Il était une fois un royaume nommé Nahouaille-Aquart, dont la capitale était Ydoum-Agnet. Ce pays chrétien vivait en paix avec ses voisins, le royaume de Wassa-Nédy à l’est et l’émirat de Kordoura au sud.
À la cour du roi Patrice VII de Nahouaille-Aquart, tout le monde vivait dans la sobriété et le respect les uns des autres. En effet, le monarque n’aimait pas que les nobles fassent étalage de leurs richesses, et exigeait que tout le monde ait sa place dans le château. Aussi montrait-il l’exemple en vivant simplement, partageant sa fortune avec les plus pauvres. Tout le monde aimait ce bon souverain.
Une fois par an, le roi Patrice VII convoquait vingt-quatre jeunes gens des quatre coins du royaume pour les faire chevaliers. La cérémonie d’adoubement avait lieu le jour de la fête nationale et se poursuivait par un grand banquet.
Ce jour-là, toute la cour était réunie pour l’événement, et les vingt-quatre jeunes gens, agenouillés les uns à côté des autres, recevaient à tour de rôle les coups de l’épée royale sur leurs épaules, puis l’évêque leur imposait sur la tête pour les bénir. Attendant son tour, Habib, de nature assez distraite, regardait les convives. Son regard s’arrêta sur une jeune femme d’une éblouissante beauté. Elle avait le teint clair et les yeux d’un bleu aussi gai qu’un ciel d’été. Sa chevelure blonde rappelait les rayons du soleil. Cette demoiselle avait l’air paisible et son sourire rayonnant rassurait le jeune homme.
Physiquement, Habib n’avait pas le même aspect que cette inconnue. Fils d’immigrés originaires de Kordoura, il était brun, au teint basané. Subjugué par cette sublime beauté, il n’écoutait plus les paroles du cérémonial. Soudain, la jeune femme tourna le regard vers lui. Intimidé, Habib baissa les yeux et fixa le sol. La voix du monarque lui fit relever la tête :
̶ Alors, vous dormez, jeune homme ?
̶ Euh… Non, j’étais juste pensif…
̶ Que voulez-vous ?
̶ Je veux devenir chevalier.
̶ Pourquoi ?
̶ Pour servir Dieu et mon pays, pour défendre les faibles contre l’oppresseur et pour protéger mon peuple.
̶ Au nom de la maison royale de Nahouaille-Aquart, dit le roi en posant la lame de son épée sur les deux épaules de Habib, je te fais chevalier !
̶ Et moi, au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit, je te bénis, ajouta l’évêque. Que Dieu te garde dans ce noble devoir qui t’incombe !
Et c’est ainsi que Habib entra dans la chevalerie. La fête continua avec un joyeux banquet. Alors que le jeune homme piochait quelques victuailles sur le buffet, une voix féminine l’interpella :
̶ Voici le chevalier distrait…
Se retournant, il se trouva face à la jeune femme qu’il avait vue pendant la cérémonie.
̶ Bonjour, répondit-il. Je m’appelle Habib el-Kordourawi, pour vous servir ! Et vous ?
̶ Enchantée ! Je m’appelle Églantine. Vous portez donc un nom arabe. D’où venez-vous ?
̶ Je suis né dans le royaume de Nahouaille-Aquart, mais mes parents sont originaires de Kordoura. Ils ont émigré juste après leur mariage. Et vous, êtes-vous de la famille de l’un de mes compagnons, qui ont été adoubés comme moi aujourd’hui ?
̶ Non, répondit Églantine avec un sourire bienveillant. Je suis la fille du roi.
̶ Oh ! Mais vous êtes donc une princesse ! Je ne savais pas…
̶ N’ayez crainte, il n’y a aucun souci ! Si vous avez accepté la bénédiction de l’évêque, j’imagine que vous êtes chrétien.
̶ Certes. Toute ma famille est chrétienne. Mes parents vivaient en bons termes avec nos voisins juifs et musulmans au pays. Mais ils sont partis pour tenter l’aventure à l’étranger.
