Vous aimez les langues ? Vous aimez jouer avec les mots, rigoler, refaire le monde ? Délires de linguiste est fait pour vous ! Bienvenus sur le blog de Jean O'Creisren !
Qu’y a-t-il de commun entre Albane, Jonaz, Maëlwenn, Hakam, Scratch et Girolamo ?
Apparemment, tout les différencie : une jeune femme au cœur d’or qui parle aussi bien anglais que russe, deux Bretons aussi têtus l’un que l’autre, un chirurgien algérien qui a tout abandonné pour commencer une licence de droit, un SDF alcoolique, ainsi qu’un traducteur italien à la fois fervent catholique et fan du groupe anarchiste Ska-P.
Pourtant, ils vont cheminer ensemble vers Saint-Jacques-de-Compostelle. Ils vont affronter les mêmes épreuves sur un pied d’égalité. Avec les autres pèlerins, ils formeront une communauté très hétérogène, mais solidaire. Tous marchent pour une raison singulière, qu’ils en aient conscience ou non. Trouveront-ils ce qu’ils recherchent en cours de route ?
Vous aimez lire les articles de « Délires de linguiste » ? Quatre ans après avoir lancé ce blog, je publie Unis par le Camino. Ce roman original se développe autour du Chemin de Compostelle. Différents personnages évoluent au cœur de cette Espagne que j’aime tellement. Vous retrouverez dans cet ouvrage ma passion pour les langues, mon goût de l’aventure et une bonne dose d’humour.
Un jeune père de famille qui a lu la première version m’a confié que c’est le genre de lecture que l’on peut recommander à des adolescents. D’après lui, ce roman les hisse vers le monde des grands, avec des réflexions intéressantes d’un point de vue culturel et philosophique, ainsi qu’un idéal sain concernant le goût de l’effort, les relations humaines et les questions affectives.
Cette idée de lecture vous intéresse ? Vous pouvez commander le livre sur le site de l’éditeur.
Vous pouvez également vous le procurer en librairie. Voici les références bibliographiques :
O’CREISREN. Unis par le Camino : une quête de sens sur le chemin de Compostelle. Saint-Ouen : Les Éditions du Net, 2023.
Il y a quelques mois, je me suis fait avoir par un commercial sans scrupules. Après être tombé dans le panneau, je me suis vengé d’une manière digne d’un traducteur de documents juridiques…
En effet, l’un de mes amis est un excellent commercial. Dans cet article, nous l’appellerons Aurélien Baratin. Il y a quelques mois, il a réussi à me faire avaler une énormité. Tout a commencé quand il m’a envoyé une photo de lui en robe d’avocat…
Jean O’Creisren : Oui. Tu es devenu avocat ? (NDLR : je n’étais absolument pas sérieux en posant cette première question)
Aurélien Baratin : Oui. Cela fait 8 ans que je travaille sur le concours du barreau dans l’ombre, et la récompense est enfin tombée.
Jean O’Creisren : Si c’était vrai, tu serais le seul mec que je connaisse qui soit devenu avocat sans suivre au préalable un cursus de droit. 😉
Aurélien Baratin : J’en ai suivi [sic]. Mon diplôme à l’École des Baratineurs m’a fait valider des UE de droit et j’ai complété avec une formation à distance. Très peu de personnes autour de moi le savaient. Tu n’as pas remarqué dans la bibliothèque de l’appart pas mal de manuels de droit ?
Jean O’Creisren : Peut-être. C’est donc vrai ? Si oui, félicitations ! Mais je te croirai à 100 % quand tu auras mis à jour ton profil LinkedIn… et je serai ravi de recommander ta compétence « droit ». 😊
Aurélien Baratin : Merci, mais je ne compte pas exercer tout de suite.
Jean O’Creisren : C’est vrai que tu dois d’abord suivre 18 mois de cours et de stage dans une école d’avocats… Où suivras-tu ta formation ? Au fait, pourrais-tu me montrer ton attestation de réussite au concours du barreau ?
Aurélien Baratin : J’ai tout fait à distance, Jean.
Jean O’Creisren : Montre-moi une preuve que tu es reçu !
Aurélien Baratin : Pour le stage, je me suis arrangé avec maître Rilleul-Esteyte, un ami avocat sur Angers spécialisé en droit immobilier. Mon diplôme à l’École des Baratineurs m’avait déjà fait valider plein de choses en droit immo et de la construction.
Jean O’Creisren : Ok. Je vois que cet avocat existe et que tu es bien en lien avec lui sur LinkedIn. Comme tu es du genre à essayer de me faire marcher et comme je n’étais absolument pas au courant que tu souhaitais devenir avocat, j’ai quand même du mal à te croire. Mais si c’est vrai, chapeau !
Aurélien Baratin : J’allais t’envoyer un message salé car j’ai eu l’impression que tu commençais à me sous-estimer et à penser que c’était impossible pour moi. Tu peux demander à maître Rilleul-Esteyte. Je vais faire une soirée l’an prochain et il y sera, bien entendu. Tu peux également en parler avec Yves Carré quand tu le verras puisqu’on a le projet de s’associer.
Là-dessus, j’ai fini par céder et j’ai félicité ledit Aurélien. J’ai vu Me Yves Carré à une soirée chez des amis communs et je suis passé pour une andouille devant tout le monde car lui n’était au courant de rien. Je me suis donc vengé en envoyant ce message au commercial malhonnête. Je me suis permis de revisiter et de complexifier une blague bien connue pour piéger les juristes :
« Salut Aurélien ! Comment vas-tu ? Je rentre d’une soirée où j’ai vu Yves Carré. Il m’a donné plus de détails sur votre cabinet d’avocats. Beau projet ! 😊 Je suis ravi de savoir que tu te spécialises dans les questions de fiducies immobilières.
D’ailleurs, il se trouve que j’ai un ami qui est concerné et je serais preneur de tes précieux conseils à ce sujet. Son père est constituant d’une fiducie familiale et il détient notamment cinq maisons dans un lotissement. Mon ami (dont je dois taire le nom pour des raisons de confidentialité) est fiduciaire et gère ce patrimoine pour l’ensemble de la fratrie. Ils sont donc 5 frères et sœurs voisins. Mon ami est le cadet, mais comme l’aînée est une fille, c’est lui que le notaire a nommé fidéicommissaire en vertu de la loi salique. Ledit ami est donc voisin de sa sœur aînée et il se trouve qu’un œuf de requin-marteau halicorne a été retrouvé sur le muret qui sépare les deux jardins. Comme tu peux le vérifier sur Internet, cet animal est menacé. Ainsi, un œuf de ce poisson est d’une extrême rareté et constitue un vrai trésor. Toutefois, l’inventeur dudit trésor n’est pas l’un quelconque des voisins, mais leur neveu de 9 ans. Comme ce dernier est mineur, le trésor en question revient-il aux responsables légaux de l’inventeurs susmentionné, au constituant de la fiducie, au fiduciaire ou à sa sœur voisine et aînée ? »
Notre baratineur préféré a répondu avec humour en me disant que, comme avocat, il facturerait ses précieux conseils à prix d’or. Certes, le commercial peu scrupuleux qu’il est s’y connaît mieux que moi en techniques de manipulation. Mais le linguiste rêveur que je suis le bat en rédaction juridique. Voici la réponse à mon énigme :
« Effectivement, un œuf de requin-marteau halicorne constitue un trésor d’une extrême rareté. En effet, ce poisson est vivipare et ne pond donc pas d’œufs. La rareté d’un tel trésor n’a d’égal que celle des dragons et des licornes. »
Bref, tout cela pour dire que mon ami est un excellent commercial. S’il n’eut été mon ami, je l’aurais envoyé promener au même titre que les vendeurs, colporteurs et autres arnaqueurs qui essaient de temps à autres de me voler mon pognon.
