Ça y est : le mois d’avril pointe son nez ! C’est le moment de coller des poissons dans le dos de vos proches et de leur faire des blagues. En Espagne, le 1er avril est un jour comme les autres. En revanche, on se charrie le 28 décembre, jour des Saints Innocents.
Dans ce billet, je vous propose de découvrir l’humour espagnol. Quelles blagues racontent nos voisins d’outre-Pyrénées ? Souvent, ce sont les mêmes d’un pays à l’autre. Seuls varient les bouc-émissaires. Les Français racontent des blagues sur les Belges, les Américains en racontent sur les Polonais, les Québécois sur les « blondes », les latino-américains sur les Espagnols en général ou les Galiciens en particulier, les Libanais sur les Syriens, les Syriens sur les habitants de Homs, etc.
Les blagues espagnoles s’acharnent contre les habitants des différentes communautés autonomes qui composent le pays. Par exemple, les Catalans sont considérés comme radins. Les Basques sont vus comme des grosses brutes sans cerveau. Quant aux habitants de Lepe, petite ville d’Andalousie, ils pâtissent de la réputation que les Français donnent aux Belges. Dans les blagues, ils sont nommés leperos ou los de Lepe.
Jean O’Creisren

Blagues espagnoles sur les Leperos (chistes de Lepe) :
- Un monsieur de Lepe achète une Mercedes. Un jour, il part l’essayer avec sa femme et laisse les clés à l’intérieur de la voiture.
– Bon, eh bien il faudra prendre une pierre et casser la vitre, dit l’homme.
– Ne sois pas si brutal, chéri ; regarde, la fenêtre est entrouverte ; tu prends un fil de fer et tu tires sur le verrou de la porte…
– L’homme essaie, mais ça ne fonctionne pas. La femme, sur ce ton moqueur si spécial, corrige sa manière de faire :
– Mais, chéri, fais une boucle à l’extrémité pour pouvoir attraper le verrou…
En sueur, l’homme fait une boucle, mais ça ne fonctionne pas.
– Chéri, enfin ! Plus petite, la boucle ! Comment penses-tu l’attraper si tu ne… ?
À bout, l’homme finit par crier à sa femme :
– Oui, bien sûr ! Tout est facile pour toi qui es bien planquée à l’intérieur de la bagnole ! - Pourquoi les Leperos mettent-ils des oignons sur les routes ?
– Parce que c’est bon pour la circulation.
- Le maire de Lepe ordonne à son secrétaire :
– Convoquez-moi une réunion pour jeudi !
– Monsieur le maire, réplique le secrétaire, jeudi avec un J ou avec un G ?
– Reportez-la à lundi !
- Deux Leperos se rencontrent sur un chemin. L’un porte un sac sur son épaule.
– Que portes-tu dans ton sac ? lui demande l’autre.
– Des poulets, répond le premier.
– Si je devine combien tu en portes, je peux en garder un ?
– Si tu devines, tu peux les garder tous les deux !
– D’accord ! Alors, je dirais… cinq !
- Deux Leperos vont dans les bois à la recherche d’un sapin pour Noël.
Après avoir parcouru la forêt dans tous les sens pendant plusieurs heures, l’un dit à l’autre : « Bon, ça suffit ! Le prochain sapin qu’on trouve, on le prend, qu’il ait des boules on non ! »
- Un Lepero entre un lundi dans un magasin de chaussures. Après avoir essayé quelques paires, il choisit des souliers italiens très élégants. En les lui remettant, l’employé l’avertit :
– Monsieur, ces chaussures font assez mal aux pieds les cinq premiers jours.
– Aucun problème ! Je ne vais pas les mettre avant dimanche.
- Que fait un Lepero qui court et qui crie dans les champs avant le lever du soleil ?
– Il sème la panique.
- Pourquoi tout le monde porte un casque anti-bruit à Lepe ?
– Parce que la corde de la cloche de l’église est cassée. Donc maintenant, le prêtre est obligé de lancer des pierres sur l’instrument pour qu’il sonne.
- Nouvelle tirée d’un journal local de Lepe :
« Hier, 4 Leperos sont décédés : deux dans un assassinat et deux autres dans la reconstitution des faits. » - Deux Leperos se rencontrent. L’un dit à l’autre :
– Manolo, tu veux être témoin de Jéhovah ?
L’autre lui répond.
– Mais putain ! Tu sais bien que je n’étais pas là le jour de l’accident ! - Deux Leperos sont assis : un père et son fils, regardant le ciel. Un avion passe.
L’enfant demande à son père :
– Papa, est-ce l’avion du Roi ?
Et son père lui répond :
– Non, l’avion du Roi se déplace toujours avec deux motos devant et deux motos derrière. - Un Lepero passe un appel. On lui répond :
– Allô, oui ?
– Docteur ! Docteur ! Ma femme est sur le point d’accoucher !
– C’est son premier enfant ?
– Non, je suis son mari. - Comment un Lepero envoie-t-il un fax confidentiel ?
