« Welcome to hell » de Ska-P (paroles en français)

Vous aussi, vous êtes fan de Ska-P ? Voici ma traduction en français des paroles de « Welcome to hell » (¡¡Que corra la voz!! – 2002)

Welcome to hell

Les heures sont éternelles dans ce couloir sale ;
Je pense en détail à mon exécution.
Le temps me presse, why ne puis-je pas l’arrêter ?
Eh brother, welcome to hell

Attaché sur une chaise, ils vont m’électrocuter.
J’ai été condamné à la peine capitale.
J’allègue mon innocence, ils ne veulent pas la voir.
Eh brother, welcome to hell

L’heure est arrivée, mon frère chicano
Ton heure est arrivée, Afro-américain

On condamne des déments ou des mineurs
Sur la chaise de la mort ou dans la chambre à gaz.
Combien d’innocents ai-je vu périr ?
Eh brother, welcome to hell

Je vis dans un pays où tu peux tout acheter ;
Être vivant ou mort dépend de ton capital.
Mon futur est déjà écrit, je ne peux pas me défendre.
Eh brother, welcome to hell 

L’heure est arrivée, mon frère chicano
Ton heure est arrivée, Afro-américain

DES CRIMES D’ÉTAT CONTRE L’HUMANITÉ CONFORMES À LA LOI EN VIGUEUR.
LES DROITS DE L’HOMME EXISTENT ; ÇA LEUR EST ÉGAL.

WELCOME HELL, CETTE AFFAIRE EST CLOSE !
WELCOME HELL, IL FAUT L’ASSASSINER !
WELCOME HELL, CETTE AFFAIRE EST CLOSE !
WELCOME HELL, IL FAUT L’ÉLIMINER !

WELCOME
WELCOME DEATH

Combien d’êtres humains devrez-vous assassiner
Pour vous rendre compte que c’est une atrocité ?
« Œil pour œil », ça ne peut rien résoudre.
Eh brother, welcome to hell

Au fil des ans, on a réussi à démontrer
Que je n’étais pas coupable. Why? On ne peut pas revenir en arrière.
Mon corps est pourri. Why? Je ne peux plus renaître.
Eh brother, welcome, welcome…

L’heure est arrivée, mon frère chicano
Ton heure est arrivée, Afro-américain

DES CRIMES D’ÉTAT CONTRE L’HUMANITÉ CONFORMES À LA LOI EN VIGUEUR.
LES DROITS DE L’HOMME EXISTENT ; ÇA LEUR EST ÉGAL.

WELCOME HELL, CETTE AFFAIRE EST CLOSE !
WELCOME HELL, IL FAUT L’ASSASSINER !
WELCOME HELL, CETTE AFFAIRE EST CLOSE !
WELCOME HELL, IL FAUT L’ÉLIMINER !

WELCOME
WELCOME DEATH

Source : https://www.letras.com/skap/421978/

Traduction de l’espagnol vers le français par Maya Ferré

Révision et relecture par Jean O’Creisren


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Comment vous venger d’un commercial qui vous a trompé ?

Il y a quelques mois, je me suis fait avoir par un commercial sans scrupules. Après être tombé dans le panneau, je me suis vengé d’une manière digne d’un traducteur de documents juridiques…

Photo de Pixabay sur Pexels.com

En effet, l’un de mes amis est un excellent commercial. Dans cet article, nous l’appellerons Aurélien Baratin. Il y a quelques mois, il a réussi à me faire avaler une énormité. Tout a commencé quand il m’a envoyé une photo de lui en robe d’avocat…

Jean O’Creisren : Oui. Tu es devenu avocat ? (NDLR : je n’étais absolument pas sérieux en posant cette première question)

Aurélien Baratin : Oui. Cela fait 8 ans que je travaille sur le concours du barreau dans l’ombre, et la récompense est enfin tombée.

Jean O’Creisren : Si c’était vrai, tu serais le seul mec que je connaisse qui soit devenu avocat sans suivre au préalable un cursus de droit. 😉

Aurélien Baratin : J’en ai suivi [sic]. Mon diplôme à l’École des Baratineurs m’a fait valider des UE de droit et j’ai complété avec une formation à distance. Très peu de personnes autour de moi le savaient. Tu n’as pas remarqué dans la bibliothèque de l’appart pas mal de manuels de droit ?

Jean O’Creisren : Peut-être. C’est donc vrai ? Si oui, félicitations ! Mais je te croirai à 100 % quand tu auras mis à jour ton profil LinkedIn… et je serai ravi de recommander ta compétence « droit ». 😊

Aurélien Baratin : Merci, mais je ne compte pas exercer tout de suite.

Jean O’Creisren : C’est vrai que tu dois d’abord suivre 18 mois de cours et de stage dans une école d’avocats… Où suivras-tu ta formation ? Au fait, pourrais-tu me montrer ton attestation de réussite au concours du barreau ?

Aurélien Baratin : J’ai tout fait à distance, Jean.

Jean O’Creisren : Montre-moi une preuve que tu es reçu !

Aurélien Baratin : Pour le stage, je me suis arrangé avec maître Rilleul-Esteyte, un ami avocat sur Angers spécialisé en droit immobilier. Mon diplôme à l’École des Baratineurs m’avait déjà fait valider plein de choses en droit immo et de la construction.

Jean O’Creisren : Ok. Je vois que cet avocat existe et que tu es bien en lien avec lui sur LinkedIn. Comme tu es du genre à essayer de me faire marcher et comme je n’étais absolument pas au courant que tu souhaitais devenir avocat, j’ai quand même du mal à te croire. Mais si c’est vrai, chapeau !

Aurélien Baratin : J’allais t’envoyer un message salé car j’ai eu l’impression que tu commençais à me sous-estimer et à penser que c’était impossible pour moi. Tu peux demander à maître Rilleul-Esteyte. Je vais faire une soirée l’an prochain et il y sera, bien entendu. Tu peux également en parler avec Yves Carré quand tu le verras puisqu’on a le projet de s’associer.


Là-dessus, j’ai fini par céder et j’ai félicité ledit Aurélien. J’ai vu Me Yves Carré à une soirée chez des amis communs et je suis passé pour une andouille devant tout le monde car lui n’était au courant de rien. Je me suis donc vengé en envoyant ce message au commercial malhonnête. Je me suis permis de revisiter et de complexifier une blague bien connue pour piéger les juristes :

« Salut Aurélien ! Comment vas-tu ? Je rentre d’une soirée où j’ai vu Yves Carré. Il m’a donné plus de détails sur votre cabinet d’avocats. Beau projet ! 😊 Je suis ravi de savoir que tu te spécialises dans les questions de fiducies immobilières.

D’ailleurs, il se trouve que j’ai un ami qui est concerné et je serais preneur de tes précieux conseils à ce sujet. Son père est constituant d’une fiducie familiale et il détient notamment cinq maisons dans un lotissement. Mon ami (dont je dois taire le nom pour des raisons de confidentialité) est fiduciaire et gère ce patrimoine pour l’ensemble de la fratrie. Ils sont donc 5 frères et sœurs voisins. Mon ami est le cadet, mais comme l’aînée est une fille, c’est lui que le notaire a nommé fidéicommissaire en vertu de la loi salique. Ledit ami est donc voisin de sa sœur aînée et il se trouve qu’un œuf de requin-marteau halicorne a été retrouvé sur le muret qui sépare les deux jardins. Comme tu peux le vérifier sur Internet, cet animal est menacé. Ainsi, un œuf de ce poisson est d’une extrême rareté et constitue un vrai trésor. Toutefois, l’inventeur dudit trésor n’est pas l’un quelconque des voisins, mais leur neveu de 9 ans. Comme ce dernier est mineur, le trésor en question revient-il aux responsables légaux de l’inventeurs susmentionné, au constituant de la fiducie, au fiduciaire ou à sa sœur voisine et aînée ? »

Notre baratineur préféré a répondu avec humour en me disant que, comme avocat, il facturerait ses précieux conseils à prix d’or. Certes, le commercial peu scrupuleux qu’il est s’y connaît mieux que moi en techniques de manipulation. Mais le linguiste rêveur que je suis le bat en rédaction juridique. Voici la réponse à mon énigme :

« Effectivement, un œuf de requin-marteau halicorne constitue un trésor d’une extrême rareté. En effet, ce poisson est vivipare et ne pond donc pas d’œufs. La rareté d’un tel trésor n’a d’égal que celle des dragons et des licornes. »

Bref, tout cela pour dire que mon ami est un excellent commercial. S’il n’eut été mon ami, je l’aurais envoyé promener au même titre que les vendeurs, colporteurs et autres arnaqueurs qui essaient de temps à autres de me voler mon pognon.