*
* *
Ainsi commença une belle amitié entre Habib et Églantine. Il découvrit combien cette jolie jeune femme avait également une belle âme. Il l’aimait en secret, mais n’en parlait à personne. Dans sa prière quotidienne, il la confiait sans cesse au Seigneur. Un soir cependant, il se risqua à aborder le sujet avec l’abbé Nathan, son confesseur.
̶ Merci pour la confiance que tu me fais, répondit le prêtre. Tes sentiments sont beaux, purs, altruistes et désintéressés. Mais n’y croie pas trop…
̶ Comment ça ?
̶ La princesse Églantine est promise en mariage au prince Féhout-Cho, le fils cadet du roi de Wassa-Nédy. C’est ainsi, les princesses ne peuvent épouser que des princes, et non pas d’humbles chevaliers.
̶ Mais… A-t-elle déjà rencontré ce prince ? L’aime-t-elle ? Est-elle d’accord pour l’épouser ?
̶ Elle le rencontrera le jour des fiançailles. Ce mariage n’est pas une question de sentiments. Il s’agit d’une affaire politique, pour assurer la paix entre les deux royaumes. Et comme Patrice VII n’a pas de fils, il compte sur Féhout-Cho pour lui succéder. Quant à toi, oublie Églantine et prépare-toi à servir le futur roi Féhout-Cho Ier, dans convoiter sa future femme.
̶ Mais j’aime Églantine ! Comment pourrais-je l’oublier ? Nous sommes de très bons amis. Je prie pour elle à longueur de journée et…
̶ Eh bien, continue le prier pour elle, mais demande également au Seigneur de t’aider à accepter la réalité. Prie pour Églantine, pour qu’elle soit heureuse auprès de Féhout-Cho et qu’elle soit une bonne reine. Mais toi, ton bonheur ne sera pas auprès d’elle. Donc tu peux d’ores et déjà prier pour celle qui sera vraiment ta femme.
Ces paroles étaient difficiles à entendre pour Habib, mais il fit ce que lui avait dit son confesseur. Après tout, s’il aimait vraiment Églantine, il lui souhaitait d’être heureuse.
Quelques mois plus tard, le jour des fiançailles arriva. Un beau carrosse apparut sur la route de l’est, escorté par des gardes, et s’arrêta sur la place principale d’Ydoum-Agnet. Le peuple et la cour étaient présents pour accueillir l’héritier du trône. Soudain, la porte du carrosse s’ouvrit, et le prince apparut.
En le voyant, tous furent stupéfaits. En effet, il était d’une laideur effrayante, et la princesse Églantine fut prise de dégoût en apercevant son futur mari. Mais elle se dit qu’un corps laid peut cacher une belle âme, et qu’elle découvrirait certainement les vertus de ce jeune homme.
La cérémonie de fiançailles se déroula, et de loin, Habib voyait que son amie avait l’air triste et perdue. Il pria pour elle durant toute la messe :
« Seigneur, je vois bien qu’elle n’a aucune envie d’épouser cet homme. Pourquoi permettez-vous cela ? Je sais que vous aimez Églantine et que vous la voulez heureuse. Si elle peut être heureuse avec ce type, faites naître de l’amour entre eux. Sinon, faites que ce mariage n’ait pas lieu… »
Lors du repas, les deux fiancés étaient assis l’un à côté de l’autre. Le prince Féhout-Cho monopolisait la conversation, faisant montre de son savoir et de son humour. En effet, il était intelligent, bon orateur et très drôle. Il faisait rire Églantine et les autres.
Après le dessert, les valets débarrassèrent, et les fiancés se retirèrent. Une fois qu’ils étaient seuls, Féhout-Cho saisit violemment la princesse et tenta de l’embrasser. Dégoûtée, elle se débattit et cria.
̶ Mais enfin, ma mie ! s’indigna le prince, nous serons un jour mari et femme ; nous pouvons donc nous embrasser !
̶ Non, je ne veux pas ! répondit-elle.