« Le smartphone est-il fait pour l’homme ou l’homme est-il fait pour le smartphone ? »
« L’avenir ne peut arriver que si le présent a fini son œuvre. »
« La tradition, c’est du Passé qui n’arrive pas à mourir. »
« La philosophie, c’est le courage de la raison. »
« 2 + 2 = 4 »
« Vous voulez savoir comment faire rire ? C’est très simple : il suffit d’être drôle. »
« Je n’ai plus aucun souvenir de ma meilleure blague puisque j’étais complètement bourré. » (NDLR : en écrivant cette pensée, Laurent Jouet a menti car il ne boit jamais d’alcool)
« En général, on est toujours d’accord avec soi-même. »
« Si le rire devenait payant, les gros radins arrêteraient de rigoler. »
Une blague est une fausse vérité.
Putain ! On a le pire professeur de philosophie au monde !
« L’humour est la preuve irréfutable que l’homme ne peut se contenter du sérieux. »
« L’humour est un piège tendu à l’intelligence. »
« L’humour a-t-il sens ? Non, aucun, mais ce n’est pas une raison pour arrêter de rigoler. »
« On peut faire semblant de rigoler, mais on ne peut pas vendre son rire. »
« Personne ne s’arrête de rigoler pour aller au boulot. »
« Amour et humour sont des choses dont un ne peut pas se passer. »
« Comment gouverner un pays dans lequel chaque mythe a cent fois plus d’importance que chaque réalité ? »
« La souffrance, c’est l’intimité la plus profonde, donc peu de choses extérieures peuvent y pénétrer. »
« Une guerre est une machine à produire des héros à partir de cadavres. »
« Une guerre conventionnelle s’arrête toujours faute de combattants disponibles. Une guerre technologique peut durer indéfiniment. Une guerre sans morts peut être une guerre sans fin. »
« Pour un bon boucher, le top des végans, c’est celui qu’il a lui-même découpé en tranches. Et réciproquement pour un végan convaincu. »
« Si tu attrapes la COVID, saisis-la comme une opportunité de te dépasser et de donner le meilleur de toi-même ! »
« En ce jour de COVID, je vais lire des poèmes de Paul Verlaine, même si je sais très bien que ce n’est pas un traitement efficace contre cette maladie. »
« Tout homme a droit au sourire. Chaque sourire en moins fait moins vivre au bout du compte. »
« L’athéisme est une opinion discutable, jamais une solution à tous les problèmes. »
« Beaucoup de gens reconnaissent la présence de Dieu dans la beauté humaine, ce dont on ne parle jamais par peur de verser dans la luxure. »
« Le pape tient son autorité de Dieu seul, donc aucun homme ne peut la lui retirer. »
« Le pape est peut-être l’homme qui dispose de la plus grande liberté de parole dans le monde entier. » NDLR : il faudrait demander au principal intéressé ce qu’il en pense. En effet, j’imagine que le Saint-Père doit faire preuve de beaucoup d’auto-censure du fait que son message sera entendu par des milliards d’êtres humains, doit toujours tirer vers le haut, dire la vérité et doit donner une image optimale du catholicisme sans contredire la doctrine de l’Église. Qu’en pensez-vous?
« La principale barrière au développement est le multilinguisme. Comment développer la Papouasie-Nouvelle-Guinée, où l’on parle plus de 800 langues différentes ?
Réponse du linguiste : « sur Terre, aucune langue n’est de trop et toutes sont aussi sacrées les unes que les autres; l’homme peut prier Dieu dans toutes les langues ». »
« Le génie de l’homme ne s’explique pas, quel que soit le domaine humain en question. »
« Il y a de moins en moins d’échanges d’arguments et de plus en plus d’échanges d’insultes. »
« Chaque personne qui veut se faire connaître sur les réseaux sociaux ou y défendre une cause ne peut qu’échouer car tous les hommes ressentent beaucoup plus de plaisir quand ils parlent que quand ils écoutent. »
« Mille erreurs valent beaucoup moins qu’une seule vérité. »
« Pour éviter de s’ennuyer, l’homme a intérêt à diversifier au maximum ses erreurs et ses illusions propres. »
« Le porno est une source de frustration pour nous tous qui n’avons pas un corps aussi parfait. »
« Il ne manque qu’une seule chose aux Qataris : le manque. »
« Je pense qu’il faut sortir de la question : « la Bible et le Coran sont-ils d’origine divine ? » Le plus important est de savoir s’ils ont fait progresser l’humanité depuis leur apparition. »
« Le transhumanisme est la haine de l’humanité avant toute autre chose. »
« Pour les transhumanistes, la mort n’est pas la sœur jumelle de la vie, mais juste un accident de parcours inacceptable. »
« Le transhumanisme est la première révolution organisée par les plus riches du monde. C’est la révolution d’Elon Musk, de Jeff Bezos et autres géants d’Internet. »
« Le système politique français ne permet pas de bien gouverner, mais de bien s’opposer. »
« Dans une démocratie, pour qu’une décision soit légitime, il faut qu’elle soit contestée au moins par une personne. »
« La foule fait chuter toutes les républiques mais n’en gouverne aucune. »
« Le communisme était un mariage forcé entre l’homme et la matière. Le capitalisme est un mariage d’amour entre l’homme et l’argent. »
« Entre la patrie et le profit, le capitalisme fait toujours le même choix. »
« Le capitalisme est toujours patriote, du moment que ça ne lui coûte rien. »
« Hitler a détruit des hommes par millions. Mais il n’a jamais détruit la dignité d’aucune de ses victimes. »
« Le génie est un titre qu’on ne peut jamais se décerner à soi-même. »
« Le génie peut trouver dans son propre génie une empreinte du Créateur. »
« Le culte du bon sens, c’est la religion de l’homme qui ne veut jamais rien examiner en profondeur. »
« Le bon sens des uns n’est jamais le bon sens des autres. »
« La folie résiste toujours au bon sens. »
« Est-ce la philosophie qui rend fou ? Ou est-ce que les fous sont depuis toujours davantage attirés par la philosophie que par d’autres disciplines ? » NDLR : Laurent Jouet est passionné par la philosophie et assume tout à fait ses côtés complètement zinzin.