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Ecología: ¿A qué se parecería un «Nuevo Trato Verde» para una economía mundial pospandémica?

La pandemia de coronavirus ha causado el mayor choque de la economía mundial registrado en la época contemporánea. El trabajo de reconstrucción que se deberá llevar a cabo tras este desastre tendrá proporciones épicas. Ahora bien, esta obra masiva llega en un momento en el cual los analistas, economistas y activistas en todo el planeta ya instaban a que se cambiara fundamentalmente la configuración de nuestras economías para hacer frente a la crisis climática mundial.

Foto de MIXU en Pexels.com

Está casi universalmente aceptado que debemos descarbonizar nuestras economías y acabar con nuestro uso de combustibles fósiles este siglo para impedir un calentamiento global galopante y catastrófico. Eso era el convenio al cual llegaron los dirigentes que representaban a casi todos los Estados naciones del mundo en el Acuerdo de París sobre el Cambio Climático en 2015.

¿A qué se parecería realmente un Nuevo Trato Verde para la economía mundial pospandémica?

Como en los años 1930, en los cuales el presidente estadounidense Franklin D. Roosevelt implementó el New Deal para salir de la crisis, un Nuevo Trato Verde produciría un beneficio social de mayor interés, es decir, una cierta creación de empleo. El desempleo ha surgido en todo el mundo durante la crisis. La Organización Internacional de Trabajo (OIT) considera que, en 2020, el 8,8% de las horas de trabajo se perdieron respecto a 2019, lo que equivale a 255 millones de empleos de tiempo completo. Y, afortunadamente, la producción de energía renovable (por lo menos de momento) crea más trabajo que la de combustibles fósiles. Esto sugiere que esta transición debería estimular el empleo de forma global. Un programa masivo de aislamiento para millones de edificios y de retroadaptación para miles de millones de viviendas con sistemas de calefacción con emisiones de carbono bajas o nulas (como bombas de calor de fuente de aire o calderas eléctricas) también serían una fuente de nuevos empleos e ingresos para los trabajadores.

Un Nuevo Trato Verde necesitaría que los Estados desechasen todos los subsidios que todavía se otorgan a firmas y hogares para que compren combustibles fósiles. También haría falta un incremento de las tasas sobre las actividades que emiten mucho carbono, como los viajes en avión o la conducción de coches de gasolina o diésel. Sin embargo, tales políticas provocarán una fuerte resistencia por parte de varios grupos de presión. Para contrarrestar este esfuerzo de lobbying y ganar la batalla de la opinión pública, los Estados tendrán que adoptar medidas decisivas y rápidas para sostener la renta de los hogares a lo largo de la transición, redistribuyendo los ingresos de los impuestos sobre el carbono a los consumidores menos acomodados, que quedan afectados por el incremento del coste de la vida.

Fuente: fragmentos de “What would a ‘Green New Deal’ for a post-pandemic world economy look like?”,

The Independent, 10 de febrero de 2021, un texto escrito por Ben Chu y traducido en este blog por Jean O’Creisren.

Para leer una traducción del artículo en francés, haz clic aquí.


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Faut-il légaliser l’euthanasie et le suicide assisté ?

Il y a quelques mois, nous avons élu notre président et nos députés. Si les questions bioéthiques ont été assez absentes des débats, LREM comme la NUPES planifient de légaliser l’euthanasie et le suicide assisté. Une grande consultation citoyenne à ce sujet est prévue dans les mois qui viennent. Comment gérer la fin de vie ? Faut-il ouvrir aux Français·es le droit à mourir dans la dignité ? Est-ce une bonne ou une mauvaise idée ?

Parmi les arguments en faveur d’une telle loi, on avance souvent la liberté et la compassion pour les personnes qui souffrent. Un autre argument de poids est l’écologie. Plus nous sommes nombreux sur Terre, plus nous polluons. Les morts, eux, ne polluent pas. Ce dernier argument me paraît être le seul recevable en faveur de l’euthanasie et du suicide assisté. Néanmoins, la démographie s’effondre dans de nombreux pays, notamment les plus développés. Il paraît donc que, depuis peu, les experts considèrent que la surpopulation ne représente plus une menace pour note environnement. En revanche, la pyramide des âges s’inverse notre population est vieillissante. D’où la question des retraites qui, dans les faits, préoccupe bien plus les Français que l’euthanasie, mais cela est un autre débat.

D’après moi, toute souffrance peut être traitée. Il suffit de développer les soins palliatifs et d’entourer les personnes seules et/ou souffrant de dépression. Octroyer le prétendu « droit de mourir » à une personne qui le réclame est une attitude démissionnaire : « ta vie ne mérite plus d’être vécue, tu n’es plus qu’un déchet et je ne veux surtout pas m’emmerder à prendre soin de toi ». Il ne s’agit pas de juger celles et ceux qui souffrent et formulent cette demande. Cette dernière est généralement un cri de détresse, un appel au secours. Il faut entendre ce cri et y répondre avec courage : « Non, ta vie a de la valeur et mérite d’être vécue ! Bats-toi et je suis à tes côtés pour t’aider ! »

Dans cet article, je raconte l’histoire d’une personne qui a traversé une dépression sévère et qui était sur le point de se suicider. Finalement, elle a accepté de se faire soigner et, après quelques années de lutte, elle ne regrette pas d’avoir choisi la vie. 😊

Comme elle pourrait en témoigner, quelqu’un qui considère la mort comme seule issue n’est pas vraiment libre. La liberté implique la possibilité de choisir au moins entre deux options. Si vous souffrez tellement que mettre fin à vos jours vous semble être la seule voie envisageable, alors vous êtes aussi libre qu’un condamné un mort. Or les partisans de l’euthanasie et du suicide assisté invoquent la liberté pour justifier leur point de vue. Vous voyez bien que cela ne tient pas la route !

Si vous vous sentez au bout du rouleau et ne voyez d’autre issue que l’euthanasie ou le suicide assisté, cet article vous donnera des pistes concrètes pour vous battre et vous en sortir. 😊

Si vous souhaitez en savoir plus, je vous invite à lire ce que publient Alliance VITA et Soulager mais pas tuer à ce sujet.

Vous pouvez aussi regarder les vidéos suivantes, notamment des témoignages de personnes souffrant de handicaps sévères. Bien que la société leur dise que leur vie n’a aucune valeur, elles s’opposent à l’euthanasie ainsi qu’au suicide assisté. Parmi ces témoins, vous pourrez écouter Philippe Pozzo di Borgo. C’est de son histoire que s’inspire le film Intouchables.

Pour conclure ce raisonnement, je citerai le serment d’Hippocrate. Dans les pays où l’euthanasie et le suicide assisté sont pratiqués, ce sont généralement les médecins qui administrent les produits létaux. Or ces soignants ont promis, au début de leur carrière, de ne jamais provoquer la mort délibérément :

Au moment d’être admis(e) à exercer la médecine, je promets et je jure d’être fidèle aux lois de l’honneur et de la probité.

Mon premier souci sera de rétablir, de préserver ou de promouvoir la santé dans tous ses éléments, physiques et mentaux, individuels et sociaux.