̶ Mais laissez-vous faire, pauvre garce ! Ahhh ! cria-t-il soudainement.
En effet, il sentit sous sa gorge une lame froide.
̶ Lâche-la ! dit Habib, qui se tenait derrière le prince.
Tremblant, Féhout-Cho leva les mains au ciel et laissa partir Églantine. Habib baissa son arme et le prince se retourna. Les yeux noirs et expressifs du chevalier lançaient à son adversaire un regard accusateur. Pour sa défense, celui-ci rétorqua :
̶ Qui es-tu, toi, traître de Sarrasin ? Comment oses-tu m’interrompre quand je courtise ma fiancée ? Ne sais-tu pas que je suis ton futur roi ?
̶ Je ne permettrai pas qu’un porc comme toi règne sur Nahouaille-Aquart et tu n’épouseras certainement pas la princesse Églantine. Elle mérite bien mieux qu’un enfant gâté comme toi !
̶ Ça ne se passera pas comme ça ! répliqua Féhout-Cho avec fureur. Mon père n’acceptera pas qu’on me traite ainsi !
Pendant ce temps, Églantine s’en alla tout raconter au roi, et celui-ci en fut terriblement attristé. Une fois que Féhout-Cho fut retourné à Wassa-Nédy, Patrice VII y envoya un courrier pour annoncer que le mariage n’aurait pas lieu. Quelques jours plus tard, Wassa-Nédy déclara la guerre au royaume de Nahouaille-Aquart.
Dès qu’il apprit la nouvelle, le roi Patrice convoqua Habib.
̶ Tu te doutes bien de la cause de ce conflit, dit le monarque.
̶ Oui, Votre Majesté. Je sais que tout est ma faute, mais je n’ai pas toléré qu’on traite ainsi votre fille.
̶ Tu as très bien fait, Habib. Je te félicite de l’avoir défendue. Il est hors de question qu’elle épouse un type pareil et que mon bon royaume soit administré par cet énergumène. Si je t’ai fait venir ici, c’est parce que je compte sur toi pour une mission spéciale. En effet, je te demande d’aller à Kordoura pour négocier avec l’émir un traité d’alliance. Les troupes de Wassa-Nédy sont bien plus nombreuses et puissantes que les nôtres et nous ne tiendrons pas longtemps sans l’aide de nos voisins du sud. Comme ta famille est originaire de ce pays et comme tu parles sa langue, tu es certainement le mieux placé pour diriger cette ambassade.
̶ Vous pouvez compter sur moi, Votre Majesté !
Le lendemain, dès l’aube, Habib partit avec quelques cadeaux et une escorte. Depuis une fenêtre du donjon, Églantine regarda les voyageurs se diriger vers le midi. Depuis ces beaux yeux clairs, des larmes coulaient sur ses joues blanches. « Mon Dieu, pria-t-elle, protégez ce preux chevalier ! Faites qu’il ne lui arrive rien ! »
Après un voyage qui se déroula sans incident majeur, Habib et ses compagnons furent bien accueillis au palais de l’émir. Celui-ci leur déclara :
« Mes chers amis, c’est sans hésiter que j’entrerai en guerre contre Wassa-Nédy aux côtés du bon roi Patrice. Cela fait des années que ces barbares menacent nos frontières et terrorisent notre population. J’avais justement envie de les attaquer, mais mon armée est moins puissante que la leur. En m’alliant avec Nahouaille-Aquart, je suis sûr que nous les vaincrons ! »
Le jeune chevalier s’en alla porter la nouvelle au monarque, et les hostilités commencèrent. Les ennemis se livrèrent bataille dans la plaine de Mouwal-Jiza, à la frontière entre les trois pays. Les chevaliers de Nahouaille-Aquart se tenaient prêts sur leurs destriers, tandis que les moudjahidines de Kordoura surplombaient le champ de bataille du haut de leurs dromadaires. Habib était chargé de faire l’interprète entre les uns et les autres afin de coordonner les actions communes. Soudain, on entendit un grand vacarme.
