Tournée dangereuse
Un mec bourré entre dans un bar. En arrivant, il dit au serveur : — Donnez-moi une bouteille, prenez-en une pour vous et donnez-en une à tous ceux qui sont ici. Le serveur les distribue. Quand elles sont terminées, il présente l’addition à l’ivrogne, qui répond : — Zut ! Je n’ai pas d’argent sur moi, aujourd’hui. Le serveur le sort donc violemment. Le lendemain, le mec bourré retourne au bar et dit : — Donnez-moi une bouteille, prenez-en une pour vous et donnez-en une à tous ceux qui sont ici. Le serveur les distribue. Quand elles sont terminées, il présente l’addition à l’ivrogne, qui répond : — J’ai oublié d’apporter l’argent. Le serveur le sort donc une fois de plus à coups de pieds. Le troisième jour, l’ivrogne revient et commande : — Donnez-moi une bouteille et donnez-en une à tous ceux qui sont ici. Le serveur lui demande : — Et pourquoi n’y en a-t-il pas une pour moi, cette fois-ci ? — Parce que, quand vous buvez, vous devenez violent.
Devinette
Quelle est la différence entre un arbre et un ivrogne ? L’arbre commence au sol et finit à la coupe alors que l’ivrogne commence avec une coupe et finit au sol.
Querelle entre deux poivrots
Deux hommes bien enivrés se disputent devant une maison. L’un dit : « C’est moi qui habite ici ! » L’autre réplique : « Non, c’est moi qui habite ici ! » Avec un tel tapage, la lumière s’allume et une femme se penche à la fenêtre. Les fusillant du regard, elle leur dit : « C’est bien beau, le père et le fils qui passent une bonne soirée ensemble ! »
Mauvaise idée
Un homme entre dans un bar, s’assoit et commande : — Un double whisky !!! Même si, avec ce que j’ai… je ne devrais pas commander ça. — Et qu’avez-vous donc ? — Vingt centimes.
En 1794, a finales de la Revolución Francesa, guillotinan a un sacerdote refractario en la ciudad de Angers. En esa diócesis parcialmente devastada por las guerras de Vandea, al beato Natal Pinot lo veneran como mártir local. Su sacrificio corona una vida totalmente entregada al servicio de los demás. Pero ¿en qué el ejemplo de aquel hombre muerto hace más de 200 años puede servirnos hoy en día?
¿Quién era Natal Pinot?
Nacido en Angers en 1747, Natal es el pequeño de una familia numerosa. A los 18 años, ingresa al seminario mayor y es ordenado sacerdote cinco años después, en 1770. Después de once años como vicario en distintas parroquias, es nombrado capellán para los pacientes incurables del hospital de Angers. Al velar a los enfermos, muestra una devoción ejemplar y todo el mundo lo quiere.
En paralelo con este servicio, prosigue sus estudios en la universidad para que puedan nombrarlo párroco. Una vez conseguido el diploma, es enviado al Louroux-Béconnais, al oeste de Angers, en 1788. Allí presta una atención especial a los pobres. A veces hasta se priva de la comida y de la ropa que necesita. «Les aseguro que esta pobre viuda ha dado más que nadie. Porque todos los demás dieron como ofrenda algo de lo que les sobraba, pero ella, de su indigencia, dio todo lo que tenía para vivir» (Lc 21, 3-4). Lo que Jesús dijo de esa viuda en este fragmento del Evangelio según san Lucas, habría podido decirlo de Natal Pinot.
En 1789 estalla la Revolución Francesa. Al principio, el padre Pinot tiene una opinión más bien positiva respecto a ese cambio. En efecto, éste promete salir de la miseria a los más desfavorecidos. Sin embargo, cuando promulgan la Constitución civil del clero, el párroco del Louroux se opone. En efecto, esta ley obliga a la Iglesia a que se someta al Estado. Los clérigos pasarán a ser funcionarios. A los obispos ya no los nombrará el Papa, sino que los elegirán todos los ciudadanos, sean éstos católicos o no. En este sentido, se puede considerar a los sacerdotes que se oponen a ese texto como defensores de la laicidad. Quieren separar la Iglesia y el Estado. Esos sacerdotes llamados «refractarios» son numerosos en el oeste de Francia. Se niegan a prestar juramento ante la Constitución para permanecer fieles al Papa. En 1791, Natal Pinot explica ese rechazo en una homilía. Entonces los soldados lo detienen.
Después de dos años de cárcel en Baupréau, en el sur del departamento francés de Maine y Loira, ve cambiar las tornas. Estallan las guerras de Vandea. Unos campesinos se sublevan contra la República, en particular para defender a los sacerdotes refractarios. Librado por los rebeldes, Natal regresa a su parroquia, en donde deberá celebrar la misa clandestinamente. En efecto, un sacerdote fiel a la Revolución ha sido nombrado en su lugar y el padre Pinot tendrá que esconderse en casas de parroquianos.
A lo largo del conflicto, el ejército católico y real de Vandea va sufriendo derrotas. Natal está en peligro, pero quiere quedarse con sus feligreses. Los soldados lo buscan, mas sus amigos corren riesgos para que él pueda seguir viviendo en la comarca.