Je respecterai toutes les personnes, leur autonomie et leur volonté, sans aucune discrimination selon leur état ou leurs convictions. J’interviendrai pour les protéger si elles sont affaiblies, vulnérables ou menacées dans leur intégrité ou leur dignité. Même sous la contrainte, je ne ferai pas usage de mes connaissances contre les lois de l’humanité.

J’informerai les patients des décisions envisagées, de leurs raisons et de leurs conséquences.

Je ne tromperai jamais leur confiance et n’exploiterai pas le pouvoir hérité des circonstances pour forcer les consciences.

Je donnerai mes soins à l’indigent et à quiconque me les demandera. Je ne me laisserai pas influencer par la soif du gain ou la recherche de la gloire.

Admis(e) dans l’intimité des personnes, je tairai les secrets qui me seront confiés. Reçu(e) à l’intérieur des maisons, je respecterai les secrets des foyers et ma conduite ne servira pas à corrompre les moeurs.

Je ferai tout pour soulager les souffrances. Je ne prolongerai pas abusivement les agonies. Je ne provoquerai jamais la mort délibérément.

Je préserverai l’indépendance nécessaire à l’accomplissement de ma mission. Je n’entreprendrai rien qui dépasse mes compétences. Je les entretiendrai et les perfectionnerai pour assurer au mieux les services qui me seront demandés.

J’apporterai mon aide à mes confrères ainsi qu’à leurs familles dans l’adversité.

Que les hommes et mes confrères m’accordent leur estime si je suis fidèle à mes promesses ; que je sois déshonoré(e) et méprisé(e) si j’y manque.”

Serment d’Hippocrate (source : Conseil national de l’Ordre des médecins)

En définitive, la fin de vie reste un sujet complexe. Je vous ai exposé mon point de vue sur l’euthanasie et le suicide assisté. Bien évidemment, je ne suis pas spécialiste et tout le monde a le droit de penser différemment. Si vous souhaitez partager votre opinion à ce sujet, n’hésitez pas à laisser un commentaire et je serai ravi de débattre avec vous ! 😊


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La pandémie de Covid-19 a fait subir à l’économie mondiale le plus gros choc enregistré à l’époque contemporaine. Le travail de reconstruction à mener dans le sillage de ce désastre prendra des proportions épiques. Or, ce chantier massif arrive à un moment où les analystes, les économistes et les activistes sur toute la surface du globe exhortaient déjà à un changement fondamental de la configuration de nos systèmes économiques pour gérer la crise mondiale causée par le réchauffement climatique.

Presque tout le monde reconnaît que nous devons avant tout décarboner nos économies et mettre un terme à notre utilisation de combustibles fossiles au XXIe siècle. Cela nous permettra d’éviter la fuite en avant ainsi qu’un réchauffement planétaire catastrophique. C’est là ce dont ont convenu les dirigeants qui représentaient presque tous les États-nations du monde en signant l’Accord de Paris sur le climat en 2015.

À quoi ressemblerait réellement une Nouvelle donne verte visant à inventer une économie mondiale post-pandémie ?

À l’instar du New Deal pensé dans les années 1930 par Franklin D. Roosevelt pour faire face à la Grande dépression, cette Nouvelle donne verte offrirait parmi ses principaux avantages sociaux une création d’emploi. Dans le monde entier, le chômage a explosé du fait de la crise actuelle. L’Organisation internationale du Travail estime qu’en 2020, on compte 8,8 % d’heures travaillées en moins à l’échelle mondiale par rapport à 2019, soit l’équivalent de 255 millions de postes à temps plein. Et, par un heureux concours de circonstances, la production d’énergies renouvelables est (du moins pour l’instant) plus « créatrice d’emploi » que les combustibles fossiles. Cela suggère que cette transition devrait stimuler le marché du travail d’une manière générale. Un programme massif d’isolation de millions de bâtiments et de rénovation de milliards de logements avec des systèmes de chauffage à émissions de carbone faibles ou nulles (comme les pompes à chaleur aérothermiques ou les chaudières électriques) serait également une source de nouvelles embauches et de nouveaux revenus pour les travailleurs.

Une Nouvelle donne verte obligerait les États à abandonner toutes les subventions liées aux énergies fossiles qui sont encore versées aux entreprises et aux ménages. Elle nécessiterait également qu’ils taxent davantage les activités fortement émettrices de carbone, comme le transport aérien et les voitures à essence ou au gazole. En se positionnant de la sorte, un certain nombre d’États seront confrontés à une forte résistance de la part de différents lobbies. Pour contrecarrer cet effort de lobbying et gagner la bataille de l’opinion publique, les systèmes étatiques devront prendre des mesures rapides et décisives afin de soutenir le revenu des ménages au travers de la transition énergétique, par la redistribution aux consommateurs les moins favorisés des recettes générées par les taxes sur le carbone. En effet, ces agents économiques sont frappés par l’augmentation du coût de la vie […].

Source : extraits de “What would a ‘Green New Deal’ for a post-pandemic world economy look like?”, un article de Ben Chu publié dans The Independent, 10 février 2021, URL : https://www.independent.co.uk/climate-change/news/green-new-deal-world-economy-b1794144.html [consultée le 23 avril 2022]

Texte traduit par Jean O’Creisren

Pour lire une traduction de cet article en espagnol, cliquez ici.


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Une rencontre incroyable sur le chemin de Compostelle

Cet été, j’ai marché de Burgos à Saint-Jacques-de-Compostelle. Pendant trois semaines, j’ai cheminé tous les jours, depuis les plaines infernales de Castille jusqu’aux montagnes pluvieuses de Galice. En sortant de Carrión de los Condes (province de Palencia), j’ai rencontré une personne incroyable.

Image par xtberlin de Pixabay 

Ce jour-là correspondait à l’une des étapes les plus difficiles du Camino. En effet, entre Carrión et le village suivant, il n’y a rien, sauf des champs de céréales parsemés de rares arbres et le soleil qui cogne dur, pendant 17 kilomètres.

Parmi mes nombreux défauts, je suis entre autres dépendant à la caféine. Et comme j’étais sorti très tôt de Carrión, aucun bar n’était ouvert. Le seul petit-déjeuner que j’avais pu prendre était un sac de cacahuètes, que m’avait gentiment donné Jérôme, un autre pèlerin français.

Après avoir marché environ 8 kilomètres, nous nous sommes assis sur une aire de repos. J’étais épuisé et je savais pourquoi : j’étais en manque. J’ai alors dit à mon compagnon de route qu’il pouvait poursuivre son chemin s’il le souhaitait, car j’allais me coucher sur l’herbe pour dormir.

Sur cette aire, un Espagnol se promenait à vélo. Il nous a salués. J’en ai profité pour lui demander s’il y avait un bar à proximité. Il m’a répondu que non, mais m’a dit qu’il était hospitalier. Il m’a donc proposé de l’attendre, le temps qu’il fasse un aller-retour sur Carrión de los Condes afin de m’apporter du café. Fernando Santos Urbaneja travaille à Cordoue. Néanmoins, pendant l’été, il revient dans sa Castille natale pour veiller sur les pèlerins. Quand il était petit, le chemin de Compostelle n’était pas aussi bien balisé et les auberges étaient plus rares. Sa mère lui enseignait que le pèlerin est un être sacré. Sur le paysage tout plat de la Meseta, il voyait arriver de loin ces voyageurs et allait à leur rencontre pour les conduire vers le logis familial. Aujourd’hui, sa mère est très âgée et il a repris le flambeau.

Il est revenu me voir au bout d’une heure. Jérôme était déjà parti. Un pèlerin italien nommé Luca s’était arrêté et nous discutions ensemble. Fernando m’apporta du café, mais aussi beaucoup de biscuits et une clé USB. En effet, en parallèle de ses études de droit, il suivait des cours de chant et de guitare au conservatoire de Valladolid. L’appareil, que j’ai lu dès mon retour en France, regorge de trésors sur le chemin de Compostelle : des liens vers des vidéos de concerts, des partitions et autres trouvailles… Eh oui, mon bienfaiteur n’est pas seulement procureur, mais aussi troubadour ! Il compose, joue et chante de belles chansons sur le Camino et sur d’autres thématiques.