« En sciences, il faut toujours prouver qu’on a raison du début à la fin. Les philosophes, eux, bénéficient tous d’une sorte de présomption de vérité et de sagesse. »
« Un poète vit grâce au langage et aussi pour le langage. »
« Un poète est un amant fidèle et passionné du langage. »
« Pour un poète, le langage n’est pas seulement un moyen pour communiquer, mais aussi une fin en soi. »
« Un poète, c’est quelqu’un qui n’a besoin que de quelques mots pour atteindre le sommet du Mont Blanc. »
« Pour connaître Dieu, il vaut mieux être curieux qu’intelligent. »
« Tous les hommes ont vocation à s’aimer et il n’y a aucune excuse pour ceux qui ne le font pas. »
« La haine peut tout détruire, sauf l’amour. »
« La vie est un privilège accordé à tous les hommes. »
« La vie mérite un sourire. »
« Le quotidien est le mauvais visage de l’universel. »
« Dans une société d’indifférence, des hommes meurent d’être uniquement eux-mêmes. »
« La petite indifférence de chaque jour a un coût social monumental. »
« Se révolter contre le malheur est une perte d’énergie considérable qui empêche de lutter contre lui. »
« Résiste encore, toi qui ne fais que reculer. »
« Si les femmes sont partout, comment les hommes peuvent-ils affirmer leur masculinité ? »
« L’existence de l’humanité ne tient qu’à un fil. »
« L’histoire humaine toute entière n’est qu’un long inachèvement de tous les désirs humains. »
« Si le plus riche est aussi le plus con, ça peut mal finir. »
« Le relativisme moral n’est pas d’abord fondé sur le respect des différences, mais sur une crainte de juger. »
« Le relativisme moral absolu implique de tout tolérer, y compris ce que l’homme peut faire de pire. »
« Sans intériorité, rien n’est possible. »
« Il faut savoir se cacher au fond de soi-même pour ne pas se faire voler par n’importe quoi. »
« Nous sommes tous des nains sur le plan spirituel. »
« Penser, c’est se réconcilier avec l’imprévisible. »
« Penser, c’est le moyen de prendre le pouvoir sur le monde. »
« Netflix : l’urgence de ne rien faire. »
« À la maternité, les enfants n’ont que leur corps en commun. Pour le reste, ils vivent déjà sur des planètes différentes. »
« De nos jours, on devient vieux sans devenir mûr. »
« On a perdu l’art de vieillir. »
« Les vieux ne veulent renoncer à rien. Ils ont droit au bonheur, comme les autres. »
« L’aptitude au renoncement est l’une des choses qui manque le plus aujourd’hui. »
« Le choix donne de la valeur aux choses. »
« L’homme vit dans un monde qui ne s’arrête plus. »
« Le monde semble échapper le plus en plus à l’homme. »
« Ne jamais rien changer sécurise tout le monde mais empêche tout progrès. »
« Un progrès est une rupture avec une tradition ou une habitude. »
« Le progrès est le grand cimetière des choses que l’on n’utilise plus. »
« Le progrès circule sans autorisation. »
« Notre génération est du bon côté de l’histoire du progrès. »
« Le progrès est toujours une tentative de simplification. »
« Les arts évoluent mais ne progressent pas. »
« Progrès rime avec regret. »
Pensées originales de Laurent Jouet choisies par Jean O’Creisren pour ce blog
et publiées avec l’autorisation de l’auteur
Vous aussi, vous aimez réfléchir sur des thèmes profonds ?
Rire, c’est important ! Photo de Helena Lopes sur Pexels.com
Sur ce blog, vous pourrez lire différents articles humoristiques. Pour la rigolade de novembre, je vous propose de laisser la parole à Laurent Jouet, un ami athée très intrigué par le catholicisme. Si cela vous intéresse, vous pourrez lire ses très nombreux commentaires de questionnement métaphysique en bas de mon article « Des arguments pour évangéliser ». Souhaitant séduire une jeune catho, il s’est montré créatif avec cette trentaine de blagues originales. Les propos qu’il y tient sont souvent à prendre au second degré et n’engagent que lui. J’espère que ces blagues vous plairont… Bonne rigolade et bonne lecture !
Pourquoi Jésus n’ose-t-il pas revenir sur Terre ?
C’est normal car il se souvient que tout ne s’est pas très bien passé la première fois !
Avec Dieu, on ne peut être sûrs de rien : il nous donne la vie, puis il la reprend et à la fin, on ressuscite. J’espère qu’il ne va pas encore changer d’avis !
Le latin est une langue morte, mais certains professeurs en vivent plutôt bien.
Avant, on pouvait séparer les sports de riches et les sports de pauvres. Si, demain, le Qatar se lance dans la pétanque, ce sera plus difficile…
Le sport est devenu un spectacle de qualité que nous n’avons plus aucune raison de pratiquer. En effet, par rapport aux meilleurs, nous sommes tous aussi nuls.
De nos jours, on parle souvent de « culte du sport ». Moi, j’y vois plutôt un remord face à la sédentarité.
Decathlon et McDonald’s sont liés par un accord secret. L’un nous fait grossir pour que nous finissions chez l’autre.
Un bel homme et une belle femme font un très beau couple. Un très bel homme et une très belle femme font juste du cinéma.
Dieu est-il encore parmi nous ?
Oui, surtout quand il est absent !
Peut-on se passer de Dieu ? Oui. Peut-on se passer de notre téléphone ? Non. Je suis content qu’à notre époque, enfin, les gens aient retrouvé le sens des priorités. 😉
Pourquoi Dieu est-il proche des supporter des club sportifs ?
Parce qu’avant chaque match, ce sont toujours eux les plus pieux !
Pourquoi Jésus n’est-il pas chinois ?
Je n’en sais rien du tout. Heureusement en tout cas, car si le Vatican était à Pékin, le voyage coûterait une fortune !!!
Pourquoi les gens sont-ils devenus athées ? Par fidélité absolue au détachement total.
Ce qui manque aux athées pour être pleinement heureux, c’est un pape qu’on puisse critiquer sur tous les sujets à volonté !!!
Pourquoi Dieu a-t-il sauvé les hommes ?
C’est quoi cette question de merde ? Tu aurais préféré qu’il sauve les baleines ?
Ô toi, la jeune grenouille de bénitier que je cherche à séduire en écrivant ces blagues, pourquoi Jésus et Marie me préfèrent par rapport à toi ?
Parce qu’eux aussi ont droit à des vacances…
À Lourdes, il y a des problèmes de fraude : ils se font du blé en revendant les fauteuils roulants des miraculés.