Finalmente, alguien lo delata en febrero de 1794 y lo detienen en la aldea de La Milandrie. Llevado a Angers, no denuncia a ninguna de las personas que lo ayudaron. Su juez es un sacerdote que ha colgado los hábitos. Éste condena a muerte al prisionero, y le propone que suba al patíbulo llevando sus vestidos litúrgicos. ¿Es para provocarlo o para honrarlo? Nadie sabe. Sea lo que sea, Natal acepta alegremente. Entonces es vestido para celebrar la Eucaristía como avanza hacia la guillotina, el viernes, 21 de febrero de 1794, sobre las tres de la tarde. Dicen que en aquel momento pronunció las primeras palabras de la misa tridentina: «Introibo at altare Dei»[1]. Así que su martirio queda asociado con el sacrifico de Cristo en la cruz.
El 31 de octubre de 1926, el Papa Pío XI beatifica a Natal Pinot. Como beato, se le puede rendir culto público únicamente en la diócesis de Angers.
¿Qué nos enseña hoy la vida de Natal Pinot?
Existen muchas formas de ser santo. Cada uno puede serlo en su manera propia. Los cuya santidad reconoció la Iglesia vivieron el Evangelio de forma heroica y/o murieron por su fe. Sus vidas son testimonios, pero el único ejemplo que hemos de imitar es Cristo.
¿Qué testimonio nos aporta la vida del beatoNatal Pinot?
Primero, su sacerdocio ya es un don y un sacrificio. No tuvo miedo de ponerse radicalmente al servicio de los pobres y de los enfermos. En el seguimiento de Natal Pinot, ¡no dudemos en arremangarnos, e incluso a dar desde nuestra pobreza a los que no tienen nada! Existen muchísimas formas de implicarse: tomarse el tiempo para hablar con las personas que mendigan, darles dinero o darles de comer si nos conviene este modo de obrar… También podemos apoyar asociaciones serias que ayudan a los más desfavorecidos. Por ejemplo, podemos donar a Cáritas o a la Sociedad de San Vicente de Paúl. Mas, lo que podemos dar no es solo lo material. Podemos dar nuestro tiempo, nuestras competencias, nuestra oración o nuestra sonrisa.
Por fin, Natal Pinot sufrió el martirio porque quiso permanecer fiel a Cristo. Hoy en día, muchos cristianos siguen siendo perseguidos en numerosos países. ¿Qué hacemos para ellos? Varias asociaciones, como la Ayuda a la Iglesia Necesitada, les proporcionan apoyo. Ahí también, ¡podemos dar nuestro tiempo, nuestro dinero, nuestras competencias y/o simplemente nuestra oración para ayudar a nuestros hermanos y hermanas en la fe! Ellos también nos echarían una mano si estuviéramos en su lugar.
En el seguimiento del párroco del Louroux-Béconnais, una decena de fieles, clérigos y laicos, están comprometidos en el seno del Oratorio del beato Natal Pinot. De diversas sensibilidades eclesiales, tienen en común un sentido social y una atención a los más pobres. En su vida personal, profesional y/o asociativa, ayudan a distintas personas en dificultades: romaníes, inmigrantes, personas que sufren de distintas adicciones, sin techo, personas mayores, personas discapacitadas… Reconocida a la vez por la Iglesia Católica y por el Estado francés, esta asociación trata de seguir a Cristo y al beato. Como pobres entre los pobres, los miembros procuran anunciar el Evangelio a las personas que se encuentran al margen de la sociedad.
¿Y nosotros? ¿Qué hacemos por nuestros hermanos y nuestras hermanas en dificultades? ¿Nos tomamos tiempo para vivir el Evangelio con una caridad radical? ¿Escuchamos a Aquél que dijo: «En esto todos reconocerán que ustedes son mis discípulos: en el amor que se tengan los unos a los otros»?[2]
Beato Natal Pinot, ¡intercede para que sepamos imitar a Jesús!
Jean O’Creisren
Beato Natal Pinot
Presbítero y mártir (1747-1794)
Oh Dios nuestro Padre, te damos gracias por el ejemplo que nos diste mediante la vida del beato Natal Pinot. Le concediste la gracia de luchar en la buena batalla de la unidad de la Iglesia, así como el celo de cuidar a los pobres y de anunciar con amor el Evangelio. Por amor no dudó en prodigar la caridad a los más pequeños que padecían necesidad. Por amor no dudó en abandonarse a ti al ofrecerte su vida en el cadalso. Hasta el último momento cantó tus alabanzas, dejándonos el sumo testimonio del amor. Te rogamos para que, mediante su canonización, la Iglesia reconozca la santidad de su vida. Que su ejemplo nos permita comprender más cómo sacerdotes y laicos están, juntos, al servicio de tu Evangelio según su vocación propia. Que deseemos profundamente la unidad de la Iglesia y que nuestro amor a los pobres sea inagotable. Por su intercesión, concédenos, según tu voluntad, las gracias que te pedimos… Permite por fin que, por la intercesión del beato Natal Pinot, seamos heraldos del Evangelio y prosigamos en el mundo, la obra de Jesucristo, tu Hijo, nuestro Señor, que vive y reina contigo en la unidad del Espíritu Santo, y es Dios por los siglos de los siglos. Amén
Imprimátur: Mons. Emmanuel Delmas, obispo de Angers (18 de abril de 2022)
Si usted consigue gracias por la intercesión del beato, le rogamos se comunique con nosotros a la dirección siguiente: «Oratoire Bx Noël Pinot – Centre Saint Jean – 36 rue Barra – 49000 ANGERS – FRANCIA» o envíe un correo electrónico a: oratoirebxnoelpinot@gmail.com