Pour moi, sa plus belle chanson est la Bénédiction des pèlerins. Écoutez-la ; ça vaut vraiment le coup ! Il s’agit d’un sujet religieux, mais tout le monde peut apprécier le son relaxant de la voix d’or du chanteur.

Vous pourrez découvrir d’autres chansons sur son blog et sur sa chaîne YouTube.

Outre son rôle de troubadour et son métier, Fernando est écrivain. Pour plus d’informations à ce sujet, vous pouvez regarder cette vidéo :

Enfin, je vous propose d’assister au spectacle suivant, où vous pourrez vous délecter de sons, de mots et d’images magnifiques sur le Chemin de Compostelle :

Ultreïa !

Dieu vous bénisse !

Jean O’Creisren

Image par guillermo gavilla de Pixabay 

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Este verano, caminé desde Burgos a Santiago de Compostela. Durante tres semanas, anduve todos los días, del infierno de la Meseta a la lluvia de las montañas gallegas.

Al salir de Carrión de los Condes (Palencia), encontré una persona estupenda. Aquel día hice una de las etapas más difíciles del Camino. En efecto, entre Carrión y el pueblo siguiente, no hay nada, excepto campos con escasos árboles y el sol que pega duro, durante 17 kilómetros.

Entre mis numerosos defectos, soy dependiente de la cafeína. Y como salí de Carrión temprano, ningún bar estaba abierto. Lo único que pude tomar como desayuno fue una bolsa de cacahuetes que me había dado Jérôme, otro peregrino y compatriota mío.

Caminamos unos 8 kilómetros y nos sentamos en un área de descanso. Me sentía harto y sabía que era por el mono. Le dije a mi compañero que no podía caminar más y que necesitaba echarme un rato en la hierba.

Por el área, un español estaba paseando con su bici. Nos saludó y yo le pregunté si había un bar cerca de allí. Me dijo que no, pero que él era hospitalero y que podía ir a Carrión para traerme café. Fernando Santos Urbaneja trabaja en Córdoba. No obstante, durante el verano, regresa a su Castilla natal para cuidar a los peregrinos, como hacía su madre cuando él era un niño.

Regresó al cabo de una hora. Jérôme ya se había ido. Luca, un peregrino italiano, se había parado y estaba hablando conmigo. Fernando me trajo café, pero también muchas galletas y una clave USB. En efecto, además de estudiar Derecho, también siguió lecciones de canto y de guitarra en el conservatorio. Así que hoy, además de su profesión, es trovador. Compone, toca y canta hermosas canciones sobre el Camino o sobre otros temas.

Para mí, su canción más preciosa es la Bendición del peregrino. Realmente, merece la pena escucharla. El tema es religioso, pero cada un@ puede apreciar el sonido calmante de la voz de oro del cantante:

Podréis encontrar más canciones en su blog y en su canal de YouTube.

Y además de trovador y fiscal, Fernando también es escritor. Podréis obtener más información al respecto en este vídeo:

Para terminar, os propongo que véais el espectáculo siguiente, con sonidos, palabras e imágenes deleitantes sobre el Camino de Santiago:

¡Buen camino a tod@s!

¡Dios os bendiga!

Jean O’Creisren


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Blagues sur l’alcool

Ah, l’alcool… Sujet à la fois amusant et dramatique… En cette période qui n’est facile pour personne, l’humour peut tous nous faire du bien. Voici donc quelques chistes de borrachos traduits de l’espagnol. 😊

Néanmoins, peut-on rire de tout ? Les boutades que je vous propose portent sur un sujet sensible. J’ai bien conscience que cela n’est pas drôle pour les personnes qui souffrent d’alcoolisme et leur entourage. Aussi ai-je trié ce qui était publiable et ce qui ne l’était pas. Dans ma vie quotidienne, je côtoie un certain nombre de personnes très portées sur la bouteille. Et je sais qu’elles seraient les premières à rire de ces blagues.

Le but n’est pas de faire la promotion de l’abus d’alcool, mais de prendre les choses au second degré. Alors, bon divertissement et à la vôtre !

Jean O’Creisren

Photo de cottonbro sur Pexels.com

Le pouvoir du spiritueux

Il était une fois un type qui était tellement alcoolique, mais tellement alcoolique que tout le monde l’appelait « le génie ». En effet, chaque fois qu’on débouchait une bouteille, il apparaissait.

L’œil de lynx

Un homme en état d’ivresse s’arrête et regarde bouche bée deux types qui passent dans la rue.
— Pourquoi nous regardez-vous comme ça ? Eh oui, nous sommes jumeaux !
— Tous les quatre ???

Quel est votre nom ?

Blessé lors d’une mauvaise chute, un homme en état d’ivresse vient d’être conduit aux urgences. L’infirmière lui nettoie la plaie de la tête avec une éponge imbibée d’eau. Une importante quantité coule sur le corps du patient.
— Comment vous appelez-vous ? 
— Moi ? Comme vous voudrez…
— Allez, dites-moi votre nom !
— Vous le savez certainement. N’êtes-vous pas en train de me baptiser ?

Promesse tenue ?

Un mec bourré envoie un message à sa femme : 
« Mon amour, j’arrive dans une demi-heure. Si je ne suis pas rentré, relis ce message ! »

Pour votre santé, attention à l’abus d’alcool

Un homme en état d’ivresse conduit en zigzag. Une patrouille de police l’arrête donc sur le bas-côté. Sortant de son véhicule, le policier lui dit qu’il va le soumettre à un contrôle d’alcoolémie. Le conducteur gris lui répond :
— Je ne peux pas car je souffre d’asthme sévère. Cela peut provoquer un arrêt cardiaque.
Le policier lui réplique donc :
— Alors nous devrons vous faire une prise de sang.
L’ivrogne lui rétorque :
— Ce ne sera pas possible car je suis hémophile. Si une plaie est ouverte, je peux mourir d’une hémorragie.
Agacé, le policier lui dit :
— Alors vous devrez vous soumettre à une analyse d’urine.
Le soulard lui répond :
— Non, car je suis diabétique. Cela pourrait augmenter mon taux de sucre et me faire mourir.
Le policier est maintenant rouge de colère. Hors de lui, il crie au conducteur :
— Alors sortez du véhicule et marchez en ligne droite ! Nous allons tester votre équilibre !
À nouveau, le conducteur en état d’ivresse lui réplique :
— Ça ne va pas être possible.
— Et pourquoi donc ?
— Eh bien parce que je suis bourré !!!

Source : https://chistesde.net/borrachos/

Blagues traduites de l’espagnol par Jean O’Creisren

L’exorciste

Deux hommes ivres marchent dans la rue. L’un dit à l’autre :
— Je crois que je vais rentrer. Ma femme m’attend pour jouer à l’exorciste.
— À l’exorciste ? Et comment on y joue ?
— Eh bien, pendant qu’elle me prêche son sermon, je vomis.

La question qui tue

Un groupe de personnes saoules passe dans la rue et s’arrête devant un portail. Ils sonnent à la porte d’une maison et une voix leur répond :
— Oui ?
— Excusez-moi, est-ce bien ici qu’habite Juan Antonio Rodríguez ?
— Oui.
— Accepteriez-vous de descendre pour nous dire lequel d’entre nous c’est ?

As-tu trouvé Jésus ?

Un mec bourré voit un groupe de protestants baptistes debout dans une rivière qui pratique le rite du Baptême. Sans y réfléchir à deux fois, il entre dans l’eau en trébuchant, s’approche du prêcheur et reste à côté de lui. Alors celui-ci se retourne, voit le vieil ivrogne et lui demande : 
— Monsieur, êtes-vous prêt à trouver Jésus ?
L’homme en état d’ivresse se retourne vers le prédicateur et lui répond : 
— Oui, je le suis. 
Le pasteur l’immerge alors dans l’eau, le laisse sortir et lui demande : 
— Avez-vous trouvé Jésus ?
— Non, répond l’ivrogne.
Le prêcheur l’immerge à nouveau un peu plus longtemps. Quand il le sort de l’eau, il lui demande : 
— Et maintenant, mon frère, as-tu trouvé Jésus ?
— Non, répond encore l’homme en état d’ivresse. 
Agacé, le pasteur le saisit et lui met la tête sous l’eau pendant presque une minute. Énervé, il lui demande une fois de plus :
— Pour l’amour du Ciel, as-tu enfin trouvé Jésus ? 
Le vieil ivrogne s’essuie les yeux et implore, à demi noyé : 
— Non, putain !!!… Mais… êtes-vous sûr que c’est ici qu’il est tombé ?