Pourquoi l’Église nous demande-t-elle d’être patients ? Je ne sais pas, j’ai posé la question à un prêtre et il m’a dit de patienter pour la réponse.
Pourquoi prier ne sert à rien ? Parce que, si on demande quelque chose, il y aura toujours quelqu’un pour demander le contraire.
Pourquoi est-il bon de réciter le chapelet ? Parce qu’on ne peut pas en même temps réciter le chapelet et injurier quelqu’un.
Dieu dit : « Que la lumière soit ! »
Satan dit : « Que tout soit ténèbres ! »
L’homme dit : « Je dois m’acheter une nouvelle lampe. »
Comment ramener les jeunes dans les églises ?
Il faut leur interdire de venir pour qu’ils soient tentés de transgresser !
Pourquoi l’athéisme est-il un progrès ?
Parce que c’est ce que disent tous les athées !!!
Je suis en parfait accord avec l’idéal de dignité humaine défendu courageusement par le pape. Peut-on y ajouter la garantie d’un droit universel au fromage et au saucisson ?
Je viens de passer un test de dépistage de la divinité. Le résultat est négatif.
Une mauvaise homélie peut quand même être un bon somnifère.
Chaque génération de chrétiens attend la fin du monde, mais pour la génération suivante.
Un fou croit toujours que le plus fou, c’est l’autre.
Le travail est épuisant ; vive le vol !
Le vol est un travail par procuration.
Blagues originales de Laurent Jouet,
sélectionnées, révisées et commentées par Jean O’Creisren
Vous aussi, vous aimez bien rigoler ?
N’hésitez pas à lire ces différents exercices de style et ces séries de blagues :
« Nul ne maîtrise une langue s’il n’en connaît tous les niveaux. » Cette citation de Jean Maire de Dupont, fondateur de la gromologie, nous permet d’introduire une question à la croisée de la didactique et de la linguistique.
En effet, enseigner le langage vulgaire est-il utile aux personnes qui apprennent un idiome ? Est-ce au contraire une insulte à la beauté d’une langue ?
La question est loin d’être tranchée. Elle me rappelle un débat sur le sujet que j’ai eu avec une amie il y a une dizaine d’années. Par quelques anecdotes, je vais apporter quelques éléments de réponse à cette problématique qui est loin d’être tranchée…
Faut-il enseigner les gros mots aux étrangers ? Une question existentielle qui suscite de vifs débats…
Apprendre des gros mots dans une langue étrangère est motivant
Il y a quelques années, j’ai donné des cours de français à de jeunes Palestiniens dans le cadre d’une mission de coopération avec l’association AED. Trois élèves devaient effectuer un montage vidéo sous notre surveillance. Cela mettait un temps fou. Pour les motiver, je leur ai dit : « si vous avez terminé dans deux heures, je vous fais un cours sur les gros mots en français ! »
Bien évidemment, cela a rendu leur travail très efficace. J’ai donc pu leur enseigner quelques insanités dans la langue de Rabelais. Mon collègue a pris une photo – que je n’ai malheureusement jamais pu récupérer – où je montrais dans une attitude très professorale un mot écrit au tableau, que la bienséance m’empêche de reprendre ici.
Les élèves nous ont raconté une anecdote en retour. Un mot très courant dans l’arabe vulgaire du Levant est shermout. Ce vocable signifie « salaud ». Lors d’un voyage de classe à Paris, ces jeunes Palestiniens ont enseigné ce terme à leur correspondant. Ce dernier répétait donc « shermout, shermout, shermout ! » lors de cette première soirée d’accueil. La mère de cet hôte parisien a donc demandé à son fils : « mais que veut dire ce mot arabe ? » Et le jeune homme de répondre : « Ça signifie « bienvenue » ! » Le lendemain, nos amis palestiniens sont partis visiter la ville-lumière. De retour chez leur correspondant, ils se sont fait accueillir avec un franc sourire par la mère de ce dernier, qui leur dit « Shermout ! »
On retient facilement les gros mots
Eh oui : si vous apprenez une langue, vous retiendrez facilement ce qui n’est pas à sortir devant n’importe qui… pour le meilleur et pour le pire !
Il y a une bonne dizaine d’années, j’étais en colocation avec un ami chinois, que nous appellerons Wei. Il apprenait le français dans l’optique d’étudier en France une fois le niveau B2 validé. Il n’était pas excellent en langues, mais ses bonnes compétences interpersonnelles lui permettaient de bien progresser au contact des natifs. Il avait beaucoup d’humour et s’amusait à sortir à n’importe qui les bêtises que nous lui apprenions.
Par exemple, lorsqu’il est allé louer un vélo de la ville, la fonctionnaire municipale, âgée d’une quarantaine d’années, lui a demandé s’il se plaisait en France. Il a donc répondu : « Oui, ça roule ma poule ! »
Invité chez moi pour fêter Noël, il était ravi de commenter l’évier qui fuyait : « c’est la flotte ! ». Quand nous sommes partis dans la voiture pour aller à la messe, il a commenté : « on va dans la bagnole ! » Et en ressentant le climat hivernal, il s’est exclamé à la sortie de la célébration : « ça caille ! »
Je vous laisse imaginer tout cela avec l’accent mandarin…
Lors d’un repas dans une famille très chic, la maîtresse de maison a proposé à Wei de se resservir. Il a répondu avec enthousiasme : « Ah oui, je kiffe, c’est exquis ! »
Nos autres colocataires me reprochaient d’apprendre à Wei uniquement le langage familier et vulgaire. J’ai donc essayé de lui enseigner le niveau de langue soutenu.
Avec Wei et un autre ami, nous avons fait un footing un jeudi matin par -10°C. C’est à cette occasion que je lui ai appris l’expression « ça caille ! » Mais je lui ai également appris le verbe « surplomber » lorsque nous pouvions admirer le lac depuis une butte surélevée. Je lui ai aussi demandé de retenir l’adjectif « pittoresque » lorsque nous admirions une belle vue sur un paysage rocheux. Eh bien, sur les trois, il n’a retenu que « ça caille ! »
Cela prouve que l’on retient mieux les gros mots que les autres termes.
Et j’ai pu en faire l’expérience, moi aussi. En tant que linguiste passionné, vous imaginez bien que j’ai profité de cette année de colocation pour apprendre quelques mots de mandarin. Et bien évidemment, je n’ai pas appris que des vocables châtiés…
Wei a poursuivi ses études dans une autre ville et j’ai également suivi mon chemin là où la Providence m’a mené. Mais nous avons toujours gardé contact. Un jour, je suis allé le voir dans le pays étranger où il réside maintenant. Nous nous sommes retrouvés le premier soir dans un restaurant chinois, en compagnie de celle qui est aujourd’hui son épouse. Comme il n’y avait pas de table disponible pour nous au début, nous avons patienté au comptoir à déguster des chips de crevettes. Nous étions juste à côté de la cuisine. Comme dans beaucoup de restaurants chinois, le personnel était d’origine chinoise. J’ai alors répété à l’amie de Wei tout ce que ce dernier m’avait appris. Mon ancien colocataire m’a supplié de parler moins fort, car de tout ce que je disais, seuls les gros mots étaient prononcés correctement et le personnel en cuisine comprenait parfaitement les grossièretés que je criais à tue-tête.