Une armée gigantesque apparut à l’autre bout de la plaine. Des soldats armés jusqu’aux dents marchaient au pas, leurs armures provoquant un bruit métallique à faire frissonner les plus braves des guerriers. Bien que preux chevalier, Habib avait peur. Il pria ainsi :
« Mon Dieu, je vais peut-être mourir aujourd’hui. Que Votre volonté soit faite. Je suis chevalier ; je dois me battre pour mon pays jusqu’à la mort. Je le ferai. Je défendrai ma patrie pour la belle Églantine, pour qu’elle puisse vivre dans un pays en paix. »
Puis la bataille commença. Les troupes des deux camps se lancèrent dans un combat sans merci, et Habib luttait avec force, comme porté par une puissance qui lui était inconnue. Le simple fait de penser à son amie lui donnait une vigueur insoupçonnée, jusqu’à ce que sa poitrine fût traversée par une flèche ennemie…
*
* *
Raphaël Ben David changea les pansements du blessé. Cela faisait trois jours que Habib était entre la vie et la mort.
̶ Va-t-il s’en sortir ? demanda l’abbé Nathan.
̶ Il y a vraiment très peu d’espoir, répondit le médecin. Mieux vaut commencer à prier pour le salut de son âme.
̶ Je vais donc lui donner les derniers sacrements…
Le prêtre avait à peine dit ces mots que Habib ouvrit les yeux, toussa et demanda :
̶ Où suis-je ?
̶ Dans le monastère Saint-Lazare, tout près de la plaine de Mouwal-Jiza.
̶ Mouwal-Jiza ! Mon Dieu, la bataille ! Comment s’est-elle terminée ?
̶ Nous l’avons gagnée, reprit le prêtre en souriant. Wassa-Nédy s’est rendu et un traité de paix a été signé.
Habib se leva, puis commença à chanter et à danser de joie.
̶ Mais… C’est impossible ! lança le docteur Raphaël. Il y a deux minutes, il était à l’agonie, et maintenant, il est en pleine forme, à croire que sa blessure est complètement cicatrisée.
En effet, le jeune homme enleva son pansement, et tout le monde put constater qu’il était pleinement guéri.
̶ C’est un miracle ! s’émerveilla le l’abbé Nathan. Cher Habib, je pense qu’une bonne âme a beaucoup prié pour toi…
̶ Je le pense aussi, s’écria une voix féminine qui venait de derrière le chevalier.
Le jeune homme se retourna et aperçut la princesse Églantine. Il courut vers elle, et s’agenouilla, lui tenant la main.
̶ Églantine, ô ma chère Églantine ! J’ai vu la mort de près, j’ai vu un tunnel au bout duquel luisait une lumière éblouissante, mais je sentais qu’une force me retenait sur Terre. Et cette force, c’était toi ! Oui, je t’aime ! C’est grâce à toi que je suis en vie, grâce à ta prière et grâce à l’amour que j’ai pour toi.
̶ Moi aussi, je t’aime, ô mon beau chevalier Habib ! Tu n’imagines pas combien j’ai prié, pleuré, jeûné pour que tu vives… Je t’aime de tout mon cœur et je suis prêt à te donner ma vie.
̶ Quelle bonne nouvelle ! C’est le plus beau jour de ma vie ! Mais… ton père ? Acceptera-t-il qu’une princesse comme toi épouse le modeste chevalier que je suis ?
̶ Qui a dit que tu n’étais qu’un « modeste chevalier » ? interrogea une voix forte.
Les amoureux se retournèrent et virent le roi Patrice qui avançait avec sérénité.
̶ Tu ne sais pas encore, reprit le souverain, que c’est grâce à toi que nous avons gagné la bataille, mon cher Habib…
̶ Comment ça ? répondit le chevalier, tout étonné.