Encore un p’tit verre !

Un homme entre dans un bar et demande au serveur :
— Sers-moi cinq verres de whisky !
Le serveur les lui sert et l’homme les boit. Puis il lui dit :
— Maintenant, sers-moi quatre verres de whisky.
Et au bout d’un moment :
— Maintenant, tu me seeers trois veeerres de whisky ?
Plus tard :
— Tuuu me seeers deux auuutres veeerres de whisky ?
Puis il lui dit :
— Maintenant, seeers-moi un veeerre de whisky !
Et il fait remarquer au serveur :
— T’as vu… que… ? Moins je bois, pluuus je suis bourré !

Prière d’un ivrogne

Deux hommes ivres se couchent dans un lit superposé. Celui qui est en haut commence à prier avant de dormir :
— Avec Dieu je me couche, avec Dieu je me lève, en présence de la Vierge Marie et de l’Esprit Saint. Sur ce, il tombe du lit et l’homme ivre qui est allongé en bas lui dit :
— T’as vu ? Voilà ce qui se passe quand tu dors avec autant de monde !

Dialogue de soûlards

Un type complètement rond rentre chez lui à 3h du matin. Il tourne lentement la clef dans la serrure, sans faire de bruit, pour ne pas réveiller sa femme. Mais cette dernière l’attend, assise dans un fauteuil du salon. Quand il ouvre la porte, elle allume la lumière. Remarquant qu’il a été découvert, l’ivrogne lui dit :
Ivrogne : Quoi… ?
Épouse : Quoi… quoi ?
Ivrogne : Quoi… quoi, ou quoi ?
Épouse : Quoi… quoi, ou quoi de quoi ?
Ivrogne : Quoi… quoi, ou quoi de quoi, ou quoi ?
Épouse : Quoi… quoi, ou quoi de quoi, ou quoi, pourquoi ?
Ivrogne : Quoi… quoi, ou quoi de quoi, ou quoi, pourquoi, mais c’est que ?
Épouse : C’est que… Où étais-tu ?!?
Ivrogne : Ne… ne… ne change pas de conversation !

Rentre avant minuit

Un jeune marié va boire un coup avec ses amis. Il promet à sa femme qu’il sera de retour avant minuit. Mais, comme d’habitude, la fête se prolonge, le type se prend une cuite monumentale et rentre chez lui à trois heures du matin.

Juste au moment où il passe la porte, la pendule sonne trois coups. Craignant que son épouse ne se réveille, le jeune marié imite la sonnerie. « Dang », « dang »… dit-il à neuf reprises pour qu’elle croie qu’il est minuit.

« Cool ! Je m’en suis bien sorti. Je suis sûr qu’elle ne s’est rendu compte de rien », se dit-il juste avant de se coucher.

Le lendemain matin, sa femme lui demande à quelle heure il est rentré. Il lui répond :
— À minuit, ma chérie.
— D’accord. Dis, Pepe, je crois qu’on va devoir acheter une nouvelle pendule.
— Comment ça, une nouvelle pendule ?
— Si, si, je t’assure : celle-ci doit être cassée. Tu ne penses pas ?
— Mais tu vois bien qu’elle indique parfaitement l’heure qu’il est !
— Et avec quelle perfection ! Cette nuit, elle a sonné 3 fois, elle a fait une pause, elle sonné 4 autres coups, elle s’est raclé la gorge pour s’éclaircir la voix, elle a sonné 3 fois de plus, elle a pété, elle a sonné les 2 derniers coups et elle a éclaté de rire.

Bon voyage !

Trois hommes en état d’ivresse arrivent à la gare. « TAM TAM TA-AM ! Voie 4, le train AVE numéro 1234 à destination de Séville va partir… » Le trio se met à courir. Le chef de gare en aide un à monter, puis en aide un autre. Quand arrive le tour du troisième, le train a déjà pris de la vitesse et il ne peut pas l’y faire entrer.
— Je suis désolé, mais c’est trop tard !
— Eh bien eux, ils vont être encore plus désolés… Ils étaient juste venus m’accompagner jusqu’au quai pour me souhaiter un bon voyage !

L’alcool et la conduite

Il était une fois un homme ivre qui monta dans un bus où se tenait beaucoup de monde. S’arrêtant dans l’allée, il annonça :
— Ceux qui sont à droite sont des couillons ! Ceux qui sont à gauche sont des idiots ! Ceux de derrière sont des imbéciles ! Ceux de devant sont des cons !
En entendant cela, le conducteur freina brutalement sous l’effet de la surprise. Tout le monde tomba par terre, y compris l’ivrogne. Très énervé, le chauffeur prit ce dernier par le col et lui demanda :
— Allez, vas-y, maintenant ! Essaie donc de me dire qui sont les couillons, les idiots, les imbéciles et les cons !
Et le soûlard répondit :
— Je ne sais pas ; ils sont tous mélangés !

Le sens du commerce

Un paysan arrive dans un bar avec une radio sous le bras. Il vient la mettre en vente. Près de là, plusieurs hommes sont attablés. Le voyant si humble, ils se mettent d’accord pour lui prendre la radio sans payer un centime. L’un d’entre eux dit aux autres :
— Je vous assure qu’après quelques bières, ce péquenot finira par baisser le prix de sa radio à presque rien.
Les hommes attablés invitent donc le paysan à s’assoir avec eux. Ils lui demandent :
— Combien nous vends-tu ta radio ?
— 30 euros, répond-il naïvement.
— OK. On se prend quelques bières et on en discute après.
Au bout d’un moment, chacun a déjà bu plusieurs demis. L’initiateur de l’arnaque interroge à nouveau sa victime :
— Alors, combien la vends-tu ?
— Bien, donne-moi 10 euros, répond le paysan.
— Ça me semble plus raisonnable. Allez, on t’offre quelques bières de plus !
Après un long moment, il demande à nouveau au paysan :
— Et maintenant, combien tu me la vends ?
— Donne-moi 5 euros pour que je puisse rentrer à la maison.
Espérant pouvoir récupérer la radio gratuitement, l’homme décide de payer une nouvelle tournée. Puis au bout d’un autre long moment, il insiste :
— Et maintenant, paysan, combien me la vends-tu ?
Ce à quoi le paysan répond :
— Je vais te dire la vérité : je voulais vendre ma radio pour pouvoir boire de la bière. Mais comme je suis déjà bourré, j’ai décidé de ne plus la mettre en vente et de rentrer chez moi.

Hypersensibilité

Les personnes en état d’ivresse sont les êtres les plus sensibles au monde… En effet, elles sont les seules capables de ressentir le mouvement de la Terre qui tourne.

Tournée dangereuse

Un mec bourré entre dans un bar. En arrivant, il dit au serveur :
— Donnez-moi une bouteille, prenez-en une pour vous et donnez-en une à tous ceux qui sont ici.
Le serveur les distribue. Quand elles sont terminées, il présente l’addition à l’ivrogne, qui répond :
— Zut ! Je n’ai pas d’argent sur moi, aujourd’hui.
Le serveur le sort donc violemment.
Le lendemain, le mec bourré retourne au bar et dit :
— Donnez-moi une bouteille, prenez-en une pour vous et donnez-en une à tous ceux qui sont ici.
Le serveur les distribue. Quand elles sont terminées, il présente l’addition à l’ivrogne, qui répond :
— J’ai oublié d’apporter l’argent. 
Le serveur le sort donc une fois de plus à coups de pieds.
Le troisième jour, l’ivrogne revient et commande :
— Donnez-moi une bouteille et donnez-en une à tous ceux qui sont ici.
Le serveur lui demande :
— Et pourquoi n’y en a-t-il pas une pour moi, cette fois-ci ?
— Parce que, quand vous buvez, vous devenez violent.