Wei retenait mieux les gros mots français que le langage soutenu. Je prononçais mieux les insanités que les autres termes de mandarin… Il est évident que notre cerveau apprend mieux le niveau de langue familier. Cela n’est pas toujours une bonne chose, car le contexte ne nous permet pas toujours de briller par notre science…
Est-ce une insulte à l’élégance de la langue française ?
Faut-il enseigner les gros mots aux étrangers ? Comme je l’écrivais au début de cet article, une controverse à ce sujet m’opposait à une bonne amie, lorsque nous étions étudiants. Elle me soutenait que les étrangers apprennent le français pour l’élégance de notre belle langue. Par conséquent, il ne fallait pas dénaturer ce prestige, de son point de vue.
Mais n’oublions pas que la vulgarité fait également partie de notre idiome. Rabelais est sans conteste l’un de ses pères fondateurs. Néanmoins, sa plume est assez fleurie…
La richesse du français s’applique aussi aux 6000 à 7000 langues qui font la diversité de notre humanité. Il y a quelques années, j’ai eu la chance de travailler au sein d’une entreprise dont les ressources humaines étaient très internationales. L’un de mes collègues guinéens nous y a appris quelques merveilles de sa langue natale. Mais quand on ne sait dire que « bunnaru », « kanaro », « foytougol » ou « lebol bunna » en fulfulde, ça limite les conversations…
Un autre de mes collègues, d’origine kabyle et d’un tempérament très blagueur, était invité à l’anniversaire de cet ami guinéen. Lorsque celui-ci déclamait son discours, l’Algérien applaudissait avec les autres en criant : « Foytougol ! Foytougol ! Foytougol ! », ce qui signifie « Péter ! Péter ! Péter ! »
Évidemment, les jeunes femmes peules qui entouraient ce farceur étaient très choquées de voir que la poésie de leur langue était réduite à ce verbe trivial…
Dans quelle mesure la vulgarité insulte-t-elle la beauté du français ou de n’importe quel idiome ? Dans quelle mesure honore-t-elle, au contraire, sa richesse ? La question restera éternellement ouverte…
En somme, faut-il enseigner les gros mots aux étrangers ? Chacun est libre de répondre comme il l’entend…
Quant à ce débat avec cette amie, il s’est terminé par la rédaction de mon tout premier exercice de style : « Les jurons distingués ». C’est à partir de là qu’a germé l’idée de mon blog. Si vous le souhaitez, vous pourrez lire cette première production littéraire sur ce lien… 😉
Vous aussi, vous aimez jouer avec les (gros) mots ?
Ça y est, nous sommes déjà en 2022… Alors bonne année à vous ! Afin de nous garantir une bonne santé pendant un an, pourquoi ne pas commencer ce mois de janvier dans la joie et la bonne humeur ? 😊
En effet, rire, c’est important ! C’est bénéfique pour la santé, tant physique que mentale. Je connais une personne qui frôlait le burn-out et qui a réussi à s’en sortir avec une semaine de repos, du café et une séance de fou rire. Dans mon article « 7 astuces pour lutter contre la dépression », je préconise ce remède joyeux. De même, il paraît aussi que certains guérissent de maladies incurables grâce à une bonne dose de rigolade. 😉
Rire bénéficie à votre santé et ainsi qu’à celle de votre entourage
Sur mon blog, je vous propose quelques articles humoristiques :
Si vous n’avez pas la tête à lire, vous pouvez aussi vous fendre la poire avec des vidéos d’humoristes. Personnellement, je suis assez fan de caméras cachées, notamment celles de Rémi Gaillard. Bon, il ne fait pas toujours dans la finesse, mais les vidéos suivantes sont assez passe-partout :
Dans un autre style, Rowan Atkinson est un grand maître du rire, avec son fameux personnage de Mr Bean. Pour ceux d’entre vous qui parlent allemand, je pense que vous rigolerez bien en regardant cette vidéo. Nathanaël Rochat complète l’humour relatif à cette langue germanique dans cette chronique.
Parmi les films que je trouve très drôles, Tais-toi, de Francis Veber, est disponible en libre accès sur YouTube. Jean Reno et Gérard Depardieu forment un duo incomparable de gangsters hors normes. Même si l’image est de mauvaise qualité pour des raisons commerciales évidentes, vous pourrez bien vous marrer en visionnant ce long-métrage sur ce lien.
Eh oui : rire, c’est important ! Il est aussi prouvé scientifiquement que la prière (quand elle s’adresse à un Dieu aimant et protecteur) est un moyen efficace pour améliorer sa santé physique et mentale. Plus d’informations sur ce lien.
Avez-vous déjà parcouru le chemin de Compostelle ? Si oui, vous avez certainement plein d’anecdotes à raconter… Si non, qu’attendez-vous pour vous lancer dans cette aventure ?
Entre autres trouvailles, je vous partage quelques traductions étranges que j’ai photographiées chemin faisant…
« Bienvenidos » et non « Bienvenida »… Voilà ce qu’on appelle une traduction littérale complètement ratée !Quand je voyage en voiture, je fais des pauses toutes les deux heures sur des secteurs d’autoroute. Pas vous ?Bon, il ne s’agit pas d’une traduction, mais d’une pierre que j’ai trouvée sur le chemin. Je l’ai prise en photo car elle ressemble étrangement à la carte de la Péninsule ibérique. Vous ne trouvez pas ?On comprend, mais on voit bien que cette traduction n’est pas l’œuvre d’un locuteur natif…Traduction très orale…On commence la série des perles de la machine à laver de Burgos…Je n’ai jamais pensé à laver mes vêtements avec des coings… Et vous ?Bon, cela aurait pu être rédigé par un Français qui ne maîtrise pas correctement les accords du participe passé… c’est à dire sans doute la majorité de nos compatriotes.Bon, ce n’est pas une traduction, mais cette auto-dérision d’un Breton têtu m’a bien fait rire…« Chemin alternatif » aurait bien fait l’affaire ! Parfois, la traduction littérale est le meilleur choix…Les pictogrammes sont une autre forme de traduction… Vive la sémiotique !En voilà une manière de s’exprimer !Private joke pour les arabophones… Cette traduction est-elle vraiment inmejorable ?Une fois arrivée à Saint-Jacques-de-Compostelle, je suis tombé sur cette autre traduction vraiment pas terrible…
Et voilà pour la série des traductions bizarres ! Si ça veut vous donner envie de vous lancer dans l’aventure du chemin de Compostelle, n’hésitez pas à relever ce défi ouvert aux personnes de toutes convictions politiques et religieuses !