– Sous pli fermé. - Un Lepero se retrouve devant le tribunal. Le procureur demande à l’accusé :
– Voyons, pourquoi avez-vous tiré deux coups sur votre belle-mère ?
– Bah parce que je n’avais pas d’autres balles ! - Un Lepero demande à un autre :
– Curro, pourquoi n’as-tu pas arrosé le jardin ?
– Parce qu’il pleut des cordes.
– Ne sois pas fainéant, voyons ! Voilà un parapluie ! - Un Lepero demande à un autre :
– Eh, Paco, j’ai acheté un condenseur de protons stroboscopique avec un fissionneur calimastré. Je l’ai mis dans ma cour.
– Hein ? Attends un peu… Qu’est-ce que c’est qu’une cour ? - Un Lepero va au cinéma. La jeune femme du guichet lui dit :
– Monsieur, c’est la 5e fois que vous achetez votre place.
Le Lepero lui répond :
– Oui, mais l’autre connard qui est devant la porte me la déchire à chaque fois…
Source : https://chistesoriginales.com/chistes-lepe
Blagues traduites de l’espagnol par Jean O’Creisren
- Pourquoi les Leperos mettent-ils une bouteille vide dans le réfrigérateur ?
– Comme ça, s’ils demandent « qu’est-ce que je vous sers ? » et que les invités répondent « rien », ils donnent la bouteille.
Source : https://chistesi.com/chistes-mamones/
Blague traduite de l’espagnol par Jean O’Creisren
Souhaitant développer le tourisme dans sa ville, le maire de Lepe décide de faire quelque chose qui attire l’attention du monde entier. Il appelle les fonctionnaires de la mairie et le chef de la police municipale. Il leur demande d’envoyer un télégramme à Pékin pour déclarer la guerre.
Le message arrive et le président de la Chine demande à ses généraux : Lepe nous déclare la guerre… Mais où donc se trouve Lepe ?
Après 4 heures de recherches intenses, ils localisent enfin le pays belliqueux. Ils se rendent compte que Lepe est une petite ville située au sud de l’Espagne, semblable à une chiure de mouche sur la carte du monde.
Analysant le risque provoqué par un tel conflit armé, les autorités militaires chinoises décident d’accepter la déclaration de guerre. Le président appelle sa secrétaire et lui ordonne :
– Répondez au gouvernement local de Lepe que nous acceptons d’entrer en guerre. Par ailleurs, demandez-leur de quelle capacité militaire ils disposent.
Le télégramme arrive à Lepe. Après l’avoir lu, le maire déclare à un fonctionnaire de la mairie :
– Nous allons répondre à ces gens : « Nous disposons de 20 policiers municipaux, 15 pompiers, 130 pistolets, 10 fusils de chasse, 5 voitures de police, 3 gabarres et 2 canots pneumatiques avec moteur hors-bord. En outre, la Défense civile est composée par nous, le maire, 10 fonctionnaires et les pensionnaires des maisons de retraite. » Envoyez-leur ce message et demandez-leur avec quelles forces ils comptent nous affronter !
Réponse de la Chine : « Nous disposons de 27 millions de soldats, 120 000 officiers, 24 généraux et 6 amiraux, 200 000 canons, 25 000 tanks, 36 000 avions, 150 sous-marins, 30 porte-avions, 18 navires-citernes. Tout est dirigé par satellite. »
Le télégramme arrive à Lepe.
Réponse du maire : « Lepe demande à ne plus entrer en guerre. Nous n’avons pas assez de place pour accueillir autant de prisonniers. »
Source : https://www.votoenblanco.com/LEPE-DECLARA-LA-GUERRA-A-CHINA-Humor-dominical_a5017.html
Blagues traduites de l’espagnol par Jean O’Creisren
Blagues espagnoles sur les Catalans :
- Comment faire entrer 40 Catalans dans une voiture ?
– en jetant une pièce dedans.
Et comment les faire sortir ?
– en leur disant que c’est un taxi.
- Quelle différence y a-t-il entre un Catalan et un Basque quand ils deviennent chauves ?
– le Basque s’achète un béret basque alors que le Catalan vend son peigne.
Blagues espagnoles sur les Basques :
- Un Basque répand du fumier sur un champ de fraises. Un ami lui dit :
– Que fais-tu, Patxi ?
– Eh bien, je mets de la merde sur les fraises.
– Aibalaoistia, tu n’as jamais essayé avec de la crème ?
- Un arbitre de foot vient de mourir. Il arrive devant la porte du Paradis. Un barbu lui barre l’entrée. Il se dit que c’est saint Pierre.
– As-tu une âme assez pure pour entrer au Ciel ?
– Toute ma vie, j’ai arbitré de manière très professionnelle. Bon, une fois, j’ai juste fait semblant de ne pas voir qu’un joueur de l’Athletic de Bilbao avait marqué son but à la main. C’était lors d’un match contre le Barça, au stade de San Mamés, à Bilbao. Tous les supporters du Barça m’ont sifflé, mais j’avais été très bien payé pour faire gagner l’équipe de Bilbao.