Devinette

Quelle est la différence entre un arbre et un ivrogne ?
L’arbre commence au sol et finit à la coupe alors que l’ivrogne commence avec une coupe et finit au sol.

Querelle entre deux poivrots

Deux hommes bien enivrés se disputent devant une maison.
L’un dit : « C’est moi qui habite ici ! »
L’autre réplique : « Non, c’est moi qui habite ici ! » 
Avec un tel tapage, la lumière s’allume et une femme se penche à la fenêtre. Les fusillant du regard, elle leur dit : 
« C’est bien beau, le père et le fils qui passent une bonne soirée ensemble ! »

Mauvaise idée

Un homme entre dans un bar, s’assoit et commande :
— Un double whisky !!! Même si, avec ce que j’ai… je ne devrais pas commander ça.
— Et qu’avez-vous donc ?
— Vingt centimes.

Source : https://chistesoriginales.com/chistes-borrachos

Blagues traduites de l’espagnol par Jean O’Creisren


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Ça y est : le mois d’avril pointe son nez ! C’est le moment de coller des poissons dans le dos de vos proches et de leur faire des blagues. En Espagne, le 1er avril est un jour comme les autres. En revanche, on se charrie le 28 décembre, jour des Saints Innocents.

Dans ce billet, je vous propose de découvrir l’humour espagnol. Quelles blagues racontent nos voisins d’outre-Pyrénées ? Souvent, ce sont les mêmes d’un pays à l’autre. Seuls varient les bouc-émissaires. Les Français racontent des blagues sur les Belges, les Américains en racontent sur les Polonais, les Québécois sur les « blondes », les latino-américains sur les Espagnols en général ou les Galiciens en particulier, les Libanais sur les Syriens, les Syriens sur les habitants de Homs, etc.

Les blagues espagnoles s’acharnent contre les habitants des différentes communautés autonomes qui composent le pays. Par exemple, les Catalans sont considérés comme radins. Les Basques sont vus comme des grosses brutes sans cerveau. Quant aux habitants de Lepe, petite ville d’Andalousie, ils pâtissent de la réputation que les Français donnent aux Belges. Dans les blagues, ils sont nommés leperos ou los de Lepe.

Jean O’Creisren

Rire est important ! Les blagues espagnoles et latino-américaines sont bonnes pour votre santé physique et mentale…

Blagues espagnoles sur les Leperos (chistes de Lepe) :

  • Un monsieur de Lepe achète une Mercedes. Un jour, il part l’essayer avec sa femme et laisse les clés à l’intérieur de la voiture.
    – Bon, eh bien il faudra prendre une pierre et casser la vitre, dit l’homme.
    – Ne sois pas si brutal, chéri ; regarde, la fenêtre est entrouverte ; tu prends un fil de fer et tu tires sur le verrou de la porte…
    – L’homme essaie, mais ça ne fonctionne pas. La femme, sur ce ton moqueur si spécial, corrige sa manière de faire :
    – Mais, chéri, fais une boucle à l’extrémité pour pouvoir attraper le verrou…
    En sueur, l’homme fait une boucle, mais ça ne fonctionne pas.
    – Chéri, enfin ! Plus petite, la boucle ! Comment penses-tu l’attraper si tu ne… ?
    À bout, l’homme finit par crier à sa femme :
    – Oui, bien sûr ! Tout est facile pour toi qui es bien planquée à l’intérieur de la bagnole !
  • Pourquoi les Leperos mettent-ils des oignons sur les routes ?
    – Parce que c’est bon pour la circulation.
  • Le maire de Lepe ordonne à son secrétaire : 
    – Convoquez-moi une réunion pour jeudi ! 
    – Monsieur le maire, réplique le secrétaire, jeudi avec un J ou avec un G ? 
    – Reportez-la à lundi !
  • Deux Leperos se rencontrent sur un chemin. L’un porte un sac sur son épaule.
    – Que portes-tu dans ton sac ? lui demande l’autre.
    – Des poulets, répond le premier.
    – Si je devine combien tu en portes, je peux en garder un ?
    – Si tu devines, tu peux les garder tous les deux !
    – D’accord ! Alors, je dirais… cinq !
  • Deux Leperos vont dans les bois à la recherche d’un sapin pour Noël.
    Après avoir parcouru la forêt dans tous les sens pendant plusieurs heures, l’un dit à l’autre : « Bon, ça suffit ! Le prochain sapin qu’on trouve, on le prend, qu’il ait des boules on non ! »
  • Un Lepero entre un lundi dans un magasin de chaussures. Après avoir essayé quelques paires, il choisit des souliers italiens très élégants. En les lui remettant, l’employé l’avertit :
    – Monsieur, ces chaussures font assez mal aux pieds les cinq premiers jours.
    – Aucun problème ! Je ne vais pas les mettre avant dimanche.
  • Que fait un Lepero qui court et qui crie dans les champs avant le lever du soleil ?
    – Il sème la panique.
  • Pourquoi tout le monde porte un casque anti-bruit à Lepe 
    – Parce que la corde de la cloche de l’église est cassée. Donc maintenant, le prêtre est obligé de lancer des pierres sur l’instrument pour qu’il sonne.
  • Nouvelle tirée d’un journal local de Lepe :
    « Hier, 4 Leperos sont décédés : deux dans un assassinat et deux autres dans la reconstitution des faits. »
  • Deux Leperos se rencontrent. L’un dit à l’autre :
    – Manolo, tu veux être témoin de Jéhovah ?
    L’autre lui répond.
    – Mais putain ! Tu sais bien que je n’étais pas là le jour de l’accident !
  • Deux Leperos sont assis : un père et son fils, regardant le ciel. Un avion passe.
    L’enfant demande à son père :
    – Papa, est-ce l’avion du Roi ?
    Et son père lui répond :
    – Non, l’avion du Roi se déplace toujours avec deux motos devant et deux motos derrière.
  • Un Lepero passe un appel. On lui répond :
    – Allô, oui ?
    – Docteur ! Docteur ! Ma femme est sur le point d’accoucher !
    – C’est son premier enfant ?
    – Non, je suis son mari.
  • Comment un Lepero envoie-t-il un fax confidentiel ?
    – Sous pli fermé.
  • Un Lepero se retrouve devant le tribunal. Le procureur demande à l’accusé :
    – Voyons, pourquoi avez-vous tiré deux coups sur votre belle-mère ?
    – Bah parce que je n’avais pas d’autres balles !
  • Un Lepero demande à un autre :
    – Curro, pourquoi n’as-tu pas arrosé le jardin ?
    – Parce qu’il pleut des cordes.
    – Ne sois pas fainéant, voyons ! Voilà un parapluie !
  • Un Lepero demande à un autre :
    – Eh, Paco, j’ai acheté un condenseur de protons stroboscopique avec un fissionneur calimastré. Je l’ai mis dans ma cour.
    – Hein ? Attends un peu… Qu’est-ce que c’est qu’une cour ?
  • Un Lepero va au cinéma. La jeune femme du guichet lui dit :
    – Monsieur, c’est la 5e fois que vous achetez votre place.
    Le Lepero lui répond :
    – Oui, mais l’autre connard qui est devant la porte me la déchire à chaque fois…

Source : https://chistesoriginales.com/chistes-lepe

Blagues traduites de l’espagnol par Jean O’Creisren

  • Pourquoi les Leperos mettent-ils une bouteille vide dans le réfrigérateur ?
    – Comme ça, s’ils demandent « qu’est-ce que je vous sers ? » et que les invités répondent « rien », ils donnent la bouteille.