¡Buen Camino a tod@s!
Ultreïa !
Jean O’Creisren
Vous aussi, vous vous intéressez au chemin de Compostelle ?
Do you know Duolingo? It is a method to learn a language online for free.
Using Duolingo in French, you can improve your English, your Spanish, your German and your Italian.
Then again, you can also learn Arabic, Gaelic, Esperanto, Welsh, and many other languages. However, for this you will have to put Duolingo in English.
For a few months on, I have been improving my Arabic thanks to Duolingo, so, I can assure you that this app is a good method to get better at languages, that it is very efficient for acquiring vocabulary. Nonetheless, the lexicon is what matters most when it comes to improving your knowledge of a language.
On the other hand, to make progress, you need to learn and have fun! Well, the sentences offered by Duolingo are sometimes very funny…
While working on my Arabic, here are some of the weirdest sentences I have found:
You do not like kebab but today, you want kebab, correct?
خالَتي غَريبة لٰكِن لا نَكْرَهُها
Hrâlatî rarrîba lâkin lâ nukrrahuhâ.
My maternal aunt is weird but we do not hate her.
أفَرِّش أسْنان كَلْبي كُلّ صَباح
‘Afarrrrish ‘asnân kalbî kull sabahh.
I brush by dog’s teeth every morning.
لِماذا لا تُفَرِّشون أسْنانَكُم؟
Limâza lâ tufarrrrishûn ‘asnânkum?
Why do you all not brush your teeth?
In Duolingo, some sentences are very weird…
Though Duolingo enables you to learn a language for free, it is not the perfect method. Indeed, some people tell me that the pace does not fit them and that they wish they could go faster in their learning. I, myself, have experienced this while learning Arabic. During the first two months, everything seemed very easy and I got bored.
Duolingo enables you to get better at languages, but what is the other side of the coin? Who is behind this app? Where does your data go?
In Eco-Translation, Michael Cronin notices that, while using Duolingo, you help translate the Web for free.
“Von Ahn wants to harness this collective computing power for translation by encouraging users to learn a second language through Duolingo. As learners progress, they will be invited to translate simple sentences at first before eventually being asked to translate sentences from live web pages. The harnessing of this collective translational power through advanced technology is Von Ahn’s answer to his initial question: ‘How can we get 100 million people translating the Web into every major language for free?’ (Von Ahn 2011)”
I don’t know if it is true. These words on Duolingo are only Von Ahn’s opinion and I have no evidence that he tells the truth. If he is right, when you reach an advanced level, Duolingo uses your data to destroy the jobs of professional translators.
You got it: Duolingo is an interesting way to learn a language. Sometimes, it offers you weird sentences, which enables you to make progress while having fun. However, as a language teacher and as a translator, I have some doubts about Duolingo’s effectiveness and ethics. Will you use this method? If you do, how will you use it? It’s up to you!
I am not the only one that have noticed some weird sentences on Duolingo. Indeed, the Langfocus channel has published a video on YouTube about it:
Connaissez-vous Duolingo ? C’est une méthode qui permet d’apprendre une langue en ligne gratuitement.
À partir du français, vous pouvez vous perfectionner en anglais, en espagnol, en allemand et en italien.
Mais vous pouvez aussi apprendre l’arabe, le gaélique, l’espéranto, le gallois et plein d’autres langues. Cependant, il vous faudra passer par l’anglais.
Depuis quelques mois, je perfectionne mon arabe grâce à Duolingo. Je peux donc vous assurer que cette application est une bonne méthode pour s’améliorer sur le plan linguistique. Cela est très efficace pour acquérir du vocabulaire. Or le lexique est ce qu’il y a de plus important pour progresser dans une langue.
Mais pour s’améliorer, il faut apprendre en s’amusant ! Or les phrases proposées par Duolingo sont parfois très drôles…
En travaillant mon arabe, voici quelques phrases bizarres que j’ai trouvées :
Tu n’aimes pas les kébabs, mais aujourd’hui, tu veux un kébab. C’est bien ça ?
خالَتي غَريبة لٰكِن لا نَكْرَهُها
hrâlatî rarrîba lâkin lâ nukrrahuhâ.
Ma tante maternelle est bizarre, mais nous ne la haïssons pas.
أفَرِّش أسْنان كَلْبي كُلّ صَباح
‘Afarrrrish ‘asnân kalbî kull sabahh.
Je brosse les dents de mon chien tous les matins.
لِماذا لا تُفَرِّشون أسْنانَكُم؟
Limâza lâ tufarrrrishûn ‘asnânkum?
Pourquoi ne se brossent-ils pas les dents?
Si Duolingo vous permet d’apprendre une langue gratuitement, ce n’est pas la méthode parfaite. En effet, certaines personnes me disent que le rythme n’est pas adapté et qu’elles aimeraient avancer plus vite dans leur apprentissage. J’ai moi-même fait cette expérience en apprenant l’arabe. Pendant les deux premiers mois, je trouvais tout trop facile et je m’ennuyais.
Duolingo vous permet de vous améliorer en langues, mais quel est le revers de la médaille ? Qui est derrière cette application ? Où vont vos données ?
Dans Eco-Translation, Michael Cronin observe qu’en utilisant Duolingo, vous travaillez gratuitement pour la traduction du Web.
« Von Ahn veut exploiter ce pouvoir informatique collectif à des fins de traduction en encourageant les utilisateurs à apprendre une deuxième langue avec Duolingo. À mesure qu’ils progresseront, les élèves seront d’abord invités à traduire des phrases simples. Puis on leur demandera finalement de traduire des extraits de contenu web disponibles en ligne. L’exploitation de ce pouvoir collectif transnational à travers la haute technologie est la réponse de Von Ahn à sa question initiale : “Comment pouvons-nous faire en sorte que 100 millions de personnes traduisent gratuitement le Web vers chaque langue majeure ?” (Von Ahn 2011) »
Je ne sais pas si cela est vrai. Ces propos sur Duolingo n’engagent que Von Ahn et je n’ai pas la preuve que ce dernier dit vrai. S’il a raison, lorsque vous atteignez un niveau avancé, Duolingo utilise vos données pour détruire l’emploi des traducteurs professionnels.
Vous l’avez compris : Duolingo est une méthode intéressante pour apprendre une langue. Parfois, elle vous propose des phrases bizarres, ce qui vous permet de progresser en vous amusant. Mais en tant que professeur de langues et traducteur, j’ai quelques réserves quant à la pleine efficacité et quelques doutes quant à l’éthique de Duolingo. À vous de choisir si vous utilisez cette méthode, et comment vous l’utilisez…
Je ne suis pas le seul à avoir repéré des phrases bizarres sur Duolingo. En effet, la chaîne YouTube Langfocus a publié une vidéo en anglais à ce sujet :
Cet article sur Duolingo vous a plu ? Vous pouvez le relire en anglais sur ce lien.