̶ Comment ça ? Eh bien, premièrement, c’est grâce à toi que nous avons pu établir une alliance avec l’émir de Kordoura, ce qui a doublé nos effectifs. Et d’autre part, tu t’es battu avec une telle force que les chevaliers et les moudjahidines se sont sentis encouragés, tandis que les soldats de Wassa-Nédy ont pris peur. Ils ont même fini par abandonner le champ de bataille. Tu nous as donc fait gagner la guerre. Aussi, pour te récompenser, je t’offre ce que tu désires le plus, à savoir la main de ma fille, ce qui signifie également que tu me succéderas sur le trône de Nahouaille-Aquart après ma mort.
̶ Majesté, je ne sais comment vous remercier !
̶ Moi, je sais : en étant un bon époux pour ma fille, un bon père pour mes petits-enfants et un bon roi pour mes sujets.
̶ Mais un bon roi chrétien, reprit l’abbé Nathan, doit aussi aimer et respecter ses adversaires. Il doit également prier pour eux. Ainsi, cher Habib, chère Églantine, je vous demande de prier pour votre ennemi Féhout-Cho, qui est malheureux. Priez pour qu’il découvre la joie d’être aimé et se convertisse.
̶ Nous vous le promettons ! répondirent en cœur les deux amoureux.
*
* *
Et c’est ainsi que le modeste chevalier, fils d’étrangers et sauveur de son pays, épousa la belle princesse Églantine. Ils eurent de nombreux enfants, et le règne de Habib Ier de Nahouaille-Aquart fut une période de paix, de prospérité et de bonheur pour tout le royaume.
Quant au prince Féhout-Cho, il épousa Jamila, la fille de l’émir de Kordoura. Elle le trouvait beau, intelligent et drôle, et cet amour était réciproque. La défaite lui avait appris à devenir humble, et son échec lui apporta beaucoup. Il signa un traité de paix avec l’émirat, et c’est à cette occasion qu’il rencontra la princesse. Avant de se fiancer, il se rendit à Ydoum-Agnet pour demander pardon à Églantine, à toute la famille royale et à tous les habitants de Nahouaille-Aquart. Ce pardon lui fut accordé et il se convertit. À la mort de son père, il monta sur le trône de Wassa-Nédy, et administra son royaume avec justice. Sous le règne de Habib Ier et de Féhout-Cho IX, toute la région vécut en paix, pour le plus grand bonheur de ses habitants.
S’il ne s’agit que d’une histoire, une chose est vraie : l’amour et la prière peuvent faire des miracles. J’en suis témoin. Parfois, nous avons l’impression que le mal triomphe et que nous ne pouvons rien y faire. Mais quand on aime et quand on prie, Dieu nous donne toujours ce dont nous avons besoin pour être heureux. Il nous aime et veut notre bonheur, et si nous lui faisons confiance, il fera de grandes choses, même au-delà de ce que nous pouvons espérer, même changer les cœurs les plus endurcis.
FIN
Vous aussi, vous aimez les belles histoires ?
Vous aimerez :
On récolte ce que l’on sème…
Unis par le Camino : Jean O’Creisren publie son premier roman
Le pouvoir de l’amour
La fable de la fougère et du bambou, à lire dans les moments difficiles
Terra Botanica
Érase una vez tres árboles
Vous aussi, vous croyez que l’amour et la prière peuvent changer le monde… ou vous avez du mal à y croire ?
N’hésitez pas à lire :
Mon corps sous le regard de Dieu
Que peuvent nous apporter les personnes en situation de handicap ?
Espérer l’inespéré
Je cherche la représentation du Christ
L’argot des cathos
Envie d’acheter des vêtements durables ?
Quel est le sens de Noël ?
Bx Noël Pinot : quel exemple pour nous aujourd’hui ?
Des arguments pour évangéliser
On récolte ce que l’on sème…
Don des langues : le point de vue d’un linguiste sur la Pentecôte
Le pouvoir de l’amour
Une rencontre incroyable sur le chemin de Compostelle
Qu’est-ce que la liberté ?
Unis par le Camino : Jean O’Creisren publie son premier roman
Terra Botanica