Source : https://chistesi.com/chistes-mamones/

Blague traduite de l’espagnol par Jean O’Creisren

Souhaitant développer le tourisme dans sa ville, le maire de Lepe décide de faire quelque chose qui attire l’attention du monde entier. Il appelle les fonctionnaires de la mairie et le chef de la police municipale. Il leur demande d’envoyer un télégramme à Pékin pour déclarer la guerre. 

Le message arrive et le président de la Chine demande à ses généraux : Lepe nous déclare la guerre… Mais où donc se trouve Lepe ?

Après 4 heures de recherches intenses, ils localisent enfin le pays belliqueux. Ils se rendent compte que Lepe est une petite ville située au sud de l’Espagne, semblable à une chiure de mouche sur la carte du monde. 

Analysant le risque provoqué par un tel conflit armé, les autorités militaires chinoises décident d’accepter la déclaration de guerre. Le président appelle sa secrétaire et lui ordonne : 
– Répondez au gouvernement local de Lepe que nous acceptons d’entrer en guerre. Par ailleurs, demandez-leur de quelle capacité militaire ils disposent. 

Le télégramme arrive à Lepe. Après l’avoir lu, le maire déclare à un fonctionnaire de la mairie : 
– Nous allons répondre à ces gens : « Nous disposons de 20 policiers municipaux, 15 pompiers, 130 pistolets, 10 fusils de chasse, 5 voitures de police, 3 gabarres et 2 canots pneumatiques avec moteur hors-bord. En outre, la Défense civile est composée par nous, le maire, 10 fonctionnaires et les pensionnaires des maisons de retraite. » Envoyez-leur ce message et demandez-leur avec quelles forces ils comptent nous affronter ! 

Réponse de la Chine : « Nous disposons de 27 millions de soldats, 120 000 officiers, 24 généraux et 6 amiraux, 200 000 canons, 25 000 tanks, 36 000 avions, 150 sous-marins, 30 porte-avions, 18 navires-citernes. Tout est dirigé par satellite. » 

Le télégramme arrive à Lepe

Réponse du maire : « Lepe demande à ne plus entrer en guerre. Nous n’avons pas assez de place pour accueillir autant de prisonniers. » 

Source : https://www.votoenblanco.com/LEPE-DECLARA-LA-GUERRA-A-CHINA-Humor-dominical_a5017.html

Blagues traduites de l’espagnol par Jean O’Creisren

Blagues espagnoles sur les Catalans :

  • Comment faire entrer 40 Catalans dans une voiture ?

– en jetant une pièce dedans.

Et comment les faire sortir ?

– en leur disant que c’est un taxi.

  • Quelle différence y a-t-il entre un Catalan et un Basque quand ils deviennent chauves ?

– le Basque s’achète un béret basque alors que le Catalan vend son peigne.

Blagues espagnoles sur les Basques :

  • Un Basque répand du fumier sur un champ de fraises. Un ami lui dit :

– Que fais-tu, Patxi ?
– Eh bien, je mets de la merde sur les fraises. 
Aibalaoistia, tu n’as jamais essayé avec de la crème ?

  • Un arbitre de foot vient de mourir. Il arrive devant la porte du Paradis. Un barbu lui barre l’entrée. Il se dit que c’est saint Pierre.

– As-tu une âme assez pure pour entrer au Ciel ? 
– Toute ma vie, j’ai arbitré de manière très professionnelle. Bon, une fois, j’ai juste fait semblant de ne pas voir qu’un joueur de l’Athletic de Bilbao avait marqué son but à la main. C’était lors d’un match contre le Barça, au stade de San Mamés, à Bilbao. Tous les supporters du Barça m’ont sifflé, mais j’avais été très bien payé pour faire gagner l’équipe de Bilbao.
– Mais ce n’est pas grave ! Ce n’est pas du tout un péché !
– Oui, sauf qu’une autre fois, un joueur de l’Athletic de Bilbao s’était énervé contre un joueur du Real. Mon Dieu, il l’avait bien amoché ! Mais j’ai fait semblant de ne pas le voir. Le club m’avait bien payé pour ça… C’était au stade de San Mamés, à Bilbao.
– Mais ce n’est pas grave ! Ce n’est pas du tout un péché !
– Et une autre fois, j’ai appris qu’un joueur de l’Athletic de Bilbao était impliqué dans des affaires très douteuses : évasion fiscale, trafic de drogue, prostitution… La totale ! Mais comme c’était un excellent joueur, le club m’a convoqué au stade de San Mamés pour que j’accepte une grosse somme d’argent en échange de mon silence.
– Bon, c’est vrai que c’est très embêtant, mais je ferme le yeux là-dessus.
– Eh bien, je ne pensais pas qu’avec de tels péchés, je m’en tirerais comme ça… Merci beaucoup saint Pierre !
– De rien, mais je ne suis pas saint Pierre… Je suis saint Mamés !

Autres blagues espagnoles :

  • Un homme se présente à un entretien d’embauche :
    – Bonjour ! Quel master avez-vous fait ? Économie ? Finance ? Ressources humaines ?
    – Rien !
    – Comment ça, rien ?
    – Je n’ai pas fait d’études !
    – Alors, vous avez certainement une expérience professionnelle intéressante. Avez-vous déjà dirigé une entreprise ?
    – Non.
    Jamais ? Quelle est votre expérience professionnelle ?
    – Je n’en ai pas.
    – Alors, vous parlez au moins une langue étrangère ?
    – Non, seulement espagnol.
    – Et vos compétences ?
    – Je n’en ai aucune.
    – Vous ne savez rien faire ?
    – Non.
    – Et pour quelle raison n’avez-vous jamais travaillé, étudié et développé telle ou telle compétence ?
    – J’ai toujours été un gros flemmard et je n’ai aucune intention de changer !
    – Alors, pourquoi avez-vous postulé ? Sur l’annonce, il était bien écrit : « Présentez votre candidature pour ce poste de cadre. Inutile sans recommandations. »
    – « Inutile », « sans recommandation » : eh bien… C’est moi !
  • Un homme en interpelle un autre dans la rue :
    – Comment tu t’appelles ?
    – Je ne m’appelle pas ; les autres m’appellent.
    – Alors comment t’appellent-ils ?
    – Ça dépend.
    – Ça dépend de quoi ?
    – Si je suis loin, ils m’appellent en criant.

NB : mesdemoiselles, pensez-vous que cette technique puisse être utilisée si vous rencontrez un homme collant dans la rue ? 😊

Blagues latino-américaines sur les Espagnols et les Galiciens :

  • C’est l’histoire d’un Espagnol, d’un Français et d’un Italien qui se retrouvent en plein milieu de la guerre entre Chinois et Tibétains. Le Français, qui est un frimeur, dit :
    – Tremblement de terre ! puis part en courant.
    L’Italien, qui veut frimer plus que le Français, crie :
    – Tornade ! puis part lui aussi en courant.
    L’Espagnol, le plus frimeur d’entre tous, hurle :
    – Feu ! et se fait tuer.
  • Deux Galiciens dans un camping se parlent d’une douche à l’autre :
    – Cándido, pourrais-tu me passer ton shampooing ? 
    – Tu n’as pas pris le tien ?
    – Si, mais c’est pour cheveux secs, alors que moi, j’ai les cheveux mouillés !
  • Pourquoi les Galiciens entrent-ils dans les supermarchés en se baissant ?
    – Pour voir les prix les plus bas.
  • Pourquoi ont-ils arrêté de mettre des films dans les avions galiciens ?
    – Parce qu’à la fin du film, tout le monde partait par la porte de derrière.

Blagues mexicaines (chistes mamones) :

  • Il était une fois un chat qui avait 16 vies. Un 4×4 passa et le tua.
  • Augmentation au moment approprié
    – Chef, pouvez-vous augmenter mon salaire ? Il y a 4 entreprises qui me poursuivent.
    – Lesquelles ?
    – Internet, le gaz, l’électricité et le téléphone.
  • Une technique à essayer…
    – Pourquoi frappes-tu dans tes mains quand tu marches dans la rue ?
    – Pour effrayer les éléphants.
    – Mais tu vois bien qu’il n’y en a pas !
    – Bien sûr ! Et c’est bien la preuve que ma technique fonctionne !