Vous aussi, vous êtes passionné(e) du monde arabe ?
Ah, l’alcool… Sujet à la fois amusant et dramatique… En cette période qui n’est facile pour personne, l’humour peut tous nous faire du bien. Voici donc quelques chistes de borrachos traduits de l’espagnol. 😊
Néanmoins, peut-on rire de tout ? Les boutades que je vous propose portent sur un sujet sensible. J’ai bien conscience que cela n’est pas drôle pour les personnes qui souffrent d’alcoolisme et leur entourage. Aussi ai-je trié ce qui était publiable et ce qui ne l’était pas. Dans ma vie quotidienne, je côtoie un certain nombre de personnes très portées sur la bouteille. Et je sais qu’elles seraient les premières à rire de ces blagues.
Le but n’est pas de faire la promotion de l’abus d’alcool, mais de prendre les choses au second degré. Alors, bon divertissement et à la vôtre !
Il était une fois un type qui était tellement alcoolique, mais tellement alcoolique que tout le monde l’appelait « le génie ». En effet, chaque fois qu’on débouchait une bouteille, il apparaissait.
L’œil de lynx
Un homme en état d’ivresse s’arrête et regarde bouche bée deux types qui passent dans la rue. — Pourquoi nous regardez-vous comme ça ? Eh oui, nous sommes jumeaux ! — Tous les quatre ???
Quel est votre nom ?
Blessé lors d’une mauvaise chute, un homme en état d’ivresse vient d’être conduit aux urgences. L’infirmière lui nettoie la plaie de la tête avec une éponge imbibée d’eau. Une importante quantité coule sur le corps du patient. — Comment vous appelez-vous ? — Moi ? Comme vous voudrez… — Allez, dites-moi votre nom ! — Vous le savez certainement. N’êtes-vous pas en train de me baptiser ?
Promesse tenue ?
Un mec bourré envoie un message à sa femme : « Mon amour, j’arrive dans une demi-heure. Si je ne suis pas rentré, relis ce message ! »
Pour votre santé, attention à l’abus d’alcool
Un homme en état d’ivresse conduit en zigzag. Une patrouille de police l’arrête donc sur le bas-côté. Sortant de son véhicule, le policier lui dit qu’il va le soumettre à un contrôle d’alcoolémie. Le conducteur gris lui répond : — Je ne peux pas car je souffre d’asthme sévère. Cela peut provoquer un arrêt cardiaque. Le policier lui réplique donc : — Alors nous devrons vous faire une prise de sang. L’ivrogne lui rétorque : — Ce ne sera pas possible car je suis hémophile. Si une plaie est ouverte, je peux mourir d’une hémorragie. Agacé, le policier lui dit : — Alors vous devrez vous soumettre à une analyse d’urine. Le soulard lui répond : — Non, car je suis diabétique. Cela pourrait augmenter mon taux de sucre et me faire mourir. Le policier est maintenant rouge de colère. Hors de lui, il crie au conducteur : — Alors sortez du véhicule et marchez en ligne droite ! Nous allons tester votre équilibre ! À nouveau, le conducteur en état d’ivresse lui réplique : — Ça ne va pas être possible. — Et pourquoi donc ? — Eh bien parce que je suis bourré !!!
Blagues traduites de l’espagnol par Jean O’Creisren
L’exorciste
Deux hommes ivres marchent dans la rue. L’un dit à l’autre : — Je crois que je vais rentrer. Ma femme m’attend pour jouer à l’exorciste. — À l’exorciste ? Et comment on y joue ? — Eh bien, pendant qu’elle me prêche son sermon, je vomis.
La question qui tue
Un groupe de personnes saoules passe dans la rue et s’arrête devant un portail. Ils sonnent à la porte d’une maison et une voix leur répond : — Oui ? — Excusez-moi, est-ce bien ici qu’habite Juan Antonio Rodríguez ? — Oui. — Accepteriez-vous de descendre pour nous dire lequel d’entre nous c’est ?
As-tu trouvé Jésus ?
Un mec bourré voit un groupe de protestants baptistes debout dans une rivière qui pratique le rite du Baptême. Sans y réfléchir à deux fois, il entre dans l’eau en trébuchant, s’approche du prêcheur et reste à côté de lui. Alors celui-ci se retourne, voit le vieil ivrogne et lui demande : — Monsieur, êtes-vous prêt à trouver Jésus ? L’homme en état d’ivresse se retourne vers le prédicateur et lui répond : — Oui, je le suis. Le pasteur l’immerge alors dans l’eau, le laisse sortir et lui demande : — Avez-vous trouvé Jésus ? — Non, répond l’ivrogne. Le prêcheur l’immerge à nouveau un peu plus longtemps. Quand il le sort de l’eau, il lui demande : — Et maintenant, mon frère, as-tu trouvé Jésus ? — Non, répond encore l’homme en état d’ivresse. Agacé, le pasteur le saisit et lui met la tête sous l’eau pendant presque une minute. Énervé, il lui demande une fois de plus : — Pour l’amour du Ciel, as-tu enfin trouvé Jésus ? Le vieil ivrogne s’essuie les yeux et implore, à demi noyé : — Non, putain !!!… Mais… êtes-vous sûr que c’est ici qu’il est tombé ?
Encore un p’tit verre !
Un homme entre dans un bar et demande au serveur : — Sers-moi cinq verres de whisky ! Le serveur les lui sert et l’homme les boit. Puis il lui dit : — Maintenant, sers-moi quatre verres de whisky. Et au bout d’un moment : — Maintenant, tu me seeers trois veeerres de whisky ? Plus tard : — Tuuu me seeers deux auuutres veeerres de whisky ? Puis il lui dit : — Maintenant, seeers-moi un veeerre de whisky ! Et il fait remarquer au serveur : — T’as vu… que… ? Moins je bois, pluuus je suis bourré !
Prière d’un ivrogne
Deux hommes ivres se couchent dans un lit superposé. Celui qui est en haut commence à prier avant de dormir : — Avec Dieu je me couche, avec Dieu je me lève, en présence de la Vierge Marie et de l’Esprit Saint. Sur ce, il tombe du lit et l’homme ivre qui est allongé en bas lui dit : — T’as vu ? Voilà ce qui se passe quand tu dors avec autant de monde !
Dialogue de soûlards
Un type complètement rond rentre chez lui à 3h du matin. Il tourne lentement la clef dans la serrure, sans faire de bruit, pour ne pas réveiller sa femme. Mais cette dernière l’attend, assise dans un fauteuil du salon. Quand il ouvre la porte, elle allume la lumière. Remarquant qu’il a été découvert, l’ivrogne lui dit : Ivrogne : Quoi… ? Épouse : Quoi… quoi ? Ivrogne : Quoi… quoi, ou quoi ? Épouse : Quoi… quoi, ou quoi de quoi ? Ivrogne : Quoi… quoi, ou quoi de quoi, ou quoi ? Épouse : Quoi… quoi, ou quoi de quoi, ou quoi, pourquoi ? Ivrogne : Quoi… quoi, ou quoi de quoi, ou quoi, pourquoi, mais c’est que ? Épouse : C’est que… Où étais-tu ?!? Ivrogne : Ne… ne… ne change pas de conversation !