– Mais ce n’est pas grave ! Ce n’est pas du tout un péché !
– Oui, sauf qu’une autre fois, un joueur de l’Athletic de Bilbao s’était énervé contre un joueur du Real. Mon Dieu, il l’avait bien amoché ! Mais j’ai fait semblant de ne pas le voir. Le club m’avait bien payé pour ça… C’était au stade de San Mamés, à Bilbao.
– Mais ce n’est pas grave ! Ce n’est pas du tout un péché !
– Et une autre fois, j’ai appris qu’un joueur de l’Athletic de Bilbao était impliqué dans des affaires très douteuses : évasion fiscale, trafic de drogue, prostitution… La totale ! Mais comme c’était un excellent joueur, le club m’a convoqué au stade de San Mamés pour que j’accepte une grosse somme d’argent en échange de mon silence.
– Bon, c’est vrai que c’est très embêtant, mais je ferme le yeux là-dessus.
– Eh bien, je ne pensais pas qu’avec de tels péchés, je m’en tirerais comme ça… Merci beaucoup saint Pierre !
– De rien, mais je ne suis pas saint Pierre… Je suis saint Mamés !
Autres blagues espagnoles :
- Un homme se présente à un entretien d’embauche :
– Bonjour ! Quel master avez-vous fait ? Économie ? Finance ? Ressources humaines ?
– Rien !
– Comment ça, rien ?
– Je n’ai pas fait d’études !
– Alors, vous avez certainement une expérience professionnelle intéressante. Avez-vous déjà dirigé une entreprise ?
– Non.
– Jamais ? Quelle est votre expérience professionnelle ?
– Je n’en ai pas.
– Alors, vous parlez au moins une langue étrangère ?
– Non, seulement espagnol.
– Et vos compétences ?
– Je n’en ai aucune.
– Vous ne savez rien faire ?
– Non.
– Et pour quelle raison n’avez-vous jamais travaillé, étudié et développé telle ou telle compétence ?
– J’ai toujours été un gros flemmard et je n’ai aucune intention de changer !
– Alors, pourquoi avez-vous postulé ? Sur l’annonce, il était bien écrit : « Présentez votre candidature pour ce poste de cadre. Inutile sans recommandations. »
– « Inutile », « sans recommandation » : eh bien… C’est moi ! - Un homme en interpelle un autre dans la rue :
– Comment tu t’appelles ?
– Je ne m’appelle pas ; les autres m’appellent.
– Alors comment t’appellent-ils ?
– Ça dépend.
– Ça dépend de quoi ?
– Si je suis loin, ils m’appellent en criant.
NB : mesdemoiselles, pensez-vous que cette technique puisse être utilisée si vous rencontrez un homme collant dans la rue ? 😊
Blagues latino-américaines sur les Espagnols et les Galiciens :
- C’est l’histoire d’un Espagnol, d’un Français et d’un Italien qui se retrouvent en plein milieu de la guerre entre Chinois et Tibétains. Le Français, qui est un frimeur, dit :
– Tremblement de terre ! puis part en courant.
L’Italien, qui veut frimer plus que le Français, crie :
– Tornade ! puis part lui aussi en courant.
L’Espagnol, le plus frimeur d’entre tous, hurle :
– Feu ! et se fait tuer.
- Deux Galiciens dans un camping se parlent d’une douche à l’autre :
– Cándido, pourrais-tu me passer ton shampooing ?
– Tu n’as pas pris le tien ?
– Si, mais c’est pour cheveux secs, alors que moi, j’ai les cheveux mouillés !
- Pourquoi les Galiciens entrent-ils dans les supermarchés en se baissant ?
– Pour voir les prix les plus bas.
- Pourquoi ont-ils arrêté de mettre des films dans les avions galiciens ?
– Parce qu’à la fin du film, tout le monde partait par la porte de derrière.
Blagues mexicaines (chistes mamones) :
- Il était une fois un chat qui avait 16 vies. Un 4×4 passa et le tua.
- Augmentation au moment approprié
– Chef, pouvez-vous augmenter mon salaire ? Il y a 4 entreprises qui me poursuivent.
– Lesquelles ?
– Internet, le gaz, l’électricité et le téléphone.
- Une technique à essayer…
– Pourquoi frappes-tu dans tes mains quand tu marches dans la rue ?
– Pour effrayer les éléphants.
– Mais tu vois bien qu’il n’y en a pas !
– Bien sûr ! Et c’est bien la preuve que ma technique fonctionne !
Source : https://chistesi.com/chistes-mamones/
Blagues traduites de l’espagnol par Jean O’Creisren
Et voilà pour les blagues espagnoles et latino-américaines ! 😊 En attendant de fêter les saint Innocents, je vous souhaite de bien profiter de la vie et de prendre le temps de rire ! 😉
Crédits image : https://www.freepik.com/free-photo/crazy-young-man-surprised-expression_1032688.htm
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