Source : https://chistesi.com/chistes-mamones/

Blagues traduites de l’espagnol par Jean O’Creisren

Et voilà pour les blagues espagnoles et latino-américaines ! 😊 En attendant de fêter les saint Innocents, je vous souhaite de bien profiter de la vie et de prendre le temps de rire ! 😉

Crédits image : https://www.freepik.com/free-photo/crazy-young-man-surprised-expression_1032688.htm


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Bx Noël Pinot : quel exemple pour nous aujourd’hui ?

En 1794, un prêtre réfractaire est guillotiné à Angers. Dans ce diocèse en partie ravagé par les guerres de Vendée, le bienheureux Noël Pinot est vénéré en tant que martyr local. Son sacrifice couronne une vie toute donnée au service des autres. Mais en quoi l’exemple de cet homme mort il y a plus de 200 ans peut nous parler aujourd’hui ?

Qui était Noël Pinot ?

Né à Angers en 1747, Noël est le dernier enfant d’une famille nombreuse. À 18 ans, il entre au grand séminaire et est ordonné prêtre cinq ans plus tard, en 1770. Après onze ans comme vicaire de diverses paroisses, il est nommé aumônier des incurables d’Angers. Au chevet des malades, il montre un dévouement exemplaire et tout le monde l’apprécie.

En parallèle de ce service, il poursuit ses études à l’université afin de pouvoir être nommé curé. Une fois diplômé, il est envoyé dans la paroisse du Louroux-Béconnais, à l’ouest d’Angers, en 1788. Il y montre une attention particulière pour les pauvres, parfois jusqu’à se priver de la nourriture et du linge dont il a besoin. « En vérité, je vous le dis : cette pauvre veuve a mis plus que tous les autres. Car tous ceux-là, pour faire leur offrande, ont pris sur leur superflu mais elle, elle a pris sur son indigence : elle a mis tout ce qu’elle avait pour vivre » (Lc 21, 3-4). Ce que Jésus a dit de cette veuve dans ce passage de l’Évangile de Luc, il aurait pu le dire de Noël Pinot.

En 1789, la Révolution éclate. Au début, l’abbé Pinot se montre plutôt favorable à ce changement car il promet de sortir les plus démunis de la misère. Mais lorsqu’est promulguée la Constitution civile du clergé, le curé du Louroux s’y oppose. En effet, cette loi oblige l’Église à se soumettre à l’État. Les clercs deviendront des fonctionnaires. Les évêques ne seront plus nommés par le Pape, mais élus par tous les citoyens, qu’ils soient catholiques ou non. En ce sens, les prêtres qui s’opposent à ce texte peuvent être considérés comme des défenseurs de la laïcité. Ils entendent séparer l’Église et l’État. Ces prêtres dits « réfractaires » sont nombreux dans l’Ouest. Ils refusent de prêter serment à la Constitution pour rester fidèles au Pape. En 1791, Noël Pinot explique ce refus dans une homélie et est arrêté.

Après deux ans de prison à Baupréau, dans le sud du Maine-et-Loire, il voit le vent tourner. Les guerres de Vendée éclatent. Des paysans se révoltent contre la République, notamment pour défendre les prêtres réfractaires. Libéré par les rebelles, Noël retourne donc dans sa paroisse, où il devra célébrer dans la clandestinité. En effet, un prêtre fidèle à la Révolution a été nommé à sa place et l’abbé Pinot devra se cacher chez des paroissiens.

Au fil du conflit, les Vendéens enchaînent défaite sur défaite. Noël est en danger, mais il tient à rester auprès de ses ouailles. Les soldats le recherchent mais ses amis prennent des risques pour qu’il puisse rester dans la région.

Finalement, il est dénoncé en février 1794 et arrêté au hameau de La Milandrie. Emmené à Angers, il ne dénonce aucune des personnes qui l’ont aidé. Son juge est un prêtre défroqué. Celui-ci condamne à mort le prisonnier et lui propose de monter à l’échafaud vêtu de ses habits liturgiques. Est-ce par provocation ou pour lui faire honneur ? Nul ne le sait. Quoi qu’il en soit, Noël accepte avec joie. C’est donc en tenue de célébrant qu’il marche vers la guillotine, le vendredi 21 février 1794, vers trois heures de l’après-midi. Il aurait alors prononcé les premiers mots de la messe en rite tridentin : « Introibo at altare Dei »[1]. Son martyre est ainsi associé à celui de Jésus sur la croix.

Le 31 octobre 1926, le Pape Pie XI béatifie Noël Pinot. En tant que bienheureux, il peut recevoir un culte public uniquement au sein du diocèse d’Angers.

Que nous dit aujourd’hui la vie de Noël Pinot ?

Il existe de nombreuses manières d’être saint. Chacun peut l’être à sa façon. Ceux que l’Église a reconnus comme tels ont vécu l’Évangile de manière héroïque et/ou sont morts pour leur foi. Leurs vies sont des témoignages, mais le seul exemple que nous devons imiter reste le Christ.

Quel témoignage nous apporte la vie du bienheureux Noël Pinot ?

Tout d’abord, sa vie de prêtre est déjà un don et un sacrifice. Il n’a pas eu peur de se mettre radicalement au service des pauvres et des malades. À sa suite, n’hésitons pas à nous retrousser les manches, à donner même de notre nécessaire à ceux qui n’ont rien ! Il existe mille et une façons de s’investir. Aller discuter avec les personnes qui font la manche, éventuellement leur donner de l’argent ou de la nourriture si nous sommes à l’aise avec ces manières de procéder. Nous pouvons aussi soutenir des associations sérieuses qui viennent en aide aux plus démunis. C’est notamment le cas du Secours Catholique ou de la Société de Saint-Vincent-de-Paul. Mais donner ne se résume pas à ce qui est matériel. Nous pouvons donner notre temps, nos compétences, notre prière, notre sourire. 😊

Enfin, Noël Pinot a subi le martyre parce qu’il voulait rester fidèle au Christ. Aujourd’hui, beaucoup de chrétiens sont encore persécutés dans de nombreux pays. Que faisons-nous pour eux ? Plusieurs associations, comme l’Aide à l’Église en Détresse, œuvrent à leurs côtés. Là aussi, nous pouvons donner de notre temps, de notre argent, de nos compétences et/ou tout simplement notre prière pour aider nos frères et sœurs dans la foi ! Eux aussi nous tendraient la main si nous étions à leur place.

À la suite du curé du Louroux, une dizaine de fidèles, clercs et laïcs, sont engagés au sein de l’Oratoire bienheureux Noël Pinot. De sensibilités ecclésiales diverses, ils ont en commun une fibre sociale et une attention aux plus pauvres. Dans leur vie personnelle, professionnelle et/ou associative, ils viennent en aide à différentes personnes en difficulté : Roms, migrants, personnes souffrant d’addictions, SDF, personnes âgées, personnes en situation de handicap… Reconnue à la fois par l’Église et par l’État, cette association marche à la suite du Christ et du bienheureux. Pauvres au milieu des pauvres, ses membres aspirent à annoncer l’Évangile aux personnes qui se trouvent en marge de la société.

Et nous ? Que faisons-nous pour nos frères et sœurs en difficulté ? Prenons-nous le temps de vivre l’Évangile dans une charité radicale ? Écoutons-nous celui qui a dit : « À ceci, tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples : si vous avez de l’amour les uns pour les autres »[2] ?

Bienheureux Noël Pinot, intercédez pour que nous sachions imiter Jésus !

Jean O’Creisren

Crédits image : Fraternité de l’Oratoire Bienheureux Noël Pinot.


[1] « Je monte à l’autel de Dieu »

[2] Jn 13, 35


Vous avez aimé cet article sur le bienheureux Noël Pinot ?

Vous pouvez le relire en espagnol sur ce lien.


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