Rentre avant minuit
Un jeune marié va boire un coup avec ses amis. Il promet à sa femme qu’il sera de retour avant minuit. Mais, comme d’habitude, la fête se prolonge, le type se prend une cuite monumentale et rentre chez lui à trois heures du matin.
Juste au moment où il passe la porte, la pendule sonne trois coups. Craignant que son épouse ne se réveille, le jeune marié imite la sonnerie. « Dang », « dang »… dit-il à neuf reprises pour qu’elle croie qu’il est minuit.
« Cool ! Je m’en suis bien sorti. Je suis sûr qu’elle ne s’est rendu compte de rien », se dit-il juste avant de se coucher.
Le lendemain matin, sa femme lui demande à quelle heure il est rentré. Il lui répond : — À minuit, ma chérie. — D’accord. Dis, Pepe, je crois qu’on va devoir acheter une nouvelle pendule. — Comment ça, une nouvelle pendule ? — Si, si, je t’assure : celle-ci doit être cassée. Tu ne penses pas ? — Mais tu vois bien qu’elle indique parfaitement l’heure qu’il est ! — Et avec quelle perfection ! Cette nuit, elle a sonné 3 fois, elle a fait une pause, elle sonné 4 autres coups, elle s’est raclé la gorge pour s’éclaircir la voix, elle a sonné 3 fois de plus, elle a pété, elle a sonné les 2 derniers coups et elle a éclaté de rire.
Bon voyage !
Trois hommes en état d’ivresse arrivent à la gare. « TAM TAM TA-AM ! Voie 4, le train AVE numéro 1234 à destination de Séville va partir… » Le trio se met à courir. Le chef de gare en aide un à monter, puis en aide un autre. Quand arrive le tour du troisième, le train a déjà pris de la vitesse et il ne peut pas l’y faire entrer. — Je suis désolé, mais c’est trop tard ! — Eh bien eux, ils vont être encore plus désolés… Ils étaient juste venus m’accompagner jusqu’au quai pour me souhaiter un bon voyage !
L’alcool et la conduite
Il était une fois un homme ivre qui monta dans un bus où se tenait beaucoup de monde. S’arrêtant dans l’allée, il annonça : — Ceux qui sont à droite sont des couillons ! Ceux qui sont à gauche sont des idiots ! Ceux de derrière sont des imbéciles ! Ceux de devant sont des cons ! En entendant cela, le conducteur freina brutalement sous l’effet de la surprise. Tout le monde tomba par terre, y compris l’ivrogne. Très énervé, le chauffeur prit ce dernier par le col et lui demanda : — Allez, vas-y, maintenant ! Essaie donc de me dire qui sont les couillons, les idiots, les imbéciles et les cons ! Et le soûlard répondit : — Je ne sais pas ; ils sont tous mélangés !
Le sens du commerce
Un paysan arrive dans un bar avec une radio sous le bras. Il vient la mettre en vente. Près de là, plusieurs hommes sont attablés. Le voyant si humble, ils se mettent d’accord pour lui prendre la radio sans payer un centime. L’un d’entre eux dit aux autres : — Je vous assure qu’après quelques bières, ce péquenot finira par baisser le prix de sa radio à presque rien. Les hommes attablés invitent donc le paysan à s’assoir avec eux. Ils lui demandent : — Combien nous vends-tu ta radio ? — 30 euros, répond-il naïvement. — OK. On se prend quelques bières et on en discute après. Au bout d’un moment, chacun a déjà bu plusieurs demis. L’initiateur de l’arnaque interroge à nouveau sa victime : — Alors, combien la vends-tu ? — Bien, donne-moi 10 euros, répond le paysan. — Ça me semble plus raisonnable. Allez, on t’offre quelques bières de plus ! Après un long moment, il demande à nouveau au paysan : — Et maintenant, combien tu me la vends ? — Donne-moi 5 euros pour que je puisse rentrer à la maison. Espérant pouvoir récupérer la radio gratuitement, l’homme décide de payer une nouvelle tournée. Puis au bout d’un autre long moment, il insiste : — Et maintenant, paysan, combien me la vends-tu ? Ce à quoi le paysan répond : — Je vais te dire la vérité : je voulais vendre ma radio pour pouvoir boire de la bière. Mais comme je suis déjà bourré, j’ai décidé de ne plus la mettre en vente et de rentrer chez moi.
Hypersensibilité
Les personnes en état d’ivresse sont les êtres les plus sensibles au monde… En effet, elles sont les seules capables de ressentir le mouvement de la Terre qui tourne.
Tournée dangereuse
Un mec bourré entre dans un bar. En arrivant, il dit au serveur : — Donnez-moi une bouteille, prenez-en une pour vous et donnez-en une à tous ceux qui sont ici. Le serveur les distribue. Quand elles sont terminées, il présente l’addition à l’ivrogne, qui répond : — Zut ! Je n’ai pas d’argent sur moi, aujourd’hui. Le serveur le sort donc violemment. Le lendemain, le mec bourré retourne au bar et dit : — Donnez-moi une bouteille, prenez-en une pour vous et donnez-en une à tous ceux qui sont ici. Le serveur les distribue. Quand elles sont terminées, il présente l’addition à l’ivrogne, qui répond : — J’ai oublié d’apporter l’argent. Le serveur le sort donc une fois de plus à coups de pieds. Le troisième jour, l’ivrogne revient et commande : — Donnez-moi une bouteille et donnez-en une à tous ceux qui sont ici. Le serveur lui demande : — Et pourquoi n’y en a-t-il pas une pour moi, cette fois-ci ? — Parce que, quand vous buvez, vous devenez violent.
Devinette
Quelle est la différence entre un arbre et un ivrogne ? L’arbre commence au sol et finit à la coupe alors que l’ivrogne commence avec une coupe et finit au sol.
Querelle entre deux poivrots
Deux hommes bien enivrés se disputent devant une maison. L’un dit : « C’est moi qui habite ici ! » L’autre réplique : « Non, c’est moi qui habite ici ! » Avec un tel tapage, la lumière s’allume et une femme se penche à la fenêtre. Les fusillant du regard, elle leur dit : « C’est bien beau, le père et le fils qui passent une bonne soirée ensemble ! »
Mauvaise idée
Un homme entre dans un bar, s’assoit et commande : — Un double whisky !!! Même si, avec ce que j’ai… je ne devrais pas commander ça. — Et qu’avez-vous donc ? — Vingt